Guide du visiteur

Lieu historique national du Fort-Anne

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Pjila’si – Welcome – Bienvenue

Venez marcher sur les traces de ceux qui nous précèdent.

Lieu historique national du Fort-Anne, photo : Rob Garrett

Voici Nme’juaqnek — le lieu des poissons en abondance. Pour les Mi’kmaq, cet endroit où deux rivières se rencontrent a toujours été une zone de pêche importante et un lieu de rassemblement central.

Dans les années 1600 et 1700, cet endroit, appelé Mi’kma’ki par les Mi’kmaq, Acadie par les Français et Nouvelle-Écosse par les Britanniques, fut le centre de la colonisation et du peuplement européens.

L’un des endroits les plus contestés en Amérique du Nord, ces terres n’ont jamais cessé d’être un territoire mi’kmaq. À certains moments, tour à tour, les Français et les Britanniques détiennent le contrôle militaire ou se battent pour l’avoir.

Conservant cette riche histoire ainsi que les vestiges des fortifications françaises et britanniques, Fort-Anne est le premier lieu historique national exploité au Canada, désigné en 1917.

Habillez-vous dans les costumes d’époque, photo : Dan Froese

Profitez bien de votre visite

1. Prévoyez de passer entre 1 et 2 heures à découvrir le lieu.

2. Commencez votre visite au Musée du Quartier des officiers. Les nouvelles expositions interactives soulignent l’histoire captivante du lieu.

3. Les jeunes peuvent s’amuser avec le livret Xplorateur disponible à la salle d’orientation du Musée du Quartier des officiers.

4. Examinez la Charte royale de 1621 qui a donné à la Nouvelle-Écosse son nom. Apprenez-en davantage sur le court séjour et l’héritage des Écossais.

5. Essayez des costumes d’époque.

6. Profitez d’une vue en plongée des fortifications françaises et explorez les détails d’une maquette qui capte un moment précis dans le temps – 14 h 15, un après-midi d’été en 1710.

7. Le lieu fut attaqué au moins 13 fois et le territoire a changé de mains sept fois entre les Français et les Britanniques. Examinez la frise chronologique murale pour en savoir plus.

8. Découvrez Notre Peuple et la Tapisserie historique du Fort Anne. Les peintures et les panneaux racontent visuellement des histoires et des événements qui ont façonné l’histoire du fort Anne et de ses environs.

9. Explorez les fortifications de terrassement et découvrez un fort « Vauban ».

10. Sentez l’air frais dans la poudrière française de 1708 et le « cachot » daté de 1702.

11. Profitez bien de votre visite. Prenez le sentier pédestre (750 m) doté de panneaux interprétatifs et de vues majestueuses du bassin. Prenez un égoportrait assis dans l’une des chaises rouges et partagez vos images sur #PartagezLaChaise.

12. Des cartes postales, des livrets, des affiches et d’autres articles sont offerts à la vente dans la salle d’orientation du Musée du Quartier des officiers.

 

Carte

La carte

Cette carte présente les principaux attraits ainsi que les installations et services du lieu historique national du Fort-Anne.

Légende

Ligne en pointillé Sentier (accessible)

Ligne en pointillés Sentier

Stationnement  Stationnement

Toilettes   Toilettes

Abris de pique-nique  Abris de pique-nique

Principaux attraits

1. Musée du quartier des officiers

2. Place de rassemblement

3. Poudrière

4. Poterne

5. Cachot

6. Terrassements

7. Monument commémorant Jean-Paul Mascarene

8. Monument commémorant le Fort Charles et d’Aulnay 

9. Monument commémorant Samuel Vetch

10. Monument commémorant Pierre Dugua, sieur de Mons 

11. Le quai de la Reine

12. Sentier périphérique

13. Cimetières du fort Anne

14. Affaire non résolue : lieu de sépulture

Activités pour la famille, photo : Dan Froese

Pour votre sécurité

Le Musée du Quartier des officiers, les toilettes publiques et les voies publiques sont accessibles en fauteuil roulant.

Soyez prudent sur les collines abruptes et herbeuses (murs en terre).

Surveillez les portes basses et les marches et les planchers inégaux.

Il est interdit de fumer dans les bâtiments.

Veuillez surveiller attentivement les jeunes enfants.

Seuls les animaux en laisse sont autorisés sur le terrain.

Seuls les animaux de service sont autorisés dans le musée.

 

Histoire

Les Mi’kmaq à Nme’juaqnek, photo : Dan Froese

Les Mi’kmaq à Nme’juaqnek

En tant que premiers habitants de cette région, les Mi’kmaq tirent leur identité, leurs croyances et leur mode de vie de ce lieu. Les rivières qui se terminent ici sont des voies à travers Mi’kma’ki et vers les lieux de rencontre traditionnels. Les Mi’kmaq se déplacent par terre selon les saisons, en tirant à leur besoin, en partageant leur générosité et en prenant soin de l’environnement, afin de maintenir l’équilibre.

