La maison aux pignons verts

Site Patrimonial Green Gables

La maison aux pignons verts est la maison de ferme originale qui appartenait à la famille Macneill, des cousins de l’écrivaine L. M. Montgomery. Comme bien des maisons de ferme de l’Île-du-Prince-Édouard, la maison était autrefois petite, mais des sections y ont été ajoutées au fil des années pour loger une famille grandissante. La plus ancienne de la maison est l’aile de la cuisine, qui a été bâtie par David Macneill père en 1830.

 

Photo en noir et blanc de la maison d'origine
Ernest Webb Homestead : maintenant restauré comme la maison d'Anne aux pignons verts, vers les années 1890 - XZ1 MS A097013 #75. Collection L. M. Montgomery, Archival and Special Collections, Bibliothèque de l'Université de Guelph.

 

L. M. Montgomery, appelée « Maud » par ses proches, est élevée par ses grands-parents maternels, Lucy et Alexander Macneill, à environ un kilomètre seulement de la ferme en passant par la Forêt hantée. Elle connaît bien la propriété et, des années plus tard, s’en inspire pour créer le cadre de son roman Anne… la maison aux pignons verts. Elle nomme la ferme la « maison aux pignons verts » et en fait la demeure de ses personnages, Marilla et Matthew Cuthbert, qui deviennent les parents adoptifs d’Anne dans l’histoire.

 

Bien que cette demeure ait été la vraie maison d’une vraie famille de l’île, l’intérieur a été décoré de la même façon que la maison imaginaire des Cuthbert. L. M. Montgomery était une écrivaine très descriptive qui a peint un portrait très vivant du décor intérieur de la maison dans ses histoires. Lorsque des conservateurs ont commencé à recréer la maison d’Anne, les romans se sont avérés des ressources riches en détails dont ils ont pu s’inspirer pour accomplir la tâche.

 

Ensemble de salle à manger antique dans une pièce avec tapis imprimé vert et papier peint à motifs verts.
La salle à manger au rez-de-chaussée de la maison Green Gables.

 

Aujourd’hui, les visiteurs de la maison aux pignons verts ont la chance de pouvoir s’immerger dans l’univers d’Anne pendant qu’ils parcourent les pièces et admirent tous les détails soigneusement mis en place. Ceux qui connaissent bien l’histoire reconnaîtront beaucoup d’éléments tirés des romans. Ceux qui s’y connaissent moins pourront tout de même découvrir bien des trésors fascinants d’une époque révolue.

 

Maison aux pignons verts avec un ciel gris et nuageux. 

Visite virtuelle

Vous voulez visiter la maison aux pignons verts, mais vous ne pouvez vous y rendre?

Nous avons ce qu’il vous faut! Nous venons tout juste de lancer notre visite virtuelle de la maison aux pignons verts.

360 view of Green Gables House  

À l’occasion de l’ouverture de ses nouvelles expositions virtuelles sur la plateforme Google Arts & Culture, l’Agence Parcs Canada est heureuse d’offrir aux Canadiennes et Canadiens et aux visiteurs du monde entier des occasions supplémentaires de découvrir les lieux historiques nationaux, les parcs nationaux et les aires marines nationales de conservation et d’en apprendre davantage sur le patrimoine naturel et culturel diversifié du Canada.

Transcription

Tour virtuel: Site Patrimonial Green Gables

Bienvenue à un des monuments littéraires les plus remarquables du Canada

Suivez Anne à l'intérieur de la maison historique

Légende de l’image : Aucun

Description de l’image : Le côté d'une maison blanche avec des merdes vertes occupe le premier plan de l'image. Les vignes poussent le long du côté et le soleil se reflète sur les fenêtres.The home of a beloved fictional heroine

Le site patrimonial Green Gables est devenu célèbre dans le monde entier : il a été la source d’inspiration du roman classique de L. M. Montgomery intitulé Anne… la maison aux pignons verts. Il est situé à Cavendish, à l’Île-du-Prince-Édouard, au Canada.

Une carte de l'Île-du-Prince-Édouard, montrant la côte près de Cavendish avec une épingle rouge sur le site du patrimoine Green Gables.

