Parcs Canada ne peut accomplir la protection des bisons à lui seul.

Parcs Canada travaille en partenariat avec de nombreuses communautés autochtones pour aider les bisons à croître et à prospérer. Le retour du bison peut raviver la relation de longue date entre les peuples autochtones et les bisons. Découvrez comment les transferts de bisons de Parcs Canada ont joué un rôle essentiel dans ce processus. Sautez le pas et découvrez comment les bisons servent de chemin vers la réconciliation.

Le déclin du bison

Le bison est le plus grand mammifère terrestre d’Amérique du Nord. Avant la colonisation européenne, des dizaines de millions de bisons erraient dans de nombreuses régions du continent. À la fin des années 1800, la population de bison a quasiment disparu en raison de la chasse excessive et de la demande industrielle. Il ne restait plus qu’environ 1 000 bêtes.

Une illustration de milliers de bisons occupant tout le paysage, à perte de vue.
"Le troupeau," dessiné de mémoire, par Martin S. Garretson. Image reproduite avec l’autorisation des archives de l’Université de l’Alberta
Un homme se tient au sommet d’un énorme tas d’os de bison, bien plus gros que lui, tandis qu’un deuxième homme se tient en dessous.
Les os des bisons étaient utilisés pour le raffinage du sucre et la fabrication d’engrais et de poudre à canon. © Glenbow Archives NA-2242-2
Un seul bison se tient dans un vaste paysage vert.
Un bison des prairies dans le parc national des Prairies

Le bison et la terre

Les bisons jouent un rôle important dans le façonnement des paysages en tant qu’« ingénieurs de l’écosystème ». Le comportement des bisons crée des conditions et des habitats qui peuvent profiter à de nombreuses plantes et à de nombreux autres animaux.

Un bison dans des plaines herbeuses vertes passe devant un petit mammifère qui l’observe attentivement depuis son monticule.
Les bisons paissent souvent au milieu de colonies de chiens de prairie ou à proximité, où ils peuvent trouver un fourrage de haute qualité. Photo : Stefano Liccioli/Parcs Canada
Un bison broute de l’herbe gelée recouverte de neige.
Les bisons paissent continuellement, même en hiver. Photo : Stefano Liccioli/Parcs Canada

Les déchets de bison incubent les œufs et les larves d’insectes. De nombreuses espèces d’oiseaux des prairies en voie de disparition se nourrissent d’insectes. L’influence du bison sur la présence des insectes leur est profitable. Le mode de pâturage des bisons est également profitable aux oiseaux des prairies en voie de disparition. Les bisons aident Parcs Canada à gérer l’habitat des espèces d’oiseaux des prairies en péril et à assurer leur rétablissement.

Un groupe de bisons se tient dans une plaine herbeuse brune, entouré d’une volée d’oiseaux.
Un troupeau de bisons des prairies et une volée d’oiseaux des prairies au parc national des Prairies. Photo : Stefano Liccioli/Parcs Canada
Un petit oiseau gris aux marques dorées se camoufle dans l’herbe courte et sèche.
Le plectrophane de McCown apprécie les herbes plus courtes où paissent les bisons
Un petit oiseau moucheté au ventre blanc se tient dans de l’herbe sèche aussi haute que lui.
Le pipit de Sprague apprécie les herbes plus longues qui n’ont pas été trop intensément broutées par les bisons

Les bisons créent des « mares bourbeuses » lorsqu’ils se roulent dans la terre pour prendre des bains de poussière. Les mares bourbeuses peuvent se remplir d’eau lorsqu’il pleut et constituent un habitat important pour de nombreux animaux sauvages des prairies. Les bisons répandent également des graines au cours de leurs déplacements. Les oiseaux utilisent leur fourrure tombée au sol pour faire leur nid.

Six bisons se tiennent sur une plaine herbeuse sèche. Un bison roule sur le côté, créant un nuage de poussière.
Les bisons prennent des bains de poussière qui créent des mares boueuses et dont profitent d’autres animaux sauvages. Photo : Stefano Liccioli/Parcs Canada

Parcs Canada conserve les deux seules sous-espèces de bisons d’Amérique du Nord : le bison des prairies et le bison des bois.

