Évaluation de l’état du parc (2018)

Parc national Kootenay

Table des matières


Sommaire des indicateurs

D’après les données de surveillance d’une série nationale d’indicateurs. Les « évaluations de l’état » servent à communiquer l’état général des principaux aspects du parc. Ces évaluations ont lieu tous les 10 ans et visent à faciliter le choix des principaux enjeux de gestion qui devront être abordés dans le prochain plan directeur.

Sommaire des indicateurs
Section Paramètres Cotes des indicateurs
Biens bâtis Bâtiments Passable
Barrages Sans objet
Fortifications Sans objet
Routes Mauvais
Ouvrages aquatiques Sans objet
Chemins Passable
Ponts routiers Passable
Installations visiteurs Passable
Intégrité écologique Forêt Bon
Toundra Bon
Zones arbustives Sans objet
Milieux humides Sans objet
Prairies Sans objet
Eau douce Mauvais
Zones côtières / marines Sans objet
Glaciers Sans objet
Ressources culturelles
Sites archéologiques Non coté
Bâtiments et ouvrages de génie Non coté
Éléments du paysage Non coté
Objets Passable
Relations externes Promotion Bon
Soutien Bon
Relations avec les Autochtones  Partenariats Sans objet
Accessibilité Sans objet
Respect Sans objet
Intégrationdu savoir traditionnel Sans objet
Soutien Sans objet
Expérience du visiteur Fréquentation Bon
Appréciation Passable
Apprentissage Bon
Satisfaction Passable

Indicateurs de l’intégrité écologique

Sommaire

Sept des 12 paramètres évalués ont reçu la cote « bon », trois ont reçu la cote « passable », et deux la cote « mauvais ». Aucun de ces paramètres n’indique une détérioration. Le programme de surveillance de l’intégrité écologique à long terme du parc national Kootenay a considérablement évolué depuis la dernière évaluation de l’état du parc, en 2008. Les changements apportés visaient à uniformiser les indicateurs nationaux et à permettre une évaluation plus approfondie. Il en découle cependant qu’il est possible d’établir des tendances pour sept des 15 paramètres et pour deux des trois indicateurs seulement. Trois paramètres n’ont pas été cotés par manque de données. Aucune tendance n’est présentée pour l’indicateur de la toundra en zone alpine, car il n’y a pas d’évaluation antérieure avec laquelle établir une comparaison.  


Forêt

Forêt
Indicateurs
Cotes des indicateurs Tendance\état
Sommaire Bon Amélioration
Catégorie d’état de zones brûlées
Passable Amélioration
Végétation non indigène
Passable Non coté
Oiseaux terrestres
Bon Non coté
Présence de mammifères
Bon Stabilité
Corridors fauniques hivernaux
Non coté
Non coté
  • L’état des zones brûlées est jugé passable en raison des décennies d’activités de lutte contre le feu qui ont altéré les écosystèmes forestiers. Bien que des progrès aient été accomplis pour restaurer le cycle naturel du feu, les effets à long terme de cette lutte systématique contre les incendies ne peuvent être résorbés en 10 ans, soit la période d’évaluation.
  • L’état des plantes non indigènes de la forêt est jugé passable. D’importants efforts ont été investis dans le contrôle de la végétation non indigène.

Toundra

Toundra
Indicateurs
Cotes des indicateurs Tendance\état
Sommaire Bon Non coté
Végétation non indigène Bon Non coté
Abondance relative des espèces aviaires
Bon Non coté
Étendue de la zone alpine
Non coté Non coté
Gros mammifères écosensibles (chèvre)
Non coté Non coté
Petit mammifère vivant exclusivement en milieu alpin (pica)
Bon Stabilité