Les Français arrivent : le premier Port-Royal

En 1604, une expédition menée par Pierre Dugua Sieur de Mons navigue dans le bassin que son cartographe, Samuel de Champlain, nomme Port-Royal. Au cours de l’été de 1605, ils établissent leur poste de traite de fourrures à proximité du lieu historique national de Port-Royal d’aujourd’hui et plantent du blé dans l’emplacement actuel de Fort-Anne. En 1613, une expédition de Jamestown, en Virginie, incendie la colonie de Port-Royal, une attaque qui marqua le début d’un conflit entre la Grande-Bretagne et la France pour le contrôle de la région.

Les Écossais et le fort Charles

En 1621, Sir William Alexander reçoit une charte royale pour établir une colonie écossaise en Amérique du Nord : NouvelleÉcosse (Nova Scotia, latin pour la Nouvelle-Écosse). En 1629, soixante-dix colons naviguent avec Sir William le jeune pour commencer de nouvelles vies ici. La moitié seulement survit au premier hiver, mais ils restent et d’autres colons arrivent. Ils bâtissent le fort Charles, mais sont expulsés par traité après trois ans lorsque l’Angleterre cède le territoire à la France en 1632. Les restes du fort Charles se trouvent sous le sol des ouvrages extérieurs de Fort-Anne. Leur héritage est le nom de notre province, la Nouvelle-Écosse, son drapeau et son écusson.

 
Amusez-vous avec le livret Xplorateur, photo : Dan Froese

Les Français et le fort à Port-Royal

In 1636, Charles de Menou d’Aulnay brought a group of French colonists from La Have, on the Atlantic coast of Nova Scotia, and built a fort on this site. Soon after, more came from France to the new community of Port-Royal. With hard work, and good relations with the Mi’kmaq, the population grew. As the Acadian settlements grew in the area and spread further up the Bay of Fundy, Port-Royal became the cradle of Acadia and its capital.

Port Royal was often a target in French and British imperial conflict. When it was under French control, it was the closest French centre to British forces in New England, and under British control it was surrounded by Acadian colonists and Mi’kmaq who often allied with the French. The French increased their military presence in the early 18th century. Despite the turmoil, Acadian families carried on, even when British forces took Port-Royal.

A succession of five forts were built and remodelled over a 170 year period. In 1702, Pierre-Paul Delabat designed this simple fort inspired by designs of Louis XIV’s royal engineer Vauban. In the 1740s and 1790s the British made additions completing the design we see today.

 
Détail de la tapisserie historique du Fort-Anne

Les Britanniques et le fort à Annapolis Royal

En 1710, Port-Royal retombe aux mains des Britanniques pour la dernière fois et Port-Royal est rebaptisé Annapolis Royal en l’honneur de la reine Anne. Les Britanniques laissent 2 ans aux Acadiens pour aller en territoire français, mais la plupart choisissent de rester ici. De 1713 à 1749, les Britanniques dirigent la Nouvelle-Écosse depuis Annapolis Royal.

Pendant la guerre de Succession d’Autriche (1744 à 1748), le Québec, Louisbourg et la France envoient des expéditions pour reprendre le fort et rétablir l’Acadie française, mais en vain.

En 1749, Halifax devient la nouvelle capitale. Annapolis Royal, cependant, a un autre rôle à jouer. En décembre 1755, 1664 Acadiens sont expulsés de la région d’Annapolis Royal.

La Grande-Bretagne renouvelle son attention sur le fort à Annapolis Royal pendant la Révolution américaine, les guerres napoléoniennes et la guerre de 1812. Ils commencent à l’appeler Fort-Anne au XIXe siècle, mais son importance militaire diminue, et la dernière garnison se retire en 1854.

 
Ratification de la traité, photo : Scott Plumb

Les Traités

Les Mi’kmaq développent des relations de commerce, de religion et de famille avec les Français, et soutiennent souvent leurs guerres contre les Britanniques. Après la prise de contrôle par les Britanniques en 1713, les Mi’kmaq et les autres alliés des Premières nations résistent et mènent une guerre dans les années 1720. Pendant ce temps, les Britanniques détiennent 22 Mi’kmaq en otage dans le fort. Ce conflit se termine par un traité, négocié à Boston et ratifié ici entre 1726 et 1728.

Les conflits reprennent après le déménagement de leur capitale à Halifax par les Britanniques et continuent pendant les guerres impériales de l’époque. La guerre ouverte entre les Mi’kmaq et les Britanniques prend fin avec les traités de paix et d’amitié de 1760-61.