Les bisons des prairies ont :

  • de longs poils broussailleux qui leur couvrent la tête
  • une bosse dorsale plus ronde qui se trouve directement au-dessus de leurs pattes avant
  • une aire de répartition historique qui s’étend jusqu’au Mexique au sud et jusqu’à la Floride à l’est, mais ils étaient surtout présents dans les grandes plaines
Un bison seul marche dans des prairies dorées, des collines ondulées en arrière-plan.
Un bison des prairies se promène dans l’écosystème des prairies au parc national des Prairies. Photo : Ryan Bray/Parcs Canada

Les bisons des bois :

  • ont un corps plus grand et plus gros
  • ont une barbe plus petite et plus pointue, une fourrure plus foncée et des poils qui leur retombent sur le front
  • ont une bosse haute et triangulaire qui se trouve bien en avant de leurs épaules
  • sont adaptés aux climats plus froids, notamment du nord de l’Alberta, de l’Alaska, des Territoires du Nord-Ouest et du Yukon
Un bison seul avec une tête au pelage broussailleux se tient dans une zone forestière herbeuse.
Un bison des bois dans l'enclos au lieu historique national Rocky Mountain House. Photo : Scott Munn/Parcs Canada

Le bison est important pour la santé des écosystèmes naturels dans lesquels il vit normalement. Il est également à la base de nombreux liens culturels qu’entretiennent les autochtones avec la terre et leur savoir traditionnel.

Les liens culturels avec le bison

Le bison a toujours été important dans la vie de nombreux peuples autochtones de ce qui sont maintenant les provinces des Prairies, la Colombie-Britannique, les Territoires du Nord-Ouest et d'autres parties de l’Île-de-la-Tortue. De nombreuses communautés autochtones entretiennent depuis longtemps des liens culturels et spirituels profonds avec le bison. Ils se servent du bison :

  • pour se nourrir
  • pour s’abriter
  • pour se vêtir
  • pour fabriquer des outils
  • comme carburant
  • pour fabriquer des armes
  • dans le cadre du commerce
  • à des fins sociales et cérémonielle
Photo ancienne d'un homme assis, les jambes croisées, contre un tas de peaux de bison, tenant son fusil.
Métis du nom de Wigwam, photographié en 1858 à la colonie de la Rivière-Rouge, au Manitoba. Il est assis sur des peaux de bisons. Photo tirée de la collection de Humphrey Lloyd Hime, MIKAN 3243328, Bibliothèque et Archives Canada
Trois hommes sont réunis dans une enceinte de bisons. L'un d'eux tient un café, l'autre sourit, l'autre encore détourne la tête.
Ervin Carlson, gestionnaire du programme sur les bisons de la nation indienne des Pieds-Noirs et président de l’Intertribal Buffalo Council, discutant avec d’autres membres de la Confédération des Pieds- Noirs et Keith Aune, de la Société de la conservation de la faune du parc national Elk Island. En cette journée de mars 2016, 87 bisonneaux ont été envoyés à Browning, au Montana. Les peuples autochtones ont toujours participé à la conservation des bisons, même avant l’époque de Walking Coyote, et ce, jusqu’à l’Initiative Iinnii et au traité des bisons, et ils continueront de le faire. Photo : Scott Mair/Parcs Canada

De nombreuses cultures autochtones continuent à entretenir des liens étroits (en anglais seulement) avec leur parent—le bison. Ces liens passent notamment par la spiritualité, la souveraineté alimentaire et le développement socio-économique.

Un bison se tient dans une prairie tandis que deux autres bisons se tiennent en arrière-plan.
Un bison des prairies en Saskatchewan. Photo : Stefano Liccioli/Parcs Canada

Parcs Canada et le bison

Depuis plus de cent ans, les parcs nationaux canadiens s’efforcent de maintenir et de rétablir les troupeaux de bisons à des fins de conservation. Parcs Canada s’efforce également de préserver la santé et la diversité génétique des bisons en préservant les troupeaux de conservation des maladies.

La taille de l'employé de Parcs Canada semble très petite comparée au grand visage d'un bison.
Un bison des bois au Parc national Elk Island reçoit une inspection médicale. Photo : Scott Mair
Un employé de Parcs Canada prélève un échantillon de poils d’un bison dans un enclos.
Un bison des prairies au Parc national des Prairies reçoit un prélèvement de poils pour un test génétique. Photo : Scott Mair

Les scientifiques spécialistes de la faune de Parcs Canada collaborent avec divers partenaires pour rétablir des populations saines de bisons. Ils mettent entre autres au point, des tests de détection de la tuberculose et de la brucellose bovines. Une détection précoce permettra de réduire la transmission de ces maladies. Ils travaillent également à la mise au point d'un vaccin qui protégera les bisons contre la tuberculose bovine. Regardez la vidéo ci-dessous du parc national Wood Buffalo pour en savoir plus.

Notes de terrain : Restaurer des populations de bisons saines, parc national Wood Buffalo

Transcription textuelle

[Logo du castor de Parcs Canada]

Un pilote d’hélicoptère attache son casque, se préparant à décoller.

[Texte] Le parc national Wood Buffalo abrite le plus grand troupeau libre et autonome de bisons des bois qui reste dans le monde.

Un hélicoptère survole un troupeau de bisons des bois qui courent dans la neige.