Eau douce

Eau douce
Indicateurs
Cotes des indicateurs Tendance\état
Sommaire Mauvais
Non coté
Connectivité
Mauvais
Stabilité
Présence d’amphibiens
Bon Amélioration
Indice des poissons de lac
Mauvais
Stabilité
Qualité de l’eau
Bon Stabilité
Indice des poissons de ruisseau
Passable Non coté
  • L’état général des milieux d’eau douce est jugé mauvais. Ce mauvais état est attribuable à la connectivité de ces milieux, qui est également jugée médiocre du fait de la conception et de l’emplacement inadéquats d’anciens ponceaux et de deux paramètres de la biodiversité des poissons, que l’ensemencement avec des espèces non indigènes par le passé a dégradée. 
  • Certains ponceaux problématiques ont été remplacés, mais il reste de nombreux obstacles au passage du poisson qu’il faudra abattre.
  • L’état des poissons lacustres est médiocre, car six (6) des 11 lacs (55 %) du parc abritent des espèces non indigènes. Or, pour obtenir la cote « passable », il faut que 50 % à 70 % des lacs soient sans poissons non indigènes et pour obtenir la cote « bon », plus de 70 % des lacs doivent ne pas en contenir. Certains écosystèmes lacustres naturellement sans poissons, que l’ensemencement de poissons non indigènes a détériorés, ont fini par se vider de leurs populations, ce qui a contribué à améliorer leur état de santé.
  • L’indice des poissons de ruisseau est passable. Pour obtenir la cote « bon », les bassins hydrologiques doivent contenir uniquement des poissons indigènes. La cote « passable » est attribuée lorsque le nombre de poissons indigènes est supérieur à celui des espèces non indigènes. La cote « mauvais » est attribuée lorsqu’au contraire, la population non indigène est supérieure à la population indigène. Or, tous les bassins hydrologiques du parc abritent des poissons non indigènes. Six de ces bassins sont dans un état passable et trois sont dans un état médiocre.
  • Depuis la dernière évaluation de l’état du parc, l’indicateur des écosystèmes aquatiques (réintitulé « eau douce ») et la plupart des paramètres qui s’y rattachent ont changé. Ces changements permettent d’obtenir des données plus justes sur l’état global des milieux d’eau douce du parc. La qualité globale de l’eau est jugée bonne et stable dans la majeure partie du parc. Toutefois, comme ces changements sont survenus pendant la période d’évaluation de 10 ans, nous manquons de données pour établir une tendance générale.

Note : L’annexe 1 présente les indicateurs des espèces en péril.
Sources : Centre d’information sur les écosystèmes de Parcs Canada. Les objectifs, les méthodes, les analyses et les résultats de chaque paramètre sont présentés dans le résumé technique du rapport de 2018 sur l’état du parc national Kootenay.

Indicateurs des ressources culturelles

Sommaire

Des ressources culturelles variées témoignent de l’occupation humaine du PNK au cours de plusieurs siècles. On y trouve notamment des sites archéologiques, des bâtiments patrimoniaux ainsi que des objets archéologiques et historiques. 

Cultural Resources
Indicateurs
Cotes des indicateurs Tendance\état
Sites archéologiques
Passable Non coté
Bâtiments et structures
Non coté Non coté
Paysages et caractéristiques du paysage
Non coté Non coté
Objets (historiques)
Non coté Non coté
Objets (archéologiques)
Passable Stabilité

Sites archéologiques

  • Il y a 104 sites archéologiques connus dans le PNK.
  • Au besoin, certains de ces sites font l’objet de mesures de surveillance, principalement en cas de projets de développement ou de menaces liées à la dynamique du paysage telles que l’érosion des berges. La cote « passable » attribuée à ce paramètre est fondée sur un jugement professionnel éclairé, la plupart de ces sites n’ayant pas encore fait l’objet d’une surveillance en bonne et due forme.

Bâtiments et structures

  • Le parc abrite deux édifices fédéraux du patrimoine. Le chalet des gardes du parc du lac Floe (reconnu) a récemment été restauré et est dans un bon état. L’Aquacourt à Radium Hot Springs (classé) est dans un état passable, mais d’importants travaux de restauration sont en cours.
  • Ces bâtiments n’ont pas été officiellement évalués par des spécialistes du patrimoine chargés de confirmer l’état de leurs éléments à caractère patrimonial. Par conséquent, l’indicateur connexe n’est pas coté.

