Service féminin de la Marine royale du Canada (SFMRC)

Lieu historique national du NCSM Haida

Les femmes rejoignent officiellement la Marine royale canadienne.

Assistantes en approvisionnement du Service féminin de la Marine royale canadienne (SFMRC) travaillant à la cantine du NCSM CONESTOGA, Galt (Ontario), Canada, juillet 1943

Crédit : Capitaine de corvette Gerald T. Richardson/Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada/PA-128198

Au cours des années 1940, l’armée canadienne a commencé à recruter des femmes pour des rôles autres que le combat. Aux yeux des militaires, chaque emploi qui pouvait être occupé par une femme libérait un homme pour le combat. C’était la première fois que les femmes étaient officiellement autorisées à servir le Canada en uniforme, et plus de 50 000 femmes se sont inscrites. Les trois branches de l’armée ont monté leur propre force féminine – le Service féminin de l’Armée canadienne (CWAC), le Service féminin de l’Aviation royale du Canada (WDRCAF) et le Service féminin de la Marine royale du Canada (SFMRC). En anglais - WRCNS, prononcé Wrens. 

7 100 femmes se sont enrôlées dans le SFMRC. Inspirées du Service féminin de la Royal Navy britannique, les femmes du Wren pouvaient se former à 39 métiers. Une femme pouvait servir au Canada, aux États-Unis ou au Royaume-Uni. Contrairement aux autres services, le SFMRC est considéré comme faisant partie des forces régulières de la marine, ce qui signifie que le rang et l’autorité des officiers féminins sont égaux à ceux de leurs homologues masculins.

Le SFMRC a été dissous en août 1946. Les femmes ont été autorisées à s’enrôler au milieu des années 1950, mais elles étaient toujours cantonnées aux métiers plus traditionnels de la médecine, de la communication, de la logistique et de l’administration. En 1989, les femmes ont enfin pu occuper tous les emplois militaires, à l’exception du service à bord de sous-marins, qui ne leur a été accessible qu’en 2001.


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