Légende de l’image : Green Gables Heritage Place, Parks Canada

Description de l’image : Une jeune fille aux tresses rouges et au chapeau de paille se dirige vers une ferme blanche et verte. La lumière d'un soleil couchant brille sur son visage et sur le terrain herbeux environnant.

Le saviez-vous?

Cette ferme était la résidence de David Jr. et Margaret Macneill, cousins du grand-père Montgomery. Elle a été aménagée à l’origine en 1831 par by David Macneill père. Bien qu’elle n’ait jamais vécu ici, Lucy Maud Montgomery a grandi auprès de ses grands-parents et connaissait bien cet endroit.

Légende de l’image : Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada

Description de l’image : Une vue panoramique du lieu patrimonial Green Gables avec sa clôture blanche et sa haie environnante.

La maison et le paysage environnant ont inspiré l’intrigue du roman de Lucy Maud Montgomery. Anne, petite fille orpheline de 11 ans, est envoyée chez Matthew et Marilla Cuthbert, un frère et une sœur tous deux âgés, qui avaient décidé d’adopter un garçon pour les aider sur la ferme.

La maison de ferme d’origine a été minutieusement restaurée et décorée de façon à reproduire les détails du roman de Lucy Maud Montgomery et représenter l’époque à laquelle l’histoire se déroule, et ce jusqu’à l’ameublement des pièces.

L'expérience au Green Gables Héritage

Ce site patrimonial est exploité par Parcs Canada. Le visiteur peut faire une visite guidée de la maison, visiter des expositions interactives au centre d’accueil, se promener sur les terrains et les sentiers que Lucy Maud Montgomery empruntait autrefois et participer à des activités en compagnie d’Anne et d’autres personnages.

Légende : Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada

Description de l’image : Une fille avec des tresses rouges et un chapeau de paille met des fleurs dans les cheveux d'un jeune enfant. Le lieu patrimonial Green Gables est visible au loin.

Entrez dans Green Gables

Dans la maison, plongez dans l’univers de la romancière et le mode de vie de la fin de l’ère victorienne tout en découvrant les pièces, l’ameublement et diverses autres caractéristiques de la maison.

Légende de l’image : Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada

Description de l’image : Une jeune fille aux cheveux roux et au chapeau de paille se dirige vers le site patrimonial Green Gables.

Le salon

Voici le salon qui servait à recevoir les invités importants, comme le ministre du culte quand il passait prendre le thé. Il est meublé dans un style plus recherché que celui de la plupart des pièces de la maison. Anne n’y recevait pas ses invités!

Légende de l’image : Aucun

Légende audio : Le salon, Site Patrimonial Green Gables.

Audio : Le salon est réservé à l’accueil des invités, notamment lorsque le pasteur ou d’autres visiteurs importants viennent prendre le thé, et est donc décoré dans un style plutôt formel. Anne ne pouvait pas y recevoir ses invités!

Description de l’image : Un panorama à 360° du salon du site patrimonial Green Gables, avec un papier peint décoratif et un mobilier formel de style 1900. 

Meubles en crin de cheval

À l’époque victorienne, le tissu en crin, comme celui de ce petit canapé, servait souvent à recouvrir l’ameublement parce que c’était un matériau résistant et peu coûteux. Anne avait l’habitude de prendre le thé avec Diane au salon, mais Marilla Cuthbert disait que « le petit salon convenait très bien pour les filles l’après-midi ».

Légende de l’image : Meubles en crin de cheval, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Canapé avec cadre en bois comportant de nombreux détails sculptés. Recouvert d’un tissu de soie noir, le canapé est orné de napperons blancs sur chaque bras et un au centre.

Prières du soir

Les photos d’enfants faisant leurs prières, comme celle provenant de la famille Herald et du Weekly Star (Montréal, Canada), étaient courantes dans les années 1800. Avant sa première nuit à Green Gables, Anne a fait sa prière et l’a terminée en disant les mots « Salutations respectueuses » et non « Amen », à la grande surprise de Marilla.

Légende de l’image : Prières du soir, Site Patrimonial Green Gables. Lucy Maud Montgomery1800/1900

Description de l’image : Peinture encadrée représentant un enfant agenouillé au bout d’un lit, les paumes jointes et les doigts entrelacés posés sur le lit et la tête au centre.