[Texte] Le bison des bois revêt une importance cruciale pour les Cris, les Dénés et les Métis dans cette région. Le bison joue également un rôle essentiel dans les écosystèmes environnants.

[Localisation] Parc national Wood Buffalo, Alberta

Todd s’adresse à la caméra tandis que derrière lui, un employé de Parcs Canada prélève des échantillons sanguins d’un bison.

[Todd] « Nous sommes ici au lac un, au parc national Wood Buffalo, pour prélever des échantillons biologiques, des échantillons sanguins, pour développer des tests de tuberculose et des vaccins. Les choses se passent bien, les temps d’induction sont plutôt bons sur ces animaux. C’est le premier mâle de la journée. »

[Insigne d’identification] Dr Todd Shury, vétérinaire de la faune

[Titre] Notes du terrain : Restaurer des populations de bisons saines, parc national Wood Buffalo

Un troupeau de bisons est debout dans la neige.

[Texte] Les transferts de bisons dans les années 1920 du parc national Buffalo ont laissé plusieurs bisons des bois ici infectés avec des maladies bovines exotiques : la brucellose et la tuberculose.

[Texte] Parcs Canada travaille avec des chercheurs à VIDO-Intervac pour développer un nouveau vaccin et des tests sanguins plus sensibles pour réduire la transmission des maladies.

La caméra s’approche de l’aérogare de la municipalité régionale de Wood Buffalo au Fort Chipewyan.

Un employé de Parcs Canada s’approche d’un bison qui est étendu au sol, dans la neige.

[Todd] « La première chose que nous faisons est de vérifier le taux d’anesthésie du bison, pour s’assurer qu’il est complètement endormi avant de nous approcher, et Brian va retirer les fléchettes… il semble endormi. »

[Insigne d’identification] Dr Bryan MacBeth, spécialiste de la santé de la faune

Un employé de Parcs Canada s’approche du bison, portant du matériel de l’hélicoptère. L’employé retire les fléchettes tranquillisantes de l’animal.

[Todd] « Nous allons vérifier les signes vitaux, s’assurer qu’il va bien… où en sommes-nous? »

[Insigne d’identification] Rob Belanger, écologiste

Des employés de Parcs Canada effectuent une série de tests sur le bison et prennent sa température.

[Rob] « 87. »

[Todd] « 87? Bien… c’est correct. »

Des employés de Parcs Canada recouvrent la face du bison d’un bandeau rouge.

[Todd] « Couvrez-le d’un bandeau pour réduire toute stimulation visuelle. Nous allons lui administrer de l’oxygène, ensuite nous commencerons à faire nos prélèvements. »

Des employés de Parcs Canada mettent le bison sous oxygène en plaçant deux tubes clairs dans son museau.

[Texte] Par le passé, les bisons devaient être capturés plusieurs fois ou même tués pour qu’on puisse faire les tests de détection des maladies bovines, ce qui rendait la détection difficile.

[Texte] Ces nouveaux tests sanguins seront en mesure de détecter la tuberculose bovine avec un seul échantillon sanguin.

Des employés de Parcs Canada prélèvent du sang du bison en utilisant des seringues claires. Les employés portent des tuques et des manteaux pour se protéger du froid et de la neige.

[Todd] « La raison pour laquelle nous tentons d’obtenir du sang de ces animaux, et nous devons maintenir le sang à température pièce, ce qui est tout un défi l’hiver, quand nous préférons les capturer, est afin de réaliser ce que nous appelons un test de détection de l’interféron gamma pour savoir si ces bisons ont été exposés à la tuberculose. »

Des membres du personnel de Parcs Canada, les mains gantées, déposent des échantillons sanguins dans des éprouvettes à un laboratoire de chimie à Fort Chipewyan.

[Todd] « C’est un test sanguin et nous pouvons compléter une partie du test au labo, à Fort Chipewyan, et ensuite le reste du test sera complété à VIDO-Intervac, à Saskatoon. Ça nous indiquera si l’animal a en fait été exposé à la tuberculose. »

Un collier GPS beige est sur le sol, dans la neige, près du bison. Des employés de Parcs Canada placent le collier autour du cou du bison.

[Todd] « C’est un collier GPS qui communique avec des satellites et nous donne une position environ toutes les deux heures. Nous espérons qu’ils dureront pour au moins un an, mais nous verrons. Wow, il est complètement inconscient… mais il respire toujours bien. »

Le personnel de Parcs Canada continue de prendre des mesures et de prélever des échantillons de poils et d’autres échantillons biologiques du bison.

