Personnes d'importance historique
Lieu historique national des Forts-et-Châteaux-Saint-Louis
Samuel de Champlain (1567-1635)
En 1608, Samuel de Champlain choisit le site de Québec pour y établir le premier établissement permanent français en Amérique. L’explorateur reconnaît la situation stratégique du promontoire et fait construire, dès 1620, le premier fort Saint-Louis composé d’un logis et de quelques bâtiments en bois entourés d’une palissade. En 1626, Champlain agrandit ses installations. Ce deuxième fort est ceinturé de remparts en terre revêtue de bois. En 1633, après un court séjour en France, sa santé décline rapidement. Il meurt dans son logis du fort Saint-Louis, le jour de Noël 1635.
Il a été désigné pour son importance nationale en 1929 parce qu’il a été un explorateur renommé, fondateur de Québec, considéré comme le père de la Nouvelle-France.
Louis de Buade (1622-1698)
Louis de Buade, comte de Frontenac et de Palluau, est gouverneur de la Nouvelle-France de 1672 à 1682 et de 1689 jusqu’à sa mort à Québec en 1698. Lors de son second séjour à Québec, Frontenac fait construire le quatrième et dernier fort Saint-Louis. La construction de la nouvelle enceinte débute en 1691 et s’échelonne sur deux ans. Cette enceinte demeure la même jusqu’à la chute de Québec en 1759. En 1694, Frontenac entreprend les travaux de reconstruction du deuxième château Saint-Louis. Le bâtiment compte deux étages et son toit est recouvert d’ardoises. La célèbre boutade « Je n’ay point de Reponse a faire a vostre general que par la bouche de mes cannons et a coups de fuzil » qu’il dicta Frontenac à l’émissaire de sir William Phips qui, en 1690, assiégeait Québec fut prononcée au château Saint-Louis.
Il a été désigné pour son importance nationale en 1974 parce qu’il a été gouverneur général de la Nouvelle-France (1672-1682, 1689-1698) et qu'il l’a étendue jusqu'aux Grands Lacs.
James Murray (1721-1794)
James Murray fut le premier gouverneur britannique à Québec.
Il a été désigné pour son importance nationale en 1955 parce qu’il a été gouverneur militaire du district de Québec (1760-1763) puis gouverneur de la province de Québec (1763-1768).
Guy Carleton, baron de Dorchester (1724-1808)
Il a été désigné pour son importance nationale en 1974 parce qu’il a été gouverneur de Québec (1768-1778) et gouverneur en chef de l'Amérique du Nord britannique (1786-1796).
Frederick Haldimand (1718-1791)
Frederick Haldimand, soldat de carrière d'origine suisse, s'enrôla dans l'armée britannique en 1755 et fut promu avec le temps au grade de général. En 1758, il combattit à Carillon. Deux ans plus tard, il participa à la prise de Montréal. Gouverneur de Québec de 1778 à 1786, il dirigea la colonie au cours des années difficiles de la Révolution américaine. En 1779, il fit construire le canal de Coteau-du-Lac. À la fin de la guerre d'Indépendance, il s'occupa personnellement de l'établissement des Loyalistes et des Indiens alliés à la Couronne dans la région qui devint le Haut-Canada. Il mourut en Suisse.
Il a été désigné pour son importance nationale en 1974 parce qu’il a été gouverneur de Québec (1778-1786), constructeur du canal de Coteau-du-Lac (1779) et qu’il assigna des terres aux Loyalistes.
George Prevost (1767-1816)
Prevost a été gouverneur en chef de l’Amérique du Nord britannique et commandant des forces britanniques et canadiennes pendant la guerre de 1812. Fort de 30 ans d’expérience militaire, il met en œuvre une stratégie minimisant les pertes tout en protégeant les axes de communication et de ravitaillement. Sa diplomatie et son bilinguisme facilitent grandement la levée de fonds et de troupes. Toutefois, sa performance à la bataille de Plattsburgh (New York), en septembre 1814, lui vaut de nombreuses critiques. Il se verra donc privé d’une juste reconnaissance pour avoir défendu avec succès le Haut et le Bas-Canada pendant le conflit.
Il a été désigné pour son importance nationale en 2014 parce qu’il a été officier supérieur de l’armée britannique, gouverneur en chef et commandant des forces britanniques en Amérique du Nord entre septembre 1811 et mars 1815.
Charles Lennox, duc de Richmond (1764-1819)
Charles Lennox fut nommé commandant en chef des colonies de l'Amérique du Nord britannique et gouverneur en chef du Bas- Canada en mai 1818. On lui confia le mandat d’améliorer les défenses des colonies et la navigation intérieure. Lennox recommanda le renforcement des fortifications de Québec et la construction d’un fort, nommé plus tard en son honneur, à l’île aux Noix. Il encouragea en outre la création d’écluses sur la rivière des Outaouais. L’annonce de sa mort subite, un an seulement après sa nomination, jeta l’émoi tant chez les Canadiens que chez les Britanniques.
Il a été désigné pour son importance nationale en 1923 parce qu’il a été gouverneur général du Canada en 1818.
John George Lambton, compte de Durham (1792-1840)
Après une brillante carrière publique en Angleterre, lord Durham est nommé gouverneur général et haut-commissaire de l'Amérique du Nord britannique en 1838. Chargé d'enquêter sur les troubles qui agitent le Haut et le Bas-Canada, il séjourne ici cinq mois puis rédige son célèbre Rapport sur les affaires de l'Amérique septentrionale britannique. Ses recommandations furent controversées mais elles menèrent à l'union des deux Canadas en 1841, à l'avènement de la responsabilité ministérielle, à l'institution des municipalités et à la croissance de sentiments nationaux au Canada.
Il a été désigné pour son importance nationale en 1974 parce qu’il a été gouverneur-général et haut-commissaire de l'Amérique du Nord britannique en 1838.
Frederick Blackwood, marquis de Dufferin (1826-1902)
Troisième gouverneur général du Canada de 1872 à 1878, lord Dufferin joue un rôle important dans la politique canadienne. Il empêche la démolition complète des fortifications de Québec tout en favorisant l’embellissement du Vieux-Québec grâce à divers travaux. La terrasse Dufferin rappelle sa mémoire.
Il a été désigné pour son importance nationale en 1975 parce qu’il a été gouverneur général du Canada (1872-1878), écrivain, voyageur, linguiste et diplomate.
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