Limites de prises et de possession

Parc national Kootenay

Parcs nationaux des montagnes de l'Alberta et de la Colombie-Britannique

La limite de possession est de zéro pour de nombreuses espèces indigènes. Vous devez identifier correctement vos prises. Si vous n’êtes pas certain de l’espèce que vous avez prise, remettez le poisson à l’eau immédiatement.


Espèce Limite
Toutes les espèces non mentionnées ci-dessous 0
Touladi dans le réservoir Minnewanka 2
Toutes les autres espèces - Parcs nationaux Banff, Yoho et Kootenay 0
Ombre arctique, truite arc-en-ciel, truite brune, omble de fontaine, touladi, grand brochet, ménomini de montagnes, grand corégone
- Parcs nationaux Jasper, Lacs-Waterton, Mont Revelstoke et Glaciers
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Grand corégone et ménomini de montagnes - Parc national Jasper dans le Lac Beauvert 0

Truite fardée versant de l'ouest du parc national Jasper et du parc national Lacs-Waterton* - lac Cameron, lac Alderson, lacs Carthew, lacs Lineham, lac Lone.

*Parc national Lacs-Waterton – Toutes les autres eaux du parc où la limite est de zéro (0).

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Truite fardée versant de l'ouest - Tous les autres parcs 0
Limite quotidienne de prises et de possession 2

Lorsqu’un poisson a été fileté, on considère deux filets pour un poisson.

Il est interdit :


Aidez les poissons remis à l'eau à survivre

Tournis des truites

Un parasite microscopique est en train de ravager les populations de truites et de saumons dans les États du Montana, de l’Utah et du Colorado. Ses spores infectieux peuvent survivre dans des eaux boueuses jusqu’à 30 ans.

Si vous pêchez dans les eaux américaines, vous représentez un risque. Comme les spores se propagent d’un cours d’eau à l’autre en se fixant à l’équipement de pêche.

Veuillez bien laver vos cuissardes, la coque de votre embarcation et tout autre équipement avant d’aller pêcher dans un autre bassin hydrographique.

Voici quelques suggestions pour donner aux poissons remis à l’eau toutes les chances possibles de survie :

  1. Évitez de trop « taquiner » le poisson. Un poisson épuisé a moins de chances de survivre lorsqu’il est relâché. N’oubliez pas de toujours faire remonter le poisson à la surface très lentement, sinon, sa vessie gazeuse pourrait se déchirer et le poisson mourrait. 
  2. Gardez le poisson dans l’eau en tout temps quand vous le manipulez et quand vous le relâchez. 
  3. Manipulez le poisson avec les mains nues, en les gardant mouillées. Ne mettez pas les doigts dans les branchies et ne serrez pas le poisson pour éviter de le blesser. 
  4. Enlevez doucement l’hameçon à l’aide d’une pince à becs pointus. Plutôt que de tirer sur un hameçon profondément engagé, coupez la ligne. Avec le temps, l’hameçon va se désagréger.  
  5. Une fois l’hameçon décroché ou la ligne coupée, maintenez le poisson dans l’eau et faites-le bouger doucement dans un mouvement de va-et-vient pour faire passer l’eau dans les branchies et réanimer le poisson. En eaux vives, placez le poisson en direction amont. Lorsqu’il commence à se débattre, relâchez-le. 
  6. Si le poisson saigne beaucoup, il ne survivra probablement à une remise à l’eau. Tuez-le et incluez-le dans vos prises, si cela est permis. Remettez à l’eau tout poisson d’une espèce dont la possession est interdite.
  7. Pour faciliter le dégagement, on recommande l’utilisation d’hameçons sans ardillon. Les ardillons peuvent être serrés contre la tige à l’aide d’une pince à becs pointus. 
  8. Les hameçons à crochet simple sont recommandés pour faciliter la remise à l’eau des poissons. 
  9. Les truites pêchées dans des eaux de plus de 18° C ont moins de chances de survivre à la capture et à la remise à l’eau. Songez à ne pas pêcher à la ligne pendant les périodes de temps exceptionnellement chaud.

Avis - Consommation de poisson (mercure)

Le mercure est une toxine qui peut nuire à la santé humaine. Il peut provenir de sources naturelles (ex. : sols et sédiments) ou de sources extérieures (ex. : transport atmosphérique). Il peut remonter la chaîne alimentaire et ainsi se trouver en de fortes concentrations chez les gros prédateurs. Des concentrations élevées de mercure ont été décelées dans le poisson de certains lacs des parcs nationaux des Rocheuses. Parcs Canada, de concert avec Santé Canada, a établi des lignes directrices en matière de consommation pour les enfants et les femmes en âge de procréer (voir le tableau 1).

Tableau 1 : Lignes directrices en matière de consommation
Femmes en âge
de procréer
Enfants de
moins de 15 ans
Lac Espèce Nombre de portions
de 113 g**
Nombre de portions
de 70 g**
Lac Patricia (PNJ) et lac Sassenach (PNLW) Touladi 4 par mois 3 par mois
Lacs Waterton Grand corégone 4 par mois 3 par mois
Lignes directrices préventives pour la consommation de poisson de sport issu de lacs non mentionnés Poisson de sport — toutes les espèces 4 par mois 3 par mois

** Une portion de 100 g correspond à peu près à la grosseur d’un paquet de cartes de dimension standard. 


Pour en savoir plus;

Parc national Banff : 403-762-1550
Courriel : banffinfo@pc.gc.ca  

Parcs nationaux Yoho et Kootenay : 250-343-6108
Courriel : llyk.aquatics@pc.gc.ca

Parc national Jasper : 780-852-6176
Courriel : jasperinfo@pc.gc.ca

Parc national des Lacs-Waterton : 403-859-5133
Courriel : waterton.info@pc.gc.ca

Parcs nationaux du Mont-Revelstoke et des Glaciers : 250-837-7500
Courriel : mrg.information@pc.gc.ca

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