[Todd] « Nous allons prélever des échantillons de poils de ce bison pour une analyse génétique, mais aussi pour déceler la présence de métaux lourds et de contaminants, et nous allons aussi prélever des échantillons de selles. C’est la partie glamour de l’emploi, pas vrai Rob? »

Le bison se réveille et commence à se lever. L’hélicoptère décolle et survole le bison qui a rejoint le troupeau et court dans la neige.

Todd est debout dans le petit laboratoire de chimie à Fort Chipewyan. Ils montrent aux téléspectateurs l’équipement de laboratoire qui sera utilisé pour traiter les échantillons biologiques.

[Todd] « Nous sommes de retour du terrain maintenant, et il est temps de traiter les échantillons que nous avons prélevés auprès du bison. Nous avons nos échantillons de poils, ici, que nous utiliserons pour une analyse d’ADN. C’est quelque chose que nous pouvons archiver pour longtemps. Et nous avons nos échantillons de selles et nos échantillons sanguins. »

Todd montre à la caméra les éprouvettes contenant les échantillons biologiques.

[Todd] « Nous avons deux éprouvettes avec des bouchons verts, deux éprouvettes de sérum, et une éprouvette d’ARN pour faire de l’analyse transcriptomique. »

Todd manipule les échantillons en insérant ses mains dans des gants à l’intérieur d’une petite tente stérile. La tente stérile lui permet de manipuler les échantillons sans les contaminer.

Un scientifique insère les échantillons dans un petit incubateur déposé sur le dessus d’un bureau dans le laboratoire.

[Todd] « Nous allons incuber le sang pendant toute la nuit pour produire ce qu’on appelle de l’interféron gamma. C’est un type de protéine qui est libéré par les cellules, et si le bison a été exposé à la tuberculose bovine par le passé, il aura des niveaux d’interféron gamma plus élevés dans les cellules le jour suivant. C’est essentiellement ce qui nous indiquera si ces bisons ont été exposés à la tuberculose bovine. »

Todd, les mains gantées dans la tente stérile, prépare ses éprouvettes avec les échantillons sanguins.

[Todd] « Donc maintenant nous allons déposer un peu du sang que nous avons prélevé de ces animaux aujourd’hui. À l’avenir, nous espérons aussi développer des vaccins sophistiqués, pour la tuberculose bovine et la brucellose. »

Todd s’adresse à la caméra, debout à l’extérieur du laboratoire à Fort Chipewyan.

[Todd] « Et bien, nous avons terminé ici à Fort Chipewyan, une visite plutôt réussie, nous avons capturé environ 18 bisons des bois mâles au cours des plus ou moins derniers 10 jours. Nous quittons, nous allons analyser les échantillons sanguins que nous avons prélevés à VIDO-Intervac et découvrir combien de ces animaux ont en fait été exposés à la tuberculose bovine. De façon générale, tout s’est très bien déroulé, nous sommes donc très heureux. »

Des bisons sont debout dans la neige.

Environ 70 % des bisons mâles testés à Fort Chipewyan étaient positifs pour la tuberculose bovine.

Le travail pour réduire ce nombre continuera pendant de nombreuses années, grâce à la collaboration de Parcs Canada, de l’industrie, du milieu universitaire et du projet Génomique intégrée du bison (GIB) de Génome Canada.

Lorsque le bison s’épanouit, la nature et les communautés qui les entourent s’épanouissent également. Apprenez-en davantage : parcscanada.ca/bison

Écran de fin qui dirige le public vers des vidéos connexes.

Logo Parcs Canada

Mot-symbole « Canada »

L’établissement de troupeaux de bisons n’aurait pas été possible sans l’intendance des bisons par les peuples autochtones. À la fin des années 1800, deux éleveurs autochtones géraient le troupeau Pablo-Allard. Ces animaux faisaient partie des derniers bisons des prairies sauvages. Le gouvernement du Canada a acheté 700 de leurs bisons au début des années 1900. Les bisons ont été envoyés au parc national Buffalo et au parc national Elk Island. Des leçons ont été tirées de l’exploitation du parc national Buffalo. Les bisons d’Elk Island sont depuis devenus la principale source de bisons pour les projets de réintroduction.

Photo historique d’un éleveur sur un cheval blanc au milieu d’un troupeau de bisons en captivité.
Michel Pablo, le Roi des bisons. #ST001.045. Montana Historical Society Research Center Photograph Archives, Helena, MT.
Photo historique de plusieurs éleveurs galopant sur des chevaux et essayant de rassembler des bisons dans une zone clôturée.
Un troupeau de bisons en cours d’embarquement. #ST001.019. Montana Historical Society Research Center Photograph Archives, Helena, MT.

Aujourd’hui, Parcs Canada gère des bisons dans tout le pays. Ces sites comprennent :

Le parc national Wood Buffalo a été créé pour protéger la dernière population de bisons des bois sauvages en Amