Visite auto-guidée
Lieu historique national du Fort-Anne
Découvrez 400 ans d’histoire au fort Anne à Annapolis Royal. Enfilez vos chaussures et faites une promenade à l’intérieur du fort et sur le sentier périphérique. Marchez sur les murs en terre, visitez le Musée du quartier des officiers de 1797 et imprégnez-vous de milliers d’années d’histoire de la région.
Il faut prévoir au moins deux heures pour visiter le fort au complet. Passez une journée entière à voir les expositions, à vous promener tranquillement sur le terrain, à savourer un pique-nique parfait de Parcs Canada et à découvrir les attraits des environs.
Procurez-vous le plan du site, disponible au Quartier des officiers, et visitez les lieux à votre propre rythme. Le dépliant Capitale, colonie et bastion : l’histoire du Fort-Anne, le plus ancien lieu historique national du Canada est un bon ressource pour une visite autonomne. Il est disponible pour achat au Quartier des officiers.
Cette carte présente les principaux attraits ainsi que les installations et services du lieu historique national du Fort-Anne.
Principaux attraits
1. Musée du quartier des officiers
Plongez dans l’histoire de la région en visitant le Musée du quartier des officiers. Grâce à de la technologie novatrice, vous pourrez découvrir des récits sociaux, culturels et militaires de tous les peuples qui sont rattachés à cet endroit, à savoir les Mi’kmaq, les Écossais, les Français, les Britanniques, les Acadiens et les Néo-Écossais d’origine africaine. Explorez l’évolution du fort au fil du temps et la signification qu’il revêt aujourd’hui pour la population d’Annapolis Royal et du Canada.
Activités :
- Écoutez des récits sur l’histoire et la culture des Mi’kmaq
- Voyez une copie originale de la Charte de la Nouvelle-Écosse de 1621
- Enfilez un costume de soldat des troupes de la marine
- Voyez la clé originale du fort Anne
- Examinez le tableau sur les traités pour en savoir plus sur la chaîne d’alliance des traités
- Admirez la magnifique Tapisserie historique du Fort Anne
- Découvrez une sélection d’artéfacts trouvés sur place
2. Place de rassemblement
Le terrain ouvert devant le quartier des officiers s’appelle « Place de rassemblement ».
Des panneaux autour du périmètre indiquent l’emplacement de certains bâtiments à l’époque où le fort était occupé par une garnison, y compris un magasin, la résidence du gouverneur, les casernes et la chapelle.
3. Poudrière
Regardez à l’intérieur du plus ancien bâtiment de Parcs Canada!
Le bâtiment que l’on aperçoit dans le coin sud du terrain de rassemblement, est la poudrière construite par les Français en 1708, puis restaurée.
Des tonneaux sont empilés d’un côté, et un courant d’air frais passe par des ouvertures à fentes afin que la poudre soit conservée au sec. Les fentes permettaient également de repousser les étincelles et les flammes afin d’éviter d’embraser toute la réserve.
Les murs sont beaucoup plus épais que le toit, qui était conçu pour être projeté vers l’extérieur, de sorte que les murs puissent mieux amortir l’impact. En cas d’explosion, les dommages au fort seraient minimes.
4. Poterne
La poterne se trouve du côté sud-ouest de la Place de rassemblement. Les Britanniques empruntaient cette entrée dans l’enceinte du fort, alors que les Français y avaient auparavant construit un pont.
Un grand nombre de photos parmi les plus populaires du quartier des officiers sont prises à travers cette porte.
5. Cachot
Au fond du terrain de rassemblement se trouve une autre construction connue sous le nom de « trou noir ». Les Français ont construit cette poudrière dans le bastion ouest.
Le bâtiment a cessé de servir de poudrière après 1740 en raison de son humidité permanente, mais les Britanniques s’en ont servi, à l’occasion, comme une prison.
6. Terrassements
Les terrassements présentent certaines des caractéristiques les plus remarquables du fort et constituent le meilleur exemple d’un fort Vauban qui subsiste en Amérique du Nord.
Vauban (1633-1707) était un ingénieur militaire français. Un fort Vauban est essentiellement un fort en forme d’étoile. Les quatre coins saillants sont appelés « bastions », et le triangle de terre devant les murs, des « ravelins ». Cette disposition offrait une protection sur tous les flancs. Le fort était entouré d’une douve sèche aux pentes particulièrement abruptes, puis d’un glacis, une aire ouverte en pente entourant le fort. Le glacis avait pour but de bloquer toute tentative d’approche clandestine de la part d’ennemis.
7. Monument commémorant Jean-Paul Mascarene
Les travaux ainsi que l’influence de Jean-Paul Mascarene ont été si importants dans cette région que les fruits de son labeur se répercutent encore aujourd’hui dans la communauté et dans toute l’Acadie.
Commission des lieux et monuments historiques du Canada :
JEAN-PAUL MASCARENE v.1694-1760
Jean-Paul Mascarene, un huguenot, servit ici dans l’armée britannique de 1710 à 1750. Il fut membre du Conseil de la Nouvelle-Écosse (1720-50), lieutenant-colonel du régiment de Philipps (1742-50) et enfin administrateur et commandant de la province (1740-49).