Paysages et caractéristiques du paysage

  • Les paysages culturels et les caractéristiques du paysage du parc n’ont pas été officiellement répertoriés. En conséquence, cet indicateur ne s’applique pas pour le moment.

Objets

  • Le caractère patrimonial de la plupart des objets historiques trouvés dans le parc n’a pas été évalué officiellement. Par conséquent, le paramètre connexe n’est pas coté pour le moment.
  • La collection d’objets archéologiques du PNK regroupe 3 945 artefacts. D’après une évaluation réalisée en 2017, 76 % de ces objets sont en bon état et 24 % sont dans un état passable.  
     

Source : Maximo, 2018.
Rapport d’évaluation de l’état (Hickey et coll., 2017)

Indicateurs des relations externes

Sommaire

Les relations externes englobent les programmes d’information grand public, les partenariats, la mobilisation des parties prenantes et la présence sur le Web et dans les médias sociaux. Que ce soit pour sensibiliser des Canadiens qui ne visiteront peut-être jamais le PNK ou pour informer les visiteurs éventuels sur le parc et la préparation de leur séjour, l’Agence Parcs Canada tâche de toucher les Canadiens dans leur milieu de vie et de travail pour leur faire découvrir le patrimoine naturel et culturel du Canada.

Les indicateurs des relations externes étant relativement nouveaux, il est impossible d’établir une comparaison directe avec le dernier rapport sur l’état du parc (2008). Nous avons donc plutôt utilisé les statistiques de 2015-2016.   

Relations externes
Indicateurs
Cotes des indicateurs Tendance\état
Promotion (diffusion - échanges)
Bon Amélioration
Soutien (heures de bénévolat) Bon Amélioration

Diffusion externe

Relations externes
Indicateurs
2017-2018 Changement depuis 2016-17

Échanges lors des activités*  

191,966 +39%

*Activités à Calgary, Vancouver et Toronto et expositions itinérantes dans la région

Le personnel de l’Agence participe à diverses activités à Calgary, à Vancouver et à Toronto pour faire connaître le PNK dans ces villes. Au total, 191 966 échanges avec le public ont eu lieu en 2017-2018, comparativement à 250 928 en 2016-2017 et à 137 555 en 2015-2016.

Une exposition permanente au musée Science World at Telus (Vancouver) et une exposition itinérante en Alberta ont permis à l’Agence de toucher de nouveaux publics dans les villes. Parcs Canada s’est associé à des agences de tourisme locales pour trouver des possibilités de collaboration.

Selon l’enquête de satisfaction auprès des visiteurs des parcs nationaux du Canada de 2017, 80 % des nouveaux visiteurs ont dit être attachés aux parcs nationaux. Les campagnes de promotion et les activités de diffusion externe ont contribué à améliorer le taux d’appréciation des Canadiens et leur connaissance des lieux administrés par Parcs Canada et à s’assurer leur soutien à l’égard du mandat de l’Agence.  


Bénévoles

Bénévoles
Indicateurs
2016-2017 Changement depuis 2015-16

Heures de bénévolat

520 +56%

Le bénévolat offre aux Canadiens un moyen concret de découvrir les parcs nationaux tout en s’investissant dans des projets qui leur tiennent à cœur. Des bénévoles prennent part aux randonnées guidées des schistes argileux de Burgess au glacier Stanley, aux programmes de contrôle de la végétation non indigène, aux relevés fauniques de même qu’au programme des hôtes de terrains de camping.

Au cours de l’exercice 2016-2017, 20 bénévoles ont travaillé un total de 520 heures dans le parc.


