Chaises rouges

Lieu historique national du Canal-de-Lachine

On vous a réservé une place!

Parcs Canada a placé plus de 200 chaises Adirondack rouges dans des emplacements paisibles et pittoresques dans les lieux les plus magnifiques du pays, dont les 6 ensembles qui se trouvent à lieu historique national du Canal-de-Lachine.

Faites une promenade en bonne compagnie, puis offrez-vous un moment d’arrêt pour prendre un autoportrait bien installé dans nos chaises rouges. Dans chaque emplacement, vous pourrez admirer le paysage et découvrir son histoire.

Comment trouver les chaises rouges au lieu historique national du Canal-de-Lachine

Tous les moyens sont bons pour partir à la recherche des chaises rouges le long des 14,5 km du canal de Lachine que ce soit à pied, à vélo... ou même en bateau!

Les chaises rouges sont à découvrir. Si certaines chaises se trouvent facilement, d’autres se cachent au bout de l’aventure.

Vous les trouverez dans les emplacements suivants :

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Emplacement Description de l’emplacement
Quais à Farine Vue sur le bassin Peel, rue de la Commune, entre la voie ferrée et l’autoroute Bonaventure.
Écluse Saint-Gabriel Sur la berge coté sud, vue le canal et la rive nord.
Place des Bassins Sur la berge du coté nord du canal et à l'est de l'écluse Saint-Gabriel.
Halte Charlevoix Situé du côté sud du canal, à l'ouest du pont Charlevoix.
Parc de l'Ancienne-cour-de-triage Situé du côté sud du canal, près de la rampe de mise à l'eau.
Parc Monk Près de l'écluse de Lachine, située sur la pointe de la berge, vue vers l'ouest du canal.

Voyez la liste des emplacements de chaises rouges au Canada

Prenez des photos dans la chaise rouge
et envoyez-les-nous au mot-clic #partagezlachaise

Souvenirs d'Oliver Jones

Transcription

Seconde série de photographies : une photo du canal asséché et sale, suivie d’une autre image montrant une vue d’usines bordant le canal et rejetant de la fumée, puis une photo du canal au début du 19e siècle avec des bateaux et des industries.

« C’était vraiment comme une poubelle. Même quand tu passais tout près du canal, y’avait une senteur. »

Retour sur Oliver Jones, vu de face, assis sur la chaise rouge.

« Vers l’âge de neuf, dix ans… j’avais des amis qui nageaient dans le canal…

Insertion d’une photo d’archive en noir et blanc du canal.

…c’était défendu dans ma famille. »

Retour sur Oliver Jones, vu de face, assis sur la chaise rouge.

« Puis quand j’ai retourné à Montréal en 80…

Insertion d’images générales filmées sur les berges du canal de Lachine : des gens qui déambulent à pied, à vélo, vue d’ensemble du lieu, etc. puis retour sur Oliver Jones, vu de face, assis sur la chaise rouge.

… je voyais tout un changement. J’étais bien bien content de savoir qu’ils ont fait quelque chose comme ça ici. On peut avoir des pique-niques avec des enfants. Puis c’est propre. Je suis très très fier. »

Oliver Jones jouant au piano en alternance avec un gros plan de ses mains qui jouent des touches sur le clavier puis retour sur lui assis sur la chaise rouge : alternance de prise de vue entre lui de face et de profil durant son témoignage.

« Ma grande sœur Liliane m’a dit que vers l’âge de trois ans, trois ans et demi, je commençais à trouver des petites tounes que j’ai entendues à la radio dans le temps…

L’autre sœur a m’a dit que n’importe quelle chose que j’ai entendu à la radio, je trouvais ça au piano.

Le temps que ma mère faisait son ouvrage dans la maison, elle dit que je pouvais deux heures là-bas en piochant… c’était le meilleur baby sitter.

Mais l’affaire la plus important pour moi c’était à mon église, qui est sur la rue Atwater et Delisle : Union United Church. J’ai fait mon premier concert là à cinq ans.

Insertion d’une photo d’archives d’Oliver Jones jeune adulte au piano.

C’était évident pour les gens que c’est ça que je ferais pour le restant de ma vie. Pas moi : moi je voulais être un joueur de baseball. Vraiment !»

Oliver Jones jouant au piano en alternance avec un gros plan sur ses mains qui jouent des touches sur le clavier. Vue de la ville de Montréal derrière et des cyclistes qui circulent sur la piste derrière.

Oliver sourit lorsqu’il termine son improvisation au piano. Cette scène conclut la vidéo.

Crédits officiels de Parcs Canada.

© Sa Majesté la reine du chef du Canada, representée par Parcs Canada, 2015.

Le célèbre jazzman montréalais Oliver Jones a pu constater l’ampleur de la transformation qu’a connue le canal de Lachine, entre le moment où il a joué ses premières notes au piano à l’âge de 3 ans, dans le quartier, et son retour à Montréal en 1980.

Souvenirs de Marc Bergevin

Transcription

(Début de la vidéo montrant les identificateurs de Parcs Canada. Début d'une musique d’introduction.

Série d’images tournées aux abords du lieu historique national du Canal-de-Lachine à Montréal au matin: vue sur le centre-ville de Montréal, un cycliste, une passerelle, des portes d’écluse, l’écoulement de l’eau dans le canal. Sur une séquence présentant des chaises rouges, le titre « Le canal de Lachine vu par Marc Bergevin - Directeur général des Canadiens de Montréal » apparaît puis disparaît, puis le sous-titre: « Retour aux sources », apparaît puis disparaît.

Marc Bergevin est assis dans une chaise rouge de style Adirondack sur le bord du Canal-de-Lachine et le centre-ville de Montréal est en arrière-plan.

« Ma mère elle a, euh, son premier emploi et le seul d’ailleurs, euh, elle a été, euh, probablement quand j’étais arrivé en secondaire 1. Alors, euh, elle travaillait sur, euh, la rue Saint-Ambroise, en face du château Saint-Ambroise, et euh. Je me souviens à l’époque j’étais un peu, euh, j’étais proche de ma mère, puis j’avais une petite crainte qu’il lui arrive quelque chose parce qu’elle prenait le pont des trains, »

Une image du pont CN du Port apparaît puis disparaît pendant que Marc Bergevin s’adresse à la caméra :

« qui était en face, un peu à l’ouest du marché Atwater. Alors, euh, »

Retour sur Marc Bergevin assis sur la chaise rouge :

« j’aimais mieux quand elle prenait le pont Charlevoix. »

Une image de la ville de Montréal avec son reflet dans l’eau du Canal-de-Lachine apparaît puis disparaît pendant qu’il poursuit son discours :

« Je trouvais que c’était plus, euh, sécuritaire. »

Une image de Marc Bergevin de dos regardant vers le canal apparait puis disparaît pendant qu’on entend sa voix dire à la caméra.

« Mon père était, euh, était, euh, pompier à Montréal pendant 30 ans. Alors, euh, à l’époque il y avait une caserne ben elle ; est encore sur là… »

Retour sur Marc Bergevin assis sur la chaise rouge :

« à Saint-Henry, la 23. Puis il a été stationné là pendant plusieurs années. Il y en avait une ici pas loin à Pointe-Saint-Charles, mais aujourd’hui elle n’est plus là. »

Une image avec des autos circulant sur un pont traversant le canal dans les années 50 apparaît puis disparait, puis une vieille image de l’usine Stelco apparait puis disparait, suivi d’une troisième image du Canal-de-Lachine à cette même époque apparaît puis disparaît pendant que Marc Bergevin poursuit son récit :

« Son premier ouvrage à Montréal était, euh, la Stelco qui était sur, euh, sur Charlevoix. Juste ici sur du côté Saint-Henry. »

Retour sur Marc Bergevin assis sur la chaise rouge:

« Puis à l’époque, écoute, y’avait 19 ans. Mon père est né en 28. Alors, on est du quartier depuis de nombres années. »

Une image de Marc Bergevin de dos fixant le canal puis se retournant pour marcher apparait puis disparaît pendant qu’on l’entend faire la déclaration suivante :

« J’ai quitté Montréal en 84, »

Retour sur Marc Bergevin assis sur la chaise rouge:

« plus exactement le quartier Pointe-Saint-Charles en 82, alors une absence d’à peu près 30 ans. Puis, euh, revenir ici pour moi c’est important. Écoute, premièrement pour mon travail, c’est près le Centre Bell qui est juste ici. »

Le plan de la caméra s’éloigne et Marc Bergevin pointe vers le centre-ville de Montréal, on revient à un plan rapproché.

« Puis aussi Brossard qui est soit le Pont Champlain ou le Pont Victoria. »

Retour sur Marc Bergevin assis dans la chaise.

« Et aussi je me sens bien ici, j’ai de la famille, j’ai des cousins qui est encore à Pointe-Saint-Charles. Puis écoute tu reviens à tes sources. C’est un endroit que j’me sens à l’aise. Puis avec l’aménagement du Canal-de-Lachine, c’est un endroit qui est l’fun, tu vois toutes les pistes cyclables puis c’est un endroit que j’me sens bien. Puis le marché Atwater qui est pas loin aussi. Alors pour moi, »

Une image de Marc Bergevin, de côté, appuyé sur une clôture bordant le Canal-de-Lachine apparait pendant qu’on entend sa voix et on note le retour de la musique d’introduction :

« c’est un endroit l’fun à habiter. La plus belle vue de la ville de Montréal est du Canal-Lachine. »

Une image de Marc Bergevin de dos regardant le canal avec le centre-ville en arrière-plan apparait pendant que la voix de ce dernier déclare à la caméra :

« Tu vois la montagne, tu vois le Centre Bell, tu vois les édifices, »

Retour sur Marc Bergevin assis sur la chaise rouge:

« tu vois l’eau du canal. Personnellement, la plus belle vue de la ville de Montréal est ici sur le bord du Canal-de-Lachine. »

Crédits officiels de Parcs Canada. Fin de la musique.)

© Sa Majesté la reine du chef du Canada, representée par Parcs Canada, 2015.

Confortablement installé dans une chaise rouge de Parcs Canada, l'ancien directeur général des Canadiens de Montréal, Marc Bergevin, se rappelle l’histoire de sa famille dans le quartier du canal de Lachine et évoque les raisons qui l’ont amené à y revenir après une absence de 30 ans.

L’origine des chaises rouges de Parcs Canada

En 2011, nos amis du parc national du Gros Morne ont eu l’idée de placer des ensembles de chaises Adirondack dans des endroits moins connus et magnifiques du parc, en invitant les visiteurs à les découvrir et à en parler dans les médias sociaux. Aujourd’hui, les chaises rouges emblématiques se trouvent dans une centaine d’emplacements administrés par Parcs Canada.

Où vivrez-vous votre prochain moment chaise rouge?

Lightbulb Le saviez-vous?

Les chaises rouges de Parcs Canada sont fabriquées à partir de plastiques entièrement récupérés de sites d’enfouissement au Canada.

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