Visite auto-guidée

Lieu historique national de l'Île-Georges

Prenez le sentier en pente qui relie le quai au fort Charlotte et explorez des points d’intérêt de l’histoire mi’kmaq, acadienne et militaire. Regardez en direction de la ville et essayez d’imaginer à quoi a ressemblé l’endroit des milliers d’années durant, lorsque seuls les Mi’kmaq y vivaient.

Venez satisfaire votre curiosité en visitant l’île Georges!

Transcription

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Lieu historique national de l'Île-Georges, Halifax, Nouvelle-Écosse.

Montage montrant l’expérience générale d’une visite au lieu historique national de l’Île-George Sont incluses des images aériennes et panoramiques du lieu historique et des environs, des scènes de transport en bateau vers l’île et d’amarrage, et de cours extraits intrigants montrant une visite d’un tunnel souterrain en compagnie d’interprètes.

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Carte

Utilisez cette carte pour faire une visite autoguidée de l’île Georges.

Carte du lieu historique national de l'Île-Georges

Cette carte montre les points d’intérêt et les services du lieu historique national de l'Île-Georges.

Installations et services

 Quai

 Le transport de l’eau

 La mise a l’eau

 Information

 Toilettes publiques

 Poste de premiers soins (entrepôt de charbon)

 Aire de pique-nique

 Aucun accès

Points d’intérêt

1 Fabrique de mines sous-marines

Maintenant, faites un bon en avant de quelques siècles pour découvrir l’une des dernières structures à avoir été construites sur l’île. Érigée dans les années 1870, puis agrandie dans les années 1890, la fabrique de mines sous-marines était à la fine pointe de la technologie en matière de défense portuaire lors de l’époque victorienne. Les enveloppes de mines sous-marines (ou mines marines) y étaient entreposées et elles n’étaient assemblées et utilisées que pour les exercices ou lors d’attaques. Un petit chemin de fer aménagé servait à transporter les mines lourdes. Les voies ferrées et l’assisse de la plaque tournante sont toujours là.

Une caserne en bois utilisée par les officiers mariés se trouvait autrefois tout juste à gauche des bâtiments en briques existants.

2 Réservoirs de fulmicoton

L’explosif utilisé pour fabriquer les mines sous-marines était le fulmicoton (nitrate de cellulose). Étant donné ses propriétés volatiles, le composé devait être conservé sous l’eau dans ces réservoirs en béton.

3 Magasin des amorces

On entreposait les amorces dans ce petit magasin afin de les séparer des mines. Le toit n’existe plus. Le mur pare-souffle construit autour l’extérieur du bâtiment était conçu pour contenir une explosion accidentelle.

4 Quartiers des officiers mariés et lieux des anciennes remises servant de prison

Construite en 1901, cette petite maison de briques servait de quartiers pour les officiers de l’Artillerie royale et les membres de leur famille. La maison comprenait une cuisine, un salon, deux chambres à coucher et un poste de guet pour la sécurité.

Dans les années 1750, une grande remise ou caserne se tenait près de cette maison (point ). Cette remise ainsi qu’une autre se trouvant plus au sud (près du point ) et plusieurs autres bâtiments qui n’existent plus formaient ensemble la prison où les Acadiens étaient retenus lors de la déportation de 1755 à 1764.

5 Maison du gardien de phare

Construite dans les années 1960 pour servir de quartiers au gardien du phare et à sa famille, cette maison est l’une des plus récentes structures sur l’île. Elle a été abandonnée en 1972 lorsque le phare a été automatisé.

6 Panneau d’interprétation « Les Mi’kmaq »

Admirez l’arrière-port depuis ce point de vue unique et apprenez-en plus sur la vie des Mi’kmaq dans Kjipuktuk.

7 Panneau d’interprétation « Les Acadiens »

La deuxième des grandes remises servant à héberger les prisonniers acadiens lors de la déportation de 1755 à 1764 se trouvait près de ce panneau d’interprétation.

8 Phare

Observez le phare depuis la route et faites attention à la pente raide!

Le phare actuel date de 1919 et remplace une tour plus ancienne détruite par le feu. Plusieurs de ces phares octogonaux ont été construits en Nouvelle-Écosse au début du XXe siècle.