Orgue à pompe

À la fin des années 1800, on trouvait souvent des orgues à soufflerie manuelle dans les maisons privées et les petites églises. D’habitude, celles des familles se trouvaient dans le salon. Lucy Maud Montgomery tenait l’orgue à soufflerie manuelle de l’église presbytérienne de Cavendish, là elle a rencontré son futur mari, le révérend Ewen Macdonald.

Légende de l’image : Orgue à pompe, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Orgue en bois avec des détails sculptés et un tabouret en bois placé devant.

Salle à manger

Dans les années 1800 et jusqu’à l’arrivée du réfrigérateur domestique en 1913, l’une des façons répandues de conserver le fromage et de l’empêcher de se gâter était de le laisser sur un plat en céramique ou une cloche à fromage. Madame Rachel Lynde aurait conservé son fromage primé sous une cloche à fromage quand elle n’était pas à l’exposition agricole.

Légende de l’image : Aucun

Légende audio : Salle à manger, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada

Audio : La salle à manger sert à recevoir des invités spéciaux. On y installe un mobilier plutôt décoratif, comme une table à manger élégante et sa meilleure porcelaine. C’est ici qu’Anne reçoit Diana pour l’heure du thé qui se termine si désastreusement !

Description de l’image : La pièce de devant de la maison de ferme a du papier peint décoratif et des meubles de style victorien. Au centre de la pièce dans la table à manger avec une tarte et un service à thé.

Plat à fromage

Dans les années 1800 et jusqu’à l’arrivée du réfrigérateur domestique en 1913, l’une des façons répandues de conserver le fromage et de l’empêcher de se gâter était de le laisser sur un plat en céramique ou une cloche à fromage. Madame Rachel Lynde aurait conservé son fromage primé sous une cloche à fromage quand elle n’était pas à l’exposition agricole.

Légende de l’image : Plat à fromage, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Audio : Aucun

Description de l’image : Plat blanc à motifs de fleurs comprenant deux parties : un plateau et un couvercle. Le couvercle est en angle.

Concertina

La concertina était un instrument de musique répandu dans le milieu des années 1800. Cet instrument ressemble à un accordéon, mais sa forme est hexagonale plutôt que rectangulaire. Les notes sont actionnées par des boutons plutôt que des touches.

Les leçons de musique de Diana étaient payées par sa tante. Mais il est peu probable que celle-ci assumait aussi le coût des leçons de concertina, car la vieille demoiselle Barry s’imaginait donner des concerts de chant à l’académie de musique.

Légende de l’image : Concertina, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Audio : Aucun

Description de l’image : Objet hexagonal dont les extrémités en bois sont reliées par un matériau plié. Chaque extrémité est pourvue d’une poignée en tissu et de touches.

Stéréoscope

Inventé au début des années 1830, le stéréoscope a été le premier appareil d’observation des photos en 3D. Cet appareil permet de donner vie à des images en présentant une même scène de points de vue légèrement différents à l’œil droit et l’œil gauche en même temps. Il était très recherché à la fois des adultes et des enfants!

Légende de l’image : Stéréoscope, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Objet en forme de lunettes muni d’un porte-photo en bois.

La chambre de Matthew

Voici la chambre de Matthew. Matthew avait une maladie cardiaque qui rendait difficile la montée des escaliers. On lui a donc réservé la chambre à coucher du rez-de-chaussée. Il n’était pas rare de trouver des chambres cuisines dans les maisons. Situées près du poêle à bois chaud, elles convenaient parfaitement bien aux personnes âgées, aux malades et même aux femmes enceintes.

Légende de l’image : Aucun

Audio : Le chambre de Matthew, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada

Légende audio : Cette pièce est une reproduction de la chambre de Matthew dans le roman. Il ne s’agit que d’une petite pièce, mais il est préférable pour Matthew de rester au premier étage en raison d’une maladie cardiaque qui l’empêche de monter les escaliers. La chambre se trouve aussi plus près de la chaleur du poêle à bois dans la cuisine.

Description de l’image : Un panorama à 360° d'une petite chambre à côté du couloir.

La canne de Matthew

Travaillant fort, Matthew se servait d’un bâton de marche comme canne pour s’appuyer en marchant de temps à autre. Autrefois, le bâton de marche était un accessoire de mode et un symbole de prestige. Il est par la suite devenu une aide à la marche pour les personnes âgées, les blessés et les personnes handicapées.

