Le 20e siècle

Lieu historique national de la Tour-Martello-de-Carleton

Une nouvelle époque

Une photo en noir et blanc de la Tour-Martello-de-Carleton et la maisonnette. Le port et des maisons sont à l'arrière-plan.
La Tour-Martello-de-Carleton aux alentours de 1905
© Archives provincial du Nouveau-Brunswick (P11-Erb, Isaac: Photographs collection)

À l'aube du nouveau siècle, la tour martello de Carleton était devenue un ouvrage de fortification désuet. Elle était cependant prête à assumer un nouveau rôle, celui d'attraction locale. Richard Damery, gardien de la tour, a été invité à y exposer sa collection d'antiquités et d'artefacts, qui a joui d'une grande popularité auprès du public jusqu'en 1915.

La tour a repris du service pendant la Première Guerre mondiale, mais pas comme ouvrage de défense. Elle faisait plutôt office de centre de détention pour les déserteurs du 69e Bataillon d'infanterie canadien. Plus de 50 soldats y auraient été emprisonnés pendant plusieurs mois jusqu'à ce que leur unité soit affectée outre-mer.

La maquette de la poste de commandement de tir. Les miniatures des soldats et leur équipement peuvent être vu à l'intérieur.
Une maquette du poste de commandement de tir

Au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, la sécurité de Saint-Jean est devenue une grande source de préoccupation. Même si elle n'abritait aucune base navale, la ville possédait une importante cale sèche et servait de terminus pour les marchandises transportées par la voie ferrée.

Des batteries de tir ont donc été installées partout autour du port. Même si la tour était déjà un lieu historique national à l'époque, il a été décidé d'en faire un poste d'observation et de commandement de tir. On a donc construit au sommet de la tour une superstructure en béton de deux étages, qui est demeurée occupée par des soldats de la 3e Brigade côtière du Nouveau-Brunswick de 1941 à 1944, année où celle-ci a cessé ses activités.

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