Présence dans les médias sociaux et numériques

  • Au cours des dernières années, l’activité s’est intensifiée sur toutes les plateformes des médias sociaux du PNK, en anglais comme en français. Le nombre de réactions dans ces médias a augmenté de 20 % à 125 % (selon la plateforme) depuis 2015-2016.
  • Depuis 2015-2016, le nombre de visites et de pages vues sur le site Web a augmenté en moyenne de 37 %.
     

Sources : Données sur le bénévolat et les partenariats de l’équipe de diffusion externe PNK (2017-2018).
Statistiques de l’auditoire de Facebook, Hootsuite Analytics de 2015 à 2018.
Les statistiques Web de 2015 à 2018 sont tirées d’Urchin et de Google Data Studio.

Indicateurs des relations avec les Autochtones

Sommaire

La Nation Ktunaxa a des liens ancestraux avec les terres du PNK. Elle comprend quatre collectivités de la bande des Ktunaxa, en Colombie-Britannique, et cinq collectivités de la Nation Secwepemc (Pespesellkwe). Le personnel du parc est également en contact avec la Nation métisse de la Colombie-Britannique.

Parcs Canada travaille depuis peu à bâtir des relations avec ces groupes et à comprendre leur histoire, leurs intérêts et leurs perspectives. Les indicateurs et les paramètres servant à évaluer la relation entre Parcs Canada et les peuples autochtones devraient être choisis de manière concertée et reposer sur une compréhension et une évaluation communes de ce qui revêt de l’importance pour les deux parties. Les indicateurs et les paramètres énumérés ci-contre n’ont pas encore fait l’objet de discussions avec les groupes concernés. Il serait donc prématuré de leur attribuer une cote à ce stade.

Cependant, les choses ont avancé; Parcs Canada et divers groupes autochtones ont pris part à plusieurs activités communes et des liens ont commencé à se tisser. Par exemple : 

Partenariats avec les Autochtones

Partenariats
Indicateurs
Cotes des indicateurs Tendance\état
Collaboration des Autochtones à la planification et à la gestion des lieux patrimoniaux
Non coté Non coté
Collaboration des Autochtones à l’exploitation des lieux patrimoniaux
Non coté Non coté

L’Agence (parcs Yoho, Kootenay, Mont-Revelstoke et des Glaciers) est en train de négocier individuellement des ententes de travail avec la Nation Ktunaxa et cinq bandes de la Nation Secpwepemc. Une fois conclues, ces ententes aideront à resserrer les relations et définiront la contribution respective des parties à l’administration du parc dans l’intérêt supérieur de tous. Elles permettront en outre d’encadrer les discussions sur diverses questions comme l’accessibilité, le savoir ancestral et le soutien des peuples autochtones.  


Accessibilité des Autochtones

Accessibilité
Indicateurs
Cotes des indicateurs Tendance\état
Accès des partenaires autochtones aux activités traditionnelles et aux terres ancestrales des lieux patrimoniaux
Non coté Non coté

Respect mutuel

Respect mutuel
Indicateurs
Cotes des indicateurs Tendance\état
Volonté des membres de l’équipe à établir une confiance, une compréhension et un respect mutuels avec nos partenaires autochtones
Non coté Non coté
Étendue de la réconciliation avec les collectivités autochtones locales
Non coté Non coté

Depuis cinq ans, le personnel du parc se réunit avec ses partenaires autochtones pour tisser des liens autour de leurs intérêts communs. En août 2016, une sortie éducative dans les parcs nationaux Kootenay et Yoho a été organisée avec des membres des bandes Shuswap et Splatsin et une sortie semblable a été organisée avec des membres de la bande Shuswap dans le PNK en 2018.   


Intégration du savoir ancestral

Savoir ancestral
Indicateurs
Cotes des indicateurs Tendance\état
Intégration du savoir ancestral
Non coté Non coté
Utilisation des langues autochtones
Non coté Non coté

Soutien des collectivités autochtones

Soutien
Indicateurs
Cotes des indicateurs Tendance\état
Possibilités économiques s’offrant aux Autochtones
Non coté Non coté
Renforcement des capacités des Autochtones
Non coté Non coté

Plusieurs projets ont été réalisés en concertation avec les peuples autochtones, dont les plans d’action pour les espèces en péril et le projet d’élargissement de l’autoroute Transcanadienne à la hauteur du parc national Yoho. Une séance de formation sur l’approvisionnement a également eu lieu en 2017, de même qu’une étude culturelle des travaux nécessaires dans des lieux donnés.   