Légende de l’image : La canne de Matthew, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Canne en bois munie d’une poignée arrondie à son extrémité.

Matthew tout endimanché

Dans les années 1800, les gens modestes avaient peu de vêtements. La plupart avaient un habit du dimanche, des vêtements de travail ou de corvées et des vêtements de nuit. Matthew portait son collet blanc pour les occasions spéciales, comme le jour où il est allé à la rencontre d’Anne à la gare ou lorsque le pasteur passait à la maison.

Légende de l’image : Matthew tout endimanché, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Un chapeau noir, un gilet et un pantalon posés sur le lit.

La cuisine

La cuisine était la plus grande pièce du rez-de-chaussée et la plus fréquentée parce qu’elle était la pièce la plus chaude de la maison. Les activités familiales quotidiennes, les repas et les corvées domestiques y avaient lieu. Matthew et Marilla prenaient ici le thé avec leurs proches amis comme Rachel Lynde.

Légende de l’image : Aucun

Légende audio : The kitchen, Green Gables Heritage Place

Audio : La cuisine est la plaque tournante de la maison. Le poêle à bois produit de la chaleur, chauffe l’eau pour les tâches ménagères et est utilisé pour préparer des repas et des pâtisseries. La famille mange la plupart de ses repas dans la cuisine.

Description de l’image : Une photo 360 de la cuisine avec un poêle à bois.

Fourneau de cuisine

De nombreux instruments de cuisine simples ont été conçus et perfectionnés à la fin des années 1800. Les dénoyauteurs en fonte comme celui-ci servaient à enlever les noyaux de cerises sans écraser les fruits. Au début, ces instruments étaient très recherchés. Mais ils n’ont pas probablement pas permis de gagner beaucoup de temps quand on faisait des conserves ou des tartes.

Légende de l’image : Fourneau de cuisine, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Poêle en fonte de grande taille avec quatre surfaces de cuisson pour chauffer une bouilloire ou préparer un ragoût. Ce « nouveau poêle Waterloo n° 2 » a été fabriqué à Sackville au Nouveau-Brunswick.

Chaise longue

Les premiers éplucheurs de pommes ont été brevetés au début des années 1800. Ils servaient aussi à éplucher les pommes de terre, car l’épluchage au couteau était une tâche fastidieuse. Pas étonnant que les conserves de pommettes, comme celles de Marilla, étaient recherchées; on laissait la pelure sur les fruits.

Légende de l’image : Chaise longue, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Petit canapé en cuir foncé avec un accoudoir et un cadre en bois.

Coffre à bois

Les boissons aux petits fruits non alcoolisés, comme les liqueurs, étaient répandues dans les années 1800. D’habitude, on les servait dans les occasions spéciales et aux invités spéciaux. Lorsque Diana venait prendre le thé, Anne lui servait habituellement une liqueur de framboises. Malheureusement, le vin de baies qu’elle lui a servi par erreur était une tout autre boisson.

Légende de l’image : Coffre à bois, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Coffre à bois peint en blanc. La partie supérieure est pourvue d’une porte ouverte, révélant le bois dont le coffre est garni.

Laiterie

La laiterie était l’une des deux salles de travail à côté de la cuisine. Elle servait à faire les travaux domestiques salissantes, comme à faire du beurre ou fromage, faire la lessive et laver la vaisselle. C’est là où Anne aidait Marilla à faire les tâches domestiques intérieures.

Légende de l’image : Aucun

Légende audio : Laitier, Site Patrimonial Green Gables

Audio : Aucun

Description audio : La laiterie, qui est l’un des deux espaces de travail avoisinant la cuisine, est utilisée pour faire des tâches ménagères particulièrement salissantes comme la fabrication du beurre ou du fromage, la lessive ou le lavage de la vaisselle. C’est ici qu’Anne aurait aidée Marilla avec les tâches ménagères intérieures.

Description de l’image : Une photo à 360° du porche de la laiterie avec les ustensiles de cuisine nécessaires à la vie à l'époque du site patrimonial.

