Rencontrez Madeline Trottier

Parc national Jasper

Madeline Trottier 

Quel est le titre de votre poste?

Agente de gestion des ressources au sein de l’équipe de rétablissement du caribou

Quand êtes-vous venue à Jasper pour la première fois?

Je suis une visiteuse assidue du parc national Jasper depuis mon arrivée dans l’Ouest en 2019, et j’ai déménagé ici en septembre 2022.

Quel a été votre parcours scolaire/professionnel?

Depuis mon enfance, j’ai toujours eu une forte affinité pour la science et l’écologie, et dès la fin de mes études secondaires, j’ai commencé à travailler pour le ministère des Richesses naturelles et des Forêts (MRNF) de l’Ontario comme stagiaire d’été en gestion des ressources. J’ai amorcé mes études de premier cycle dans un programme d’archéologie à l’Université Trent, mais après un an, je suis revenue à mes racines et je me suis inscrite à un programme de biologie. Tout au long de mes études de premier cycle, j’ai travaillé pour le MRNF de l’Ontario à divers postes de technicienne pendant l’été, y compris dans les domaines des permis d’utilisation des terres et des relevés de chauves-souris à divers endroits en Ontario.

J’ai aussi occupé quelques postes de bénévole pendant mes études de premier cycle, pour lesquels j’ai participé à des relevés de toutes sortes d’espèces (wapitis, orignaux, faucons pèlerins, oiseaux nicheurs, reptiles et amphibiens) et contribué à la gestion des collections pour le Centre d’information sur le patrimoine naturel. J’ai également pris part bénévolement à un certain nombre de projets d’étudiants de deuxième cycle, ce qui m’a amenée à travailler comme technicienne dans un laboratoire de l’Université Trent où l’on étudiait les reptiles et les amphibiens. J’ai réalisé un projet de thèse de quatrième année avec le même laboratoire étudiant la réponse fonctionnelle de la salamandre maculée. J’ai obtenu un baccalauréat ès sciences (avec distinction) en 2018.

À partir de là, j’ai travaillé pour le MRNF de l’Ontario en tant que technicienne de la faune dans le cadre d’un projet de surveillance d’espèces multiples, avant de déménager à Edmonton pour entreprendre un projet de maîtrise à l’Université de l’Alberta. J’ai étudié l’écologie comportementale de la harde de wapitis du ranch Ya Ha Tinda pendant trois ans, tout en travaillant comme technicienne dans le cadre du projet de surveillance à long terme du wapiti du ranch Ya Ha Tinda mené conjointement par les universités de l’Alberta et du Montana. Par la suite, j’ai travaillé pendant quelques mois comme biologiste pour une société d’experts-conseils avant d’être embauchée à Parcs Canada au sein de l’équipe de rétablissement du caribou.

Quelles tâches accomplissez-vous à Parcs Canada?

Je travaille sur le terrain pour le programme de surveillance du caribou, ce qui signifie que j’ai passé une bonne partie de l’hiver à organiser et à effectuer des travaux sur le terrain pour appuyer le volet scientifique du programme, et je passe l’été à planifier et à analyser les données recueillies dans le cadre des travaux sur le terrain. Une grande partie de ces travaux de surveillance du caribou consiste à ramasser des échantillons d’excréments, ce qui signifie que je passe aussi beaucoup de temps au laboratoire à prélever des morceaux de ces échantillons. Nous utilisons un certain nombre d’outils différents pour recueillir des données, y compris des colliers GPS, des appareils photo actionnés par le mouvement et des relevés aériens, qui contribuent tous à nous informer de l’état du caribou dans le parc national Jasper et des conditions écologiques auxquelles il fait face.

Que diriez-vous à une fillette de dix ans qui s’intéresse à la science?

Sois curieuse à propos de tout ce qui se passe autour de toi, et continue de l’être au fil des années! Il y a tellement de richesse à découvrir dans le monde quand on passe un peu de temps à se renseigner sur les écosystèmes dans lesquels nous vivons. Reste ouverte aux occasions qui se présentent, car cela peut t’amener à te découvrir des passions dont tu ne connaissais même pas l’existence et à entreprendre une carrière dans laquelle tu seras vraiment heureuse. Il peut parfois être difficile de s’engager sur la voie de la science, mais il est infiniment gratifiant de satisfaire cette curiosité et de contribuer à notre compréhension du monde naturel. Il y a aussi une communauté incroyable de femmes dans le domaine des sciences qui peuvent apporter leur soutien. Je suis reconnaissante et honorée d’avoir travaillé et de continuer à travailler avec tant de femmes scientifiques extraordinaires tout au long de ma vie. Elles m’ont appris à être forte, à m’intéresser à différentes choses, à être passionnée, à aimer ce que je fais et à m’amuser à le faire!

Date de modification :