 

Indicateurs de l’expérience du visiteur

Sommaire

Les chiffres donnés pour l’expérience du visiteur sont fondés sur les données de fréquentation normale de Parcs Canada et le sondage réalisé dans le cadre du programme d’information sur les visiteurs (PIV) au parc national Kootenay en 2018. Un sondage réalisé dans le cadre du PIV en 2011 n’a pas pu être utilisé à cause d’un faible taux de réponse. Pour cette raison, les chiffres ne permettent pas d’établir des tendances. 

Visites

Visites
Indicateurs
Cotes des indicateurs Tendance\état

Fréquentation (visite-personne)

2011-12: 427,128

2017-18: 531,009

Bon Amélioration

Cet indicateur a obtenu la cote « bon » parce que la fréquentation a continué d’augmenter.

Entre 2011-2012 et 2017-2018, les visites ont augmenté de 23,7 %, dépassant les cibles du plan directeur de 3 % par an pour la période de six ans. 


Agrément

Agrément
Indicateurs
Cotes des indicateurs Tendance\état
Sommaire Passable Non coté
Visite appréciée - 95% Bon Non coté
Niveau de satisfaction à l’égard des services offerts - 87% Passable Non coté
Niveau de satisfaction à l’égard des activités offertes - 86% Passable Non coté
Niveau de satisfaction à l’égard de la passion affichée par le personnel - 86% Passable Non coté
Niveau de satisfaction à l’égard de l’état des installations - 85% Passable Non coté

Les visiteurs interrogés en 2018 ont indiqué un niveau de satisfaction élevé en ce qui concerne l’agrément, bien que certains indicateurs étaient inférieurs à 90 %, seuil pour obtenir la cote « bon ».


Apprentissage

Apprentissage
Indicateurs
Cotes des indicateurs Tendance\état
Le visiteur a appris quelque chose - 61% Bon Non coté

Satisfaction

Satisfaction
Indicateurs Cotes des indicateurs Tendance\état
Sommaire Passable Non coté
Niveau de satisfaction global - 93% Bon Non coté
Satisfaction quant à l’information reçue avant la visite - 82% Passable Non coté
Niveau de satisfaction à l’égard du rapport qualité-prix - 83% Passable Non coté

La satisfaction globale en ce qui concerne les visites dans le parc était très élevée; cependant, le niveau de satisfaction était moindre en ce qui concerne l’information reçue avant la visite et le rapport qualité-prix.

Données de Parcs Canada sur l’affluence : année financière 2016-2017
Programme d’information sur les visiteurs : 2018.

Indicateurs des biens bâtis

Biens bâtis
Indicateurs Cotes des indicateurs Tendance\état
Bâtiments - de tous genres Passable Non coté
Barrages - barrages à risque élevé, barrages à risque important
Non coté Non coté
Fortifications - de tous genres Non coté Non coté
Autoroutes Mauvais
Non coté
Structures maritimes - Écluses, bers roulants, murets, quais et jetées
Non coté Non coté
Chemins - Chemins panoramiques et chemins d’accès aux installations pour visiteurs
Passable Non coté
Ponts routiers - Ponts routiers, ponts-canaux, ouvrages de franchissement
Passable Non coté
Installations pour visiteurs - Terrains de camping, aires de fréquentation diurne, sentiers, terrains de stationnement, passerelles et ponts de sentiers
Passable Non coté

Sommaire

L’évaluation portait sur 232 biens inscrits dans la base de données. Il s’agit de bâtiments, de l’autoroute 93S, de chemins, de ponts routiers et piétonniers, d’installations de fréquentation diurne, de campings et de sentiers. Comme il s’agit de la première année où les biens bâtis sont intégrés à l’évaluation de l’état du parc, aucune tendance n’a pu être établie.

