
© Markus Thompson/Thalassia
Côte centrale de la Colombie-Britannique : proposition de réserve d’aire marine nationale de conservation
L'étude de faisabilité de la proposition du projet de réserve d'aire marine nationale de conservation (RAMNC) de la côte centrale est terminée.L'évaluation de faisabilité est terminée
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Description du projet
La côte centrale de la Colombie-Britannique, qui est située dans la mer Great Bear et la biorégion du plateau Nord, est l’un des milieux marins les plus riches au monde. Depuis des millénaires, le bien-être des Nations des Wuikinuxv, des Heiltsuk, des Nuxalk, des Kitasoo et des Xai’xais, des Gitga’at et des Gitxaala a été et continue d’être lié à la santé de ce milieu marin. Cette région présente des caractéristiques écologiques extraordinaires, notamment des récifs de corail et d’éponge, des forêts de varech et des herbiers de zostère marine, qui abritent diverses communautés de poissons et d’espèces marines.
La création d’une RAMNC permettrait de protéger cette région de manière globale et, par la même occasion, de protéger un grand nombre d’habitats et d’écosystèmes étroitement liés entre eux de même que les espèces qui en dépendent. Par ailleurs, la création d’une RAMNC contribuerait au bien-être de peuples autochtones, de collectivités côtières et de secteurs maritimes basés sur ces ressources qui sont tributaires de la santé de ces écosystèmes.
Partenaires
En août 2021, les Nations des Wuikinuxv, des Nuxalk, des Kitasoo Xai’xais et des Heiltsuk ont signé un protocole d’entente avec Parcs Canada et la province de la Colombie-Britannique. Ce protocole d’entente a permis d’entreprendre une étude de faisabilité portant sur le projet de RAMNC sur la côte centrale de la Colombie-Britannique. À l’automne 2023, la frontière proposée a été déplacée plus au nord à la suite d’une demande des Nations des Gitga’at et des Gitxaala visant à inclure des secteurs clés de leurs territoires traditionnels dans l’évaluation de faisabilité sur la RAMNC.

Nation des Wuikinuxv

Nation des Nuxalk

Nation des Kitasoo Xai’xais

Nation des Heiltsuk

Nation des Gitxaala

Nation des Gitga’at


Nation des Wuikinuxv

Nation des Nuxalk

Nation des Kitasoo Xai’xais

Nation des Heiltsuk

Nation des Gitxaala

Nation des Gitga’at

Étape actuelle du projet

Lorsqu’une zone est considérée comme candidate pour devenir une nouvelle aire marine nationale de conservation (AMNC), il existe une séquence standard constituée de 5 étapes. Ce projet en est actuellement à l’étape 4 de 5, soit négocier l'entente d'établissement.
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Étape terminée1 Identifier les aires marines représentatives
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Étape terminée2 Choisir une AMNC candidate
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Étape terminée3 Évaluer la faisabilité d'une AMNC
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Étape en cours4 Négocier une ou des ententes d'établissement
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5 Désigner et protéger l'AMNC dans la législation
Le gouvernement du Canada, par l'intermédiaire de Parcs Canada et de Pêches et Océans Canada, la province de la Colombie-Britannique et les Nations ont évalué ensemble les éventuels avantages en matière de conservation ainsi que les répercussions socio-économiques de la création d’une RAMNC dans la région. La mobilisation des dirigeants élus et héréditaires de chaque Première Nation partenaire ainsi que des membres de la collectivité en général fait partie intégrante du processus de création de la RAMNC. De plus, les commentaires des membres de la collectivité de la côte centrale, des intervenants, des gouvernements locaux et de la population canadienne a été recueilli tout au long du processus d’évaluation de faisabilité. Tous les partenaires s'accordent à dire qu'il est possible et souhaitable d'établir une RAMNC sur la côte centrale de la Colombie-Britannique.
Limite extérieure proposée et limite initiale de la zone d’étude
La zone bleue sur la carte indiquant la limite extérieure proposée (carte A) représente la limite extérieure provisoire de la réserve d’AMNC (RAMNC) proposée. Il ne s’agit donc pas d’une limite définitive. Il est prévu que cette limite soit modifiée en fonction des commentaires reçus au cours du processus de consultation, et tout au long du processus de négociation.
La limite extérieure proposée (carte A) découle de la limite de la zone d’étude de l’étude de faisabilité initialement prévue (carte B - zone jaune). Les ajustements sont le résultat de discussions avec les partenaires, ainsi que de la volonté de s’aligner sur le Plan d’action pour un réseau d’aires marinées protégées dans la biorégion du plateau Nord.
La limite définitive sera déterminée par les processus de consultation et de négociation et par conséquent, la carte A est susceptible d’être modifiée. Par exemple, il est prévu que certaines zones actuellement incluses dans la limite proposée (carte A) soient exclues de la limite définitive de la RAMNC. Ainsi, les aires marines immédiatement adjacentes aux communautés, où existe un large éventail d’activités et d’infrastructures marines, sont susceptibles d’en être exclues.
Carte A: carte indiquant la limite extérieure proposée