Les traités, cependant, n’ont pas été respectés par les gouvernements depuis, et les Mi’kmaq luttent sans cesse pour les faire reconnaître. Ils ont été réaffirmés à plusieurs reprises par la Cour suprême du Canada au XXe siècle.

Les Loyalistes Noires

À la suite de la Révolution américaine, de nombreux anciens esclaves qui luttent pour les Britanniques en échange de leur liberté, les loyalistes noirs, s’installent dans cette région. Un siècle plus tard, après le départ des Britanniques, certains de leurs descendants vivent dans le Quartier des officiers avant qu’il devienne un lieu historique. Fort-Anne continue d’interpréter l’histoire de Rose Fortune, fille d’un loyaliste noir, qui met sur pied sa propre entreprise de manutention des bagages et son service de police informel à Annapolis Royal au XIXe siècle.

 
Le fort Anne – 1950

Commémorations et célébrations

La dernière garnison part en septembre 1854 et le gouvernement britannique loue les terrains. La communauté utilise ces terres pour faire paître les animaux, faire du sport et explorer les ruines.

En 1881, le titulaire du bail du fort démolit le blockhaus centenaire et l’indignation du public déclenche un programme de conservation local. En 1883, la propriété est transférée au gouvernement canadien et la Commission Garrison est créée pour diriger Fort-Anne en tant que « parc et station publique ».

En 1897, pour le jubilé de diamant de la reine Victoria, le gouvernement fédéral investit dans l’entretien du lieu et érige la statue du Sieur de Mons en 1904 pour le 300e anniversaire de son premier effort de peuplement dans ce qui deviendra le Canada.

Le 24 janvier 1917, Fort-Anne devient le premier « parc Dominion » exploité par ce qui est Parcs Canada d’aujourd’hui. Dans les années 1920, des cérémonies sont organisées pour reconnaître le 300e anniversaire de l’établissement écossais.

Le quartier des officiers

Le prince Edward, commandant en chef des forces britanniques en Nouvelle-Écosse, construit le Quartier des officiers en 1797. Initialement, ce bâtiment abrite deux officiers de terrain. Son utilisation change au fur et à mesure que d’autres structures se détériorent ou sont incendiées et que le nombre de soldats diminue. Au cours de la première moitié des années 1800, diverses personnes l’occupent : l’assistant de l’hôpital, les officiers, les sous-officiers, les soldats et leurs familles.

Après 1854, le gouvernement britannique loue les terrains et le Quartier des officiers sert de résidence privée, d’école privée, d’habitation multifamiliale et d’immeuble. Dans les années 1880, des réparations sont entreprises et une partie de l’immeuble sert de maison du gardien jusqu’en 1917. Le musée et le bureau du parc ouvrent leurs portes en 1918. Le musée fut restauré dans les années 1930 pour créer un « musée ignifuge moderne ».

 
Visite au cemetière de la garnison, photo : Dan Froese

Le cimetière de la garnison

Pendant la période française et une bonne partie des premières périodes anglaises, des croix de bois marquent les sépultures. Celles-ci se détériorent au cours des siècles, donc, bien que plus de 2000 personnes soient enterrées dans le cimetière, il n’y a que 234 marqueurs.

Le cimetière de la paroisse de Saint-Jean-Baptiste se trouve ici; les résidents acadiens de la région de Port-Royal, les membres de la garnison française, les fonctionnaires de l’administration française au fort et leurs familles reposent ici.

Après la capture britannique du fort en 1710, il devient un cimetière anglican. Le cimetière répond aux besoins de la garnison au fort, ainsi qu’à ceux de la population civile de la ville d’Annapolis Royal. Le dernier enterrement a lieu en 1940.

La clôture en fonte date du milieu des années 1870; elle fut fabriquée par Munro et O’Neill de la rue Lower Water à Halifax. C’est un rare exemple du travail en fonte de la Nouvelle-Écosse datant de cette période; elle a été restaurée en 2017.

Comment nous rejoindre

Lieu historique national du Fort-Anne
Case postale 9
Annapolis Royal
Nouvelle-Écosse
B0S 1A0

fortanne@pc.gc.ca

Civic Address
Adresse municipale 323 rue St. George
Annapolis Royal
Nouvelle-Écosse
B0S 1A0

Téléphone
902-532-2397
902-532-2321 (hors saison)


Bien d’autres choses à découvrir

Fort-Anne fait partie du système de lieux spéciaux de Parcs Canada qui vise à protéger et à partager le patrimoine culturel et naturel du Canada pour les générations d’aujourd’hui et de demain.

Lorsque vous êtes dans la région, recherchez le symbole du castor sur les panneaux routiers. Il vous mènera aux lieux historiques nationaux de Port-Royal et de l’Établissement-Mélanson, et au parc national et lieu historique national Kejimkujik.

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