Bâtiments

On dénombre 124 bâtiments dans le parc. Il s’agit, pour la plupart, de centres administratifs et de bâtiments fonctionnels et seul un petit nombre est utilisé uniquement par les visiteurs. L’état des bâtiments fonctionnels montre une amélioration grâce aux récents investissements consentis.

Autoroutes

L’autoroute 93S traverse le PNK sur 93 km. Depuis 2015, d’importants investissements y ont été effectués et l’état de ce grand axe de transport s’est amélioré. D’importants travaux d’entretien ont été effectués sur les ponts et les ponceaux, des clôtures ont été installées et des tunnels pour les animaux ont été créés afin d’améliorer la sécurité des automobilistes et la connectivité des habitats.

Chemins

Cette catégorie comprend les chemins des campings Redstreak et de Marble Canyon. 

Ponts routiers

Il y a 26 ponts routiers inscrits dans la base de données. Neuf sont des tunnels pour les animaux en divers endroits de l’autoroute 93S, dont le plus ancien a été construit en 2013. D’importants travaux visant à améliorer l’état de plusieurs ponts routiers sont en cours. 

Installations pour visiteurs

Les campings de McLeod Meadows et de Marble Canyon et les aires de fréquentation diurne des secteurs du glacier Stanley, des sources Paint Pots et des chutes Numa ont sérieusement besoin de travaux de réfection.

 

Sources: Base de données Maximo Asset Management, mars 2018

Annexe 1 : Indicateurs des espèces en péril

Espèces en péril
Espèces Objectif de conservation
Résultat
Blaireau
En péril
Capacité d’influence : moyenne

Maintenir ou accroître la superficie d’habitat adapté au blaireau dans le parc.

Atteint :

  • Restauration de 240 ha d’habitat adapté
  • Plan de rétablissement de la C.-B. en place
  • Répertorier l’habitat vital : à faire
Engoulevent d’Amérique
Menacée
Capacité d’influence : faible
Maintenir la présence de l’espèce dans les parcelles d’habitat convenable confirmées.
Partiel
Mesures de protection des parcelles confirmées en place

Petite chauve-souris brune
En péril
Capacité d’influence : faible
Maintenir la répartition actuelle
Protéger les hibernacles et les gîtes de maternité connus.

Partiel

  • Poursuite des relevés acoustiques et visuels et des recensements par capture au filet.
  • Présence d’hibernacles : non
  • Présence de gîtes de maternité : oui  
Moucherolle à côtés olive
Menacée
Capacité d’influence : faible
Protéger

Partiel

  • Protection des nids par l’application de la LPNC, de la LEP et de PEG en construction.
  • Préservation et amélioration de l’habitat par la gestion active (feu).

Pin à écorce blanche
En péril
Capacité d’influence : moyenne
Établir une population autosuffisante et résistante à la rouille partout dans l’aire de répartition de l’espèce.

Partiel

  • Prélèvement de pignons : fait
  • Transplantation : commencée
  • Recours au brûlage dirigé et aux feux incontrôlés pour créer un habitat.
  • Poursuite des travaux de cartographie.
  • Communication et diffusion

Hirondelle de rivage et hirondelle rustique
Menacée
Capacité d’influence : faible
Récemment inscrites à l’annexe 1 de la LEP
Aucun objectif n’a encore été établi.
 

Changement du statut de conservation des espèces ou des tendances à cet égard

Le PNK abrite sept espèces menacées ou en péril figurant à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (LEP). Six y sont inscrites depuis 10 ans ou moins. Deux espèces d’hirondelles ont récemment été inscrites à la liste et ne sont pas encore traitées dans le plan d’action multi-espèces 2017 du parc.  