Manquant de soldats pour défendre un fort en ruines et ne recevant pas d’instructions de Londres, il tenta par la persuasion et la conciliation de s’assurer la neutralité des Acadiens.
Grâce aux renforts venus de la Nouvelle-Angleterre, il repoussa les attaques des Français qui tenaient de reprendre la province (1744-46).
Il mourut à Boston.
8. Monument commémorant le Fort Charles et d’Aulnay
Des forts superposés. Vous vous trouvez à l’endroit où le premier et le deuxième forts ont été construits. Les vestiges archéologiques qui subsistent sous la surface ont été emportés par l’eau et enfouis par le progrès.
Texte de la plaque
Le Fort Charles
Quelque 70 pionniers écossais fondèrent ici une colonie en 1629, huit ans après l'octroi de la « Nova Scotia » à sir William Alexander par le roi Jacques Ier. Dirigé par le fils d'Alexander, ils bâtirent un modeste fort, dont les vestiges reposent sous le fort Anne. L'agriculture, la pêche et le commerce avec les Mi'kmaq permirent aux survivants du premier hiver de prospérer. La plupart d'entre eux rentrèrent en Grande-Bretagne en 1632, à la suite du traité redonnant la région à la France. Malgré la courte durée de cet établissement, la province de la Nouvelle-Écosse lui doit son nom, son drapeau et ses armoiries.
Texte de la plaque
CHARLES DE MENOU D’AULNAY (v. 1604-1650)
Cet éminent capitaine de navire joua un rôle majeur dans la colonisation de l’Acadie. En 1636, il détient le commandement de La Hève et de Port-Royal et devient, en 1647, gouverneur de l’Acadie. En quatorze ans, il fait ériger des forts, des moulins et des écoles et se lance dans la construction navale. En outre, il fait assécher des marais au moyen de digues et d’aboiteaux, permettant aux colons de vivre de l’agriculture et de l’élevage. Charles de Menou d’Aulnay fut l’un des grands artisans du peuplement français du Canada.
9. Monument commémorant Samuel Vetch
Samuel Vetch a joué un rôle déterminant dans l’histoire du fort Anne, en Nouvelle-Écosse, et dans l’essor de l’Empire britannique.
Monument :
SAMUEL VETCH
Adjudant-général des troupes qui, sous le commandement du colonel Francis Nicholson capturèrent Port Royal, capitale de l’Acadie, en 1710.
Premier gouverneur et commandant en chef. Personnage remarquable de l’histoire coloniale. Soldat distingue et administrateur habile.
Esprit clairvoyant, il s’efforça d’étendre le domaine britannique au delà mers.
Érigé en 1928
10. Monument commémorant Pierre Dugua, sieur de Mons
Pierre Dugua, sieur de Mons, est un grand personnage souvent méconnu de l’exploration et de l’établissement des Européens en Amérique du Nord. Bien que le texte soit désuet et fortement eurocentrique, le monument témoigne néanmoins de l’importance de cet homme.
Pierre Dugua a dirigé l’expédition française qui a fondé la première colonie européenne permanente en Amérique du Nord au nord de St. Augustine, en Floride – sur le territoire qui allait devenir le Canada. Par ailleurs, il a contribué à nouer avec les Mi’kmaq une relation qui allait avoir une incidence sur les événements dans les Maritimes au cours des décennies à venir.
Monument :
À la glorieuse mémoire du Lieutenant Général Timothé Pierre du Guast, SIEUR DE MONTS, auteur de la colonisation de l’Amérique du nord,, qui, en 1604, découvrit et explora la rivière en contrebas et fonda sur ses rives la premère colonie d’européans au nord du golfe du Mexique. Le gouvernement du Canada dédie avec respect ce monument en vue de la colonie à laquelle il donna naissance en l’an de grâce 1903.
Genus immortale manet
11. Le quai de la Reine
Les Français et les Britanniques ont tous deux utilisé le quai à l’époque où ils occupaient le fort.
Activités :
- Parcourez la parcelle de terre que de nombreux Acadiens ont foulée pour la dernière fois avant d’être déportés en 1755.
- Assoyez-vous dans l’une des chaises rouges et admirez la vue intemporelle.
12. Sentier périphérique
Le meilleur moyen de voir les terrassements (no 6) est de faire une promenade le long du sentier périphérique qui contourne le fort.
Découvrez toute l’étendue des lieux et admirez le paysage extraordinaire de la rivière et du bassin Annapolis jusqu’à Digby, qui se trouve à environ 24 kilomètres!
13. Cimetières du fort Anne
Le cimetière acadien et français ainsi que le cimetière de la garnison ont servi de sépulture aux Acadiens, aux citoyens britanniques, aux soldats britanniques et français, ainsi qu’aux diplomates qui ont vécu à Annapolis Royal au cours des 350 dernières années.
On y trouve certaines des plus anciennes pierres tombales du Canada, sans oublier que bon nombre de sépultures sont bien plus anciennes que ces pierres tombales.
14. Affaire non résolue : lieu de sépulture
Lieu de sépulture d’un soldat du XVIIIe siècle dont les restes ont été retrouvés sur le rivage, juste sous les murs du fort.
Visitez la Salle de la découverte dans le Musée du quartier des officiers pour découvrir l’identité du soldat.
Installations et services
Stationnement
Toilettes
Abris de pique-nique
- Date de modification :