Baratte

La baratte était un instrument servant à battre la crème de lait pour en extraire le beurre. Cette baratte verticale à batte était le modèle le plus répondu. Mais il existait aussi la baratte flamande, la baratte à baril et la baratte dite berce. Le beurre se forme à mesure que le piston rentre dans la partie supérieure de la baratte et monte et descend en continu dans la crème.

Légende de l’image : Baratte à beurre, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Grand pot en argile doté d’un long manche en bois qui sort d’une petite ouverture dans le couvercle.

Garde-manger

Le garde-manger est la deuxième salle de travail situé à côté de la cuisine. Il sert à conserver l’épicerie sèche, la vaisselle propre et les ustensiles de cuisson. Situé près du poêle à bois, le garde-manger était une salle de travail qui pouvait servir à préparer des aliments ou à faire d’autres tâches ménagères.

Légende de l’image : Aucun

Légende audio : Garde-manger, Site Patrimonial Green Gables

Audio : La deuxième pièce avoisinant la cuisine est le garde-manger; on l’utilise pour entreposer les aliments secs, la vaisselle propre et les ustensiles de cuisine. Se trouvant près du poêle à bois, il s’agit d’un espace de travail où l’on prépare la nourriture et où l’on s’occupe d’autres tâches ménagères.

Description de l’image : Une image à 360° du garde-manger où vous pouvez voir des aliments séchés stockés sur le côté de la cuisine.

Piège à souris

Au XIXe siècle, des pièges à souris comme ceux-ci sont placés dans la maison pour attraper de nombreux rongeurs à la fois. Le garde-manger, où l’on entrepose du sucre, de la mélasse, de la farine et bien d’autres ingrédients, est un endroit particulièrement alléchant pour les rongeurs. Il est toujours préférable de trouver une souris dans un piège plutôt que noyée dans le pudding!

Légende de l’image : Mouse trap, Green Gables Heritage Place. Parks Canada1800/1900

Description de l’image : Objet circulaire en bois percé de petits trous et surmonté de ressorts de métal.

Fers à repasser

Le repassage était un dur travail.

Les fers à poignée amovible, qui étaient en métal massif; pouvaient peser jusqu’à 4 kg. Il fallait les chauffer sur un feu ou sur la cuisinière. Ce modèle plus léger, appelé fer à gaufrer, servait à repasser les collets de robes et les chemises.

Légende de l’image : Fers à repasser, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : objets en fer avec des surfaces planes et des poignées.

Ancienne balayeuse

Dans les années 1800, certains fabricants ont commencé à produire des tapis plus abordables; on a donc commencé à en trouver plus souvent dans les maisons ordinaires. Pas surprenant que les balais mécaniques soient devenus des outils domestiques en vogue. Ils ont rendu le nettoyage des tapis tellement plus facile.

Légende de l’image : Ancienne balayeuse, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Appareil doté d’un long manche en bois auquel est attaché un élément métallique rouge à l’extrémité.

Cuisine

La cuisine était la plus grande pièce du rez-de-chaussée et la plus fréquentée parce qu’elle était la pièce la plus chaude de la maison. Les activités familiales quotidiennes, les repas et les corvées domestiques y avaient lieu. Matthew et Marilla prenaient ici le thé avec leurs proches amis comme Rachel Lynde.

Légende de l’image : Aucun

Légende audio : Cuisine, Site Patrimonial Green Gables

Audio : À moins de recevoir des invités spéciaux, la cuisine est la pièce la plus fréquentée et la plus utilisée du premier étage puisqu’il s’agit de l’endroit le plus chaud dans la maison. Marilla et Matthew ont souvent discuté d’Anne dans cette cuisine!

Description de l’image : Une image 360 de la cuisine, près des fenêtres avant de la maison. Une table et un canapé occupent une partie du coin le plus éloigné de la pièce.

Dénoyauteur pour cerises

De nombreux instruments de cuisine simples ont été conçus et perfectionnés à la fin des années 1800. Les dénoyauteurs en fonte comme celui-ci servaient à enlever les noyaux de cerises sans écraser les fruits. Au début, ces instruments étaient très recherchés. Mais ils n’ont pas probablement pas permis de gagner beaucoup de temps quand on faisait des conserves ou des tartes.

Légende de l’image : Dénoyauteur pour cerises, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Appareil en fonte à fixation par étau muni d’une manivelle.