Informations et menaces principales

Voici les principales menaces susceptibles d’avoir des impacts sur les espèces en péril du parc :

  • Mortalité de blaireaux sur les routes, altération de l’habitat causée par la lutte active contre le feu pratiquée par le passé, l’introduction d’espèces non indigènes et les changements climatiques.
  • Absence d’information sur la répartition et la situation des populations d’oiseaux et de chauves-souris du parc.
  • Prolifération du syndrome du museau blanc chez les populations de chauve-souris.
  • Une gestion prudente des infrastructures du parc abritant des gîtes de maternité ou des hibernacles s’impose pour éviter toute perte et de tout dommage de l’habitat de cette espèce.

Résultats des mesures de gestion

L’Agence a réalisé d’importants travaux de conservation et de restauration du pin à écorce blanche, notamment par la collecte de semis de cônes résistants à la rouille et par la multiplication et la transplantation de ces plants résistants dans les parcs des montagnes (parcs nationaux Kootenay et Banff).

L’Agence s’est également consacrée à la restauration de l’habitat du blaireau, plus particulièrement à la création d’une parcelle d’habitat de forêt claire et de prairie tributaire du feu à la terrasse Redstreak.

Élaboration de programmes de rétablissement et respect d’autres exigences juridiques

  • De toutes les espèces, seul l’habitat vital du pin à écorce blanche a été défini (de façon partielle à l’échelle du paysage). Par conséquent, les effets de la création d’une parcelle d’habitat vital dans le parc sont inconnus.
  • Approbation du plan d’action multi-espèces — LEP du parc. 

 

Sources: Information tirée du système Biotics et du plan d’action multi-espèces du parc national Banff.

Annexe 2 : Enjeux clés

Rétablissement des écosystèmes aquatiques

L’état des écosystèmes aquatiques est mauvais en raison de la présence de poissons non indigènes et de nombreux obstacles d’origine humaine qui bloquent le passage du poisson entre les parcelles d’habitat. Des poissons non indigènes ont été introduits dans des cours d’eau en divers endroits du parc et menacent maintenant la biodiversité des espèces indigènes en détrônant celles-ci ou en s’hybridant avec elles. La plupart de ces obstacles sont attribuables à des chemins et à des ponceaux mal conçus qui nuisent à la connectivité des milieux aquatiques. L’état de la connectivité comme celui des poissons lacustres est jugé mauvais et l’état des poissons de ruisseau est jugé passable.


Rétablissement des écosystèmes forestiers

L’état des zones brûlées est jugé passable. Malgré une nette augmentation des zones brûlées dans certains types de forêts, il est nécessaire de maintenir les mesures de restauration du cycle de feu dans plusieurs secteurs clés. L’état des plantes non indigènes est jugé passable. Il est nécessaire de maintenir les mesures de lutte contre les espèces envahissantes afin de prévenir la perte de biodiversité des espèces indigènes.


Relations avec les Autochtones

L’Agence Parcs Canada aspire à se rapprocher des peuples autochtones et à renouveler avec eux la relation de nation à nation pour qu’elle soit fondée sur la reconnaissance des droits, le respect, la collaboration et le partenariat. L’Agence s’emploie à approfondir ses relations avec les groupes autochtones ayant des liens ancestraux avec le PNK. Ce rapprochement étant encore récent, les indicateurs des relations avec les Autochtones n’ont pas été évalués dans ce rapport.


Durabilité des biens bâtis

La plupart des indicateurs des biens bâtis ont reçu la cote « passable » et l’état des autoroutes est jugé mauvais. Des investissements dans les biens bâtis sont nécessaires pour aider à l’exécution du mandat de l’Agence, pour offrir aux visiteurs une expérience significative et pour s’adapter aux changements qui surviennent, comme les changements climatiques.


Indicateurs des ressources culturelles

Nous disposons de peu d’information sur l’état des bâtiments patrimoniaux du parc. Il faudra évaluer ces bâtiments afin de déterminer les travaux d’entretien ou de restauration que nécessitent leurs éléments patrimoniaux. 

 

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