Rapport annuel 2019-2020

Évaluation annuelle

Chaque année, vingt-quatre évaluations d’impact choisies de façon aléatoire sont évaluées afin de déterminer dans quelle mesure elles répondent aux résultats attendus selon la Directive sur l’évaluation d’impact de Parcs Canada, à savoir l’efficacité, l’efficience et la conformité.

Faits saillants :

• Le bon processus d’évaluation d’impact était retenu.
• Les évaluations d’impact de base étaient rédigées de manière efficace.
• La conformité aux politiques et aux lois est élevée, avec certains écarts.
• La qualité de l’écriture des évaluations d’impact de base doit être améliorée.

Principales recommandations :

• Créer et donner une formation sur la façon de rédiger les évaluations d’impact de base.
• Réviser le modèle des évaluations d’impact de base afin de combler les écarts.

Faits saillants :

• L’importance de la surveillance environnementale a été confirmée par le fait que, dans 51 % des cas, des rajustements aux mesures d’atténuation sont habituellement ou toujours nécessaires.
• Les outils et la formation de Parcs Canada qui existent déjà sont utilisés et bien appréciés.
• La majorité des répondants se sentent en confiance pour suggérer des rajustements aux mesures d’atténuation sur le terrain.
• Il existe une confiance dans l’établissement des exigences de surveillance relativement aux projets.
• Les signalements relatifs à des mesures d’atténuation qui ne fonctionnent pas ou qui ne sont pas suivies sont généralement ou toujours résolus de manière satisfaisante (dans 80 % des cas) lorsqu’ils sont portés à l’attention du gestionnaire de projet.
• La majorité des répondants établissent le degré de surveillance requis en exerçant leur jugement professionnel plutôt qu’en adoptant une approche formelle, et cette question n’est pas toujours discutée avec leur superviseur.
• La reconnaissance du rôle de l’agent de surveillance environnementale, y compris de son importance, est nécessaire à la réussite du projet.
• Il est essentiel de préciser les rôles liés à la surveillance à tous les niveaux.
• Les difficultés entourant la communication et la prise de décisions constituent un thème récurrent.
• Il existe des incohérences et des lacunes dans la façon de documenter et de consigner les résultats de la surveillance dans les dossiers de projet.
• La diligence est de mise en ce qui concerne la santé et la sécurité au travail et le harcèlement :
• La plupart des répondants ont été informés des risques pour la sécurité sur un site de projet et se sentent en sécurité, mais il existe des questions de santé mentale qui doivent être abordées.
• Les employés de Parcs Canada sont victimes de diverses formes de harcèlement principalement de la part du public, notamment des entrepreneurs (79 %), mais aussi de la part de collègues de travail et de leurs supérieurs.
• Les agents de surveillance environnementale signalent un niveau de harcèlement plus élevé que les autres employés du gouvernement fédéral.
• Les répondants se disent moins satisfaits de la façon dont les questions liées au harcèlement sont résolues comparativement aux autres employés du gouvernement fédéral.

Principales recommandations :

• Diffuser les résultats dans l’ensemble de l’Agence, y compris auprès des gestionnaires de projets et de biens, des responsables de la conservation des ressources et des cadres supérieurs, afin de faire valoir le rôle de la surveillance environnementale et la nécessité de résoudre les problèmes de harcèlement.
• Réviser les formulaires d’évaluation d’impact pour inclure plus de détails sur la nécessité des activités de surveillance environnementale et le niveau de surveillance requis pour les projets.
• Créer un système de surveillance environnementale numérique afin de consigner les résultats plus efficacement sur le terrain.
• Préparer et offrir une formation sur le nouveau système et les rôles liés à la surveillance environnementale.
• Trouver des solutions pour éviter que le personnel de Parcs Canada soit victime de harcèlement de la part des entrepreneurs.