Éplucheur à pommes

Les premiers éplucheurs de pommes ont été brevetés au début des années 1800. Ils servaient aussi à éplucher les pommes de terre, car l’épluchage au couteau était une tâche fastidieuse. Pas étonnant que les conserves de pommettes, comme celles de Marilla, étaient recherchées; on laissait la pelure sur les fruits.

Légende de l’image : Éplucheur à pommes, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Appareil en fonte doté de mécanismes, d’une lame et d’une manivelle.

Raspberry cordial

Les boissons aux petits fruits non alcoolisés, comme les liqueurs, étaient répandues dans les années 1800. D’habitude, on les servait dans les occasions spéciales et aux invités spéciaux. Lorsque Diana venait prendre le thé, Anne lui servait habituellement une liqueur de framboises. Malheureusement, le vin de baies qu’elle lui a servi par erreur était une tout autre boisson.

Légende de l’image : Sirop de framboise, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Bouteille en verre transparent contenant un liquide rouge.

Hall d'entrée

C’est l’entrée principale de la maison.

Légende de l’image : Aucun.

Description de l’image : Une entrée avant avec escalier menant au niveau supérieur de la maison.

La chambre d’Anne

Comme il est précisé dans le roman, la chambre d’Anne se trouvait sous le pignon est de la maison. Après son installation, le style de la chambre a complètement changé et est devenu plus gai et plus vivant.

Légende de l’image : Aucun

Légende audio : La chambre d’Anne, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Audio : Comme il est décrit dans le roman, la chambre d’Anne est la « chambre du pignon est » de Green Gables. Après l’arrivée de la jeune fille, « toute l’atmosphère de la chambre était transformée » et la pièce débordait de vie. Anne passe bien des heures à se lamenter dans sa chambre, mais elle y trouve aussi souvent un sommeil paisible.

Description de l’image : Une image à 360° de la chambre d'Anne avec la porte du placard ouverte et le lit fait.

Robe à manches bouffantes

Anne suppliait en vain Marilla de lui donner une robe à manches bouffantes. Matthew avait remarqué que les robes d’Anne étaient différentes de celles des autres filles. Il a donc demandé à Rachel de l’aider à fabriquer une robe à la mode avec des manches bouffantes pour Anne à l’occasion de la fête de Noël!

Légende de l’image : Robe à manches bouffantes, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Longue robe en soie aux couleurs passées avec deux longues manches bouffantes.

Sac de voyage d’Anne

Dans les années 1800, le sac tapisserie a été inventé aux fins pratiques, et non pas pour le style. Semblable à la valise d’aujourd’hui, ce sac était un moyen fiable de transporter des objets. Bien que démodé et misérable, le sac tapisserie d’Anne contenait « la totalité de ses biens terrestres »”.

Légende de l’image : Sac de voyage d’Anne, Site Patrimonial Green Gables Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Petit sac en tissu avec poignées en cuir. Le tissu est usé et semble présenter un imprimé floral.

Ardoise

Dans les années 1800, le sac tapisserie a été inventé aux fins pratiques, et non pas pour le style. Semblable à la valise d’aujourd’hui, ce sac était un moyen fiable de transporter des objets. Bien que démodé et misérable, le sac tapisserie d’Anne contenait « la totalité de ses biens terrestres ».

Légende de l’image : Ardoise, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Petite pièce carrée en ardoise avec bordure en bois. L’ardoise est en morceaux, car elle est brisée.

Papier peint

Anne adorait les pommiers en fleurs. Elle a montré sa passion dès sa première promenade le long du « chemin blanc des délices ». À son arrivée à la maison aux pignons verts, les murs de la chambre du pignon étaient nus. Anne les imaginait donc décorés d’une tapisserie dorée et argentée. « Plus tard, elle les a recouverts d’un papier à motifs à pommiers en fleurs ».

Légende de l’image : Papier peint, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Papier peint blanc avec un motif floral. Les fleurs sont roses et jaunes avec des tiges vertes.

La chambre de Marilla

La chambre de Marilla était aussi propre et rangée qu’elle-même, avec ses modestes biens personnels et son décor délicat. Elle se satisfait de l’essentiel et estimait que « les chambres à coucher servaient à dormir » et non pas pour être encombrées.