Carte A description
Carte de la limite extérieure proposée pour la réserve d’aire marine nationale de conservation de la côte centrale (RAMNC), évaluation de la faisabilité
Cette carte est centrée sur la région de la côte centrale de la Colombie-Britannique (Canada). La zone cartographiée s’étend de l’extrémité sud de l’île Banks et de l’île Gil au nord, jusqu’à la pointe nord de l’île de Vancouver. Un texte rouge en haut de la carte indique qu’il s’agit d’une « VERSION PROVISOIRE à discuter ».
Une légende encadrée et située en haut à gauche contient deux éléments : la limite extérieure de la RAMNC proposée pour la côte centrale (polygone bleu) et les communautés (petit cercle noir).
La carte comporte une « carte-index » dans son coin inférieur gauche, laquelle permet de situer le territoire représenté sur la carte principale dans une zone plus large comprenant la Colombie-Britannique et certaines parties des États-Unis, dont l’État de Washington et une partie de l’« épine méridionale » de l’Alaska. Cette carte-index comprend également l’ensemble de l’île de Vancouver et l’archipel Haida Gwaii.
Un trait gradué de 0 à 40 km représentant l’échelle de la carte principale figure dans le coin inférieur droit de cette dernière, ainsi qu’une flèche pointée vers le nord. Les emblèmes des Premières Nations Heiltsuk, Kitasoo Xai'xais, Wuikinuxv, Nuxalk, Gitga'at et Gitxaala, ainsi que ceux des gouvernements de la province de la Colombie-Britannique et du Canada figurent au bas de la carte.
La limite extérieure proposée est représentée en bleu sur la carte. La partie méridionale de la limite extérieure proposée englobe l’extrémité sud de l’île Calvert et inclut le bras de mer Rivers. La partie septentrionale de la limite proposée comprend le côté ouest de l’île Trutch, s’étend vers l’est en traversant à mi-chemin l’île Campania puis la pointe sud de l’île Gil, et continue au milieu du passage Graham, juste au nord de l’anse Khutz. La partie ouest irrégulière de la limite proposée comprend les îles Calvert, Hunter, Campbell, Price et Aristazabal et s’étend sur environ 45 km dans le détroit de la Reine-Charlotte pour englober à un moment donné une partie du banc de l’île Goose au-delà d’un groupe d’îles appelé « archipel Goose Group ». La partie orientale de la limite proposée est délimitée par le continent et comprend le bras de mer Rivers et les chenaux Burke, Dean, Mathieson et Finlayson. Les collectivités côtières de Rivers Inlet, Bella Bella, Bella Coola, Hagensborg, Ocean Falls et Klemtu sont indiquées sur la carte.
Carte B: limite de la zone d’étude de l’étude de faisabilité initialement prévue

Carte B description
Cette carte montre la zone d’étude du projet de réserve d’aire marine nationale de conservation sur la côte centrale de la Colombie-Britannique (polygone jaune). La zone d’étude est située au large de la forêt pluviale du Grand Ours, sur la côte centrale de la Colombie-Britannique, et s’étend du sud-ouest d’Oweekeno au nord-ouest de Klemtu.
Justification de cet emplacement

La création d’une RAMNC sur la côte centrale est envisagée pour de nombreuses raisons, notamment :
- la forte biodiversité et les valeurs écologiques importantes dans la région;
- l’importance culturelle de cette aire;
- les possibilités de tourisme et de loisirs;
- la région marine n’est pas représentée actuellement dans le réseau d’aires marines nationales de conservation de Parcs Canada.
Plusieurs facteurs de stress menacent la biodiversité marine, notamment la modification de l’habitat, la pression causée par l’utilisation des ressources et les changements climatiques. La culture, la sécurité alimentaire, la santé des écosystèmes et les possibilités économiques sur la côte centrale dépendent toutes de la santé des écosystèmes marins. La création d’une RAMNC vise à réduire les facteurs de stress localement et à protéger d’importants écosystèmes afin de préserver à long terme les avantages sociaux, économiques et culturels qu’ils procurent aux collectivités côtières.
Contexte

Le projet de RAMNC sur la côte centrale constitue un élément essentiel du projet de réseau d’aires marines protégées dans la biorégion du plateau Nord. En février 2023, les gouvernements de 15 Premières Nations côtières et de la Colombie-Britannique ont approuvé un plan d'action pour le réseau d’aires marines protégées. Ce plan présente une feuille de route visant la protection des milieux marins de la région pour les générations d’aujourd’hui et de demain. LesAMNC assurent une bonne protection écologique et culturelle tout en permettant la diversification de l’économie locale et la réalisation d’activités écologiquement viables.
Résultats possibles

© Markus Thompson / Thalassia
La création d’une RAMNC permettrait de protéger des habitats, des espèces et des écosystèmes importants dont dépendent des peuples autochtones, des collectivités côtières et des secteurs maritimes basés sur les ressources. Dans une RAMNC, les Premières Nations et la Couronne géreraient conjointement et avec soin les activités humaines en s’appuyant sur le savoir autochtone, les perspectives locales et les données scientifiques. Les RAMNC peuvent comporter différentes zones d’activité, allant de la « protection stricte » aux zones « à usage multiple », qui permettent la réalisation d’activités écologiquement viables. Les activités réalisées à des fins alimentaires, sociales et rituelles des Premières Nations se poursuivent dans toutes les zones des RAMNC.
La création d’une RAMNC permettra de soutenir une économie océanique durable du point de vue écologique sur la côte centrale, économie qui comprendra des activités comme la pêche commerciale et récréative, l’aquaculture (plantes marines, mollusques et crustacés), du tourisme local, des activités récréatives et de la recherche.
Calendrier et prochaines étapes

L’évaluation de faisabilité s’est terminée par la rédaction d’un rapport et de recommandations qui ont été soumis aux dirigeants de tous les partenaires. Tous les partenaires conviennent que la création d’une RAMNC sur la côte centrale est faisable et souhaitable, la prochaine étape consistera à négocier une entente sur l’établissement d’une RAMNC.
Nous joindre
Envoyer un courriel à l’équipe d’établissement de création d’AMNC du Pacifique de Parcs Canada
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