9 Porte principale et poste de garde du fort Charlotte

La porte du fort Charlotte date de la reconstruction finale du fort dans les années 1860. Une sentinelle faisant partie du détachement responsable de la garde était affectée à la porte. Le pont de bois rétractable était commandé depuis le poste de garde, qui se trouve à droite à l’entrée. Le poste de garde était le bureau de sécurité du fort.

10 Terrain de rassemblement

Ce terrain ovale gazonneux servait de point de rassemblement pour la garnison du fort et aussi de petit terrain d’exercices.

11 Batterie nord

Ce mur bas en ardoise est la plus ancienne structure de l’île et date des années 1790. Les canons installés ici protégeaient l’arrière du fort et étaient à l’origine des 24 livres (c.-à-d. qu’ils tiraient des boulets de 24 livres). De gros canons de 68 livres ont été installés ici dans les années 1860.

12 Caponnières

Ces petits escaliers mènent aux caponnières, des abris de tirs. Ces deux caponnières ont été ajoutées au fort dans les années 1820 et servaient d’abri aux carabiniers pour qu’ils puissent tirer à couvert en cas d’attaque.

13 Forge

Cette forge de briques était utilisée par les artificiers de l’artillerie qui fabriquaient et réparaient divers objets de métal, comme des pièces d’affûts de canon.

14 Magasin d’artillerie

Ce bâtiment servait à entreposer de l’équipement nécessaire au chargement et à la mise à feu des canons et a été utilisé plus tard comme cantine.

15 Atelier des canons rayés à chargement par la bouche

Ce bâtiment était un atelier spécial où l’on fabriquait les cartouches à poudre noire des canons rayés à chargement par la bouche.

16 Batterie supérieure

Il s’agit de l’un des principaux éléments de la reconstruction du fort Charlotte dans les années 1860. La batterie supérieure comprenait huit canons rayés de 9 pouces à chargement par la bouche disposés dans une configuration en fer à cheval. Chaque gros canon avait une portée d’environ 3 km et était capable de couler les nouveaux navires de guerre « cuirassés ».
Si vous vous tenez au centre de la batterie, vous pourrez constater la vue dégagée jusqu’à l’embouchure du port qui s’offrait aux canons.

17 Emplacements des canons rayés de 9 pouces à chargement par la bouche

Voici les cinq emplacements restants de canons rayés à chargement par la bouche.

18 Emplacements des canons à tir rapide

Dans les années 1890, trois des canons rayés à chargement par la bouche de la batterie supérieure ont été remplacés par des canons à tir rapide de 4,7 pouces. Autre exemple de l’évolution des technologies militaires, ces canons servaient à lancer des obus de laiton encartouchés et pouvaient en tirer de 5 à 6 par minute.

19 Magasin principal et complexe de tunnels

Retournez vers l’entrée pour accéder au magasin principal et au complexe de tunnels. Les munitions servant à alimenter les
batteries supérieure et inférieure étaient gardées dans ce réseau de tunnels protégé. Cette installation comprenait un magasin central où entreposer la poudre noire et des passages pour acheminer les cartouches et les obus à la batterie supérieure.

Pour la visite des tunnels, il est préférable d’être accompagné d’un membre du personnel d’interprétation.

20 Fossé

Le complexe souterrain mène vers une partie du fossé de défense qui entoure le fort Charlotte. Le fossé était un obstacle qui protégeait le fort des attaques potentielles des troupes ennemies. Il était défendu par cinq caponnières, soit les abris de tirs.

21 Batterie inférieure

Cette seconde rangée de canons rayés à chargement par la bouche donnait une puissance de feu massive au fort Charlotte. Enfouis dans ces cavités en pierre arquée, les quatre canons de 10 pouces étaient bien protégés du feu ennemi.

22 Caponnière principale

Plus grand des cinq passages couverts du fort, la caponnière principale abrite également l’escalier principal qui vous ramènera de la batterie inférieure à la batterie supérieure.

Pour votre sécurité

L’île Georges présente une fortification comprenant des murs de maçonnerie abrupts entourés d’un fossé d’une profondeur allant parfois jusqu’à 9 m.

Veuillez ne pas grimper sur les murs, les remblais ou les meurtrières. Ces installations sont particulièrement dangereuses lorsqu’elles sont mouillées.

Gardez les jeunes enfants sous étroite supervision en tout temps.

Faites attention aux pentes raides ainsi qu’aux portes basses, aux marches inégales et aux planchers.

Veuillez noter qu’il est interdit de fumer sur l’île.

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