Légende de l’image : Aucun

Légende audio : Le chambre de Marilla, Site Patrimonial Green Gables

Audio : La chambre de Marilla, qui renferme ses possessions modestes et est décorée de façon fonctionnelle, est aussi propre et rangée que l’on s’y attend. Elle peut très bien se contenter de l’essentiel et est d’avis que « [l]es chambres à coucher sont faites pour dormir » et non pour être encombrées.

Légende de l’image : Une chambre à l'étage de la maison de ferme du lieu patrimonial Green Gables avec un décor simple.

Châle de marilla

Les châles servaient à se tenir au chaud; ils étaient faits assez à la mode et étaient parfaits lorsqu’un manteau était trop chaud. Marilla portait un châle pour aller à l’église et lorsqu’elle rencontrait l’après-midi les membres de la Ladies’ Aid Society. Elle portait des châles simples à la maison.

Légende de l’image : Châle de marilla, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Châle en tissu noir fin avec de longues franges, plié sur le lit.

Lunettes de Marilla

Marilla a souvent affirmé avoir les yeux fatigués et des maux de tête. Un spécialiste l’a examinée et lui a dit d’abandonner le travail qui l’épuisait. Marilla devait éviter de pleurer. Elle devait aussi porter des lunettes spéciales pour soulager ses maux de tête et éviter les risques de devenir aveugle.

Légende de l’image : Lunettes de Marilla, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Petites lunettes en métal.

Broche de Marilla

Le bien le plus précieux de Marilla était sa broche en améthyste. Quand celle-ci est disparue, elle a maintenu qu’Anne l’avait égarée. Pour pouvoir assister au pique-nique de l’école du dimanche, Anne a raconté un mensonge et a dit qu’elle l’avait perdue dans le lac Shining Waters. Finalement, la broche a été retrouvée dans le châle de Marilla.

Légende de l’image : Broche de Marilla, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Broche circulaire dorée avec une pierre précieuse rose au centre.

Épingles à cheveux de Marilla

Les épingles à cheveux étaient à la mode. Mais Marilla utilisait des épingles à métal plus pratiques pour retenir sa chevelure foncée (et ses mèches grises). Elle portait un « chignon en petit nœud dur ». Les femmes portaient parfois diverses épingles à cheveux selon les occasions.

Légende de l’image : Épingles à cheveux de Marilla, Site Patrimonial Green Gables Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Ensemble d’épingles à cheveux brun doré à deux tiges.

Chambre d’amis

La chambre d’invité ou d’ami était décorée de façon à plaire à des invités spéciaux. À l’arrivée d’Anne, il était « hors de question que cette chambre serve à une fille abandonnée ». Plus tard, lors d’une visite chez Joséphine Barry, la grand-tante d’Anne vivant à Charlottetown, on a fait l’honneur à Anne de lui permettre de dormir dans le lit peu spacieux de la chambre d’ami.

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Légende audio : Chambre d’amis

Audio : La chambre d’amis est très bien décorée pour plaire aux invités spéciaux. Il est « hors de question d’utiliser la chambre d’amis pour une misérable créature délaissée » comme Anne à son arrivée à Green Gables.

Description de l’image : Une image à 360° d'une chambre avec un lit à cadre blanc à l'étage de la ferme.

Lit à bobines

Le mobilier avec bobines à chapelet de l’époque victorienne a été créé à la fin des années 1800. Il est encore recherché de nos jours. Les familles s’assuraient que les lits d’invité soient confortables et jolis, mais qu’ils ne le soient pas trop pour que les invités prolongent leur séjour.

Légende de l’image : Lit à bobines, Site Patrimonial Green Gables Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Cadre de lit blanc avec couverture matelassée.

Pot a chambre

Avant l’apparition de la plomberie intérieure, on plaçait un pot de chambre sous le lit ou dans une commode de nuit comme solution de rechange à une sortie pour aller à la toilette extérieure. La toilette à chasse d’eau fait son apparition dans les années 1800, mais le pot de chambre est resté répandu jusqu’au milieu des années 1900.

Légende de l’image : Pot de chambre, Site Patrimonial Green Gables. Lucy Maud Montgomery1800/1900

Description de l’image : Pot blanc avec une poignée et un couvercle. Des fleurs décorent chaque côté du pot et le dessus du couvercle.

