Fort Sainte-Thérèse
Lieu historique national du Canal-de-Chambly
Fouilles archéologiques
Découvrez les objectifs, les actions, les résultats et les découvertes faites lors des trois campagnes de fouilles archéologiques du fort Sainte-Thérèse.
Chronologie
L'histoire du fort Sainte-Thérèse au fil du temps.
Introduction
Pour permettre l’offensive de l’armée française contre les nations iroquoises et mettre fin à leurs attaques, une série de forts furent construits, en 1665 et 1666, aux endroits les plus stratégiques le long de la rivière Richelieu. C’est dans ce contexte que fut érigé le fort Sainte-Thérèse. Toutefois, dès que la paix fut signée, le fort Sainte-Thérèse fut abandonné. Il sera reconstruit lors de la Guerre de Succession d’Autriche en 1747. Incendié par l’ennemi en juin 1760, le fort fut immédiatement reconstruit par l’armée française. En août 1760, afin d’éviter la conquête du fort par les troupes britanniques, il fut brûlé par l’armée française. Il ne sera jamais reconstruit par la suite.
Pendant longtemps, la position exacte du fort est restée inconnue, jusqu’à sa découverte, en 2007, sur une photo aérienne datant de 1938. Des fouilles archéologiques effectuées en 2008 et en 2009 ont confirmé l’endroit précis où s’élevait le fort.
Les fouilles de 2010
« Le but des fouilles de 2010 était de comprendre l'évolution du fort entre le 17e et le 18e siècle. En effet, celui-ci aurait été détruit et rebâtit deux fois après sa première construction en 1665 », indique Maggy Bernier, archéologue de Parcs Canada. Nous cherchions aussi à en connaître plus sur l'organisation de trois bâtiments du 17e siècle et du 18e siècle présents dans l’enceinte du fort.
Les archéologues de Parcs Canada responsables de l’équipe des fouilles, Maggy Bernier et le superviseur, Pierre Cloutier, sont heureux d’annoncer que les fouilles ont permis de belles découvertes. « L’analyse des résultats aidera à mieux connaître la place qu’occupait ce fort dans le système de défense de la Vallée du Richelieu durant le Régime français, ainsi que son rôle dans le réseau d’approvisionnement des forts Saint-Frédéric et Carillon, situés sur les rives du lac Champlain », ajoute Pierre Cloutier.
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