Passage vers la salle de couture

Passage vers la salle de couture, Site Patrimonial Green Gables

Légende de l’image : Aucun

Description de l’image : Un couloir, où l'on peut voir la porte de la salle de couture.

La sale de couture

La salle de couture servait à faire des vêtements et des objets domestiques. Les principaux travaux de raccommodage qu’Anne devait faire ont peut-être été effectués ailleurs, comme dans la cuisine là où il faisait plus chaud.

Légende de l’image : Aucun

Légende audio : La sale de couture, Site Patrimonial Green Gables

Audio : La salle de couture est l’endroit où l’on fabrique souvent des vêtements et des articles ménagers. Anne a sans doute préféré raccommoder ses vêtements ou tisser un patchwork à un autre endroit, comme la cuisine, où il fait plus chaud.

Description de l’image : Il s'agit d'une image à 360° d'une salle de couture avec des machines anciennes.

Robe en coton

Anne est arrivée à la maison aux pignons verts vêtue d’une petite robe en tissu mi-laine gris-jaune très courte, très serrée et très laide. Marilla lui a donné « trois bonnes robes de qualité, en bon état et utiles, dont l’une d’un bleu affreux ». Anne ne trouvait aucune d’entre elles « jolie ».

Légende de l’image : Robe en coton, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Une longue robe bleue à motifs avec des boutons sur le devant, étendue sur une chaise en bois de couleur rouge.

Machine à coudre à pédale

La machine à coudre à pédalier était actionnée par le pied de l’utilisateur qui poussait un pédalier de haut en bas. On la plaçait souvent près d’une grande fenêtre pour avoir la lumière naturelle. Les femmes confectionnaient la plus grande partie des vêtements de la famille.

Légende de l’image : Machine à coudre à pédale, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Machine à coudre en métal fixée à un bureau en bois avec, au milieu, une pédale en métal servant à faire fonctionner la machine.

Dévidoir parapluie

Le dévidoir parapluie, apparu dans les années 1600, servait à tenir un écheveau de laine ou de fil dont on souhaitait faire une pelote. On l’appelait ainsi en raison de sa forme qui ressemblait à celle des baleines d’un parapluie. Grâce à cet outil, on n’a plus besoin de demander à quelqu’un de tenir la laine les bras écartés.

Légende de l’image : Dévidoir parapluie, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Dévidoir en bois posé sur une table. Il comporte plusieurs tiges ajustables qui rappellent l’intérieur d’un parapluie.

La chambre à coucher du garçon de ferme

Cette pièce était la chambre à coucher du garçon de ferme. Après avoir décidé de garder Anne, les Cuthbert avaient besoin de quelqu’un pour aide Matthew sur la ferme. Cette simple chambre à coucher était tout de même mieux que la grange.

Légende de l’image : Aucun

Description de l’image : Une image à 360° d'une pièce en haut d'un escalier avec un petit lit à l'intérieur.

Lit

Le treillis de corde servait à soutenir le matelas en foin et en paille. On le fabriquait à l’aide de cordes entrelacées. Chaque soir, il fallait tendre les cordes pour empêcher le matelas de s’affaisser sur le plancher. Les matelas en paille avaient tendance à attirer les punaises de lit. Comme on dit, dormez bien et pas de puces, pas de punaises!

Légende de l’image : Lit, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Cadre de lit en bois avec un cordage sortant à l’extrémité qu’il fallait tirer pour resserrer le tout. Une simple couverture grise est posée sur le lit.

Boîte à fromage

Le fromage est devenu un aliment à la mode dans les années 1800. Il n’est donc pas surprenant qu’à peu près à la même époque sont apparues des boîtes à fromage en bois servant principalement de contenants de transport. Mais celles-ci faisaient aussi d’excellents rangements.

Légende de l’image : Boîte à fromage, Site Patrimonial Green Gables. Parcs Canada1800/1900

Description de l’image : Deux boîtes rondes fabriquées à partir de bois.

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Crédits : histoire

Les mots ou les phrases entre guillemets sont extraits du roman intitulé Anne, la maison aux pignons verts. Parcs Canada a obtenu l’autorisation des héritiers de Lucy Maude Montgomery Inc. de publier ce contenu sur Google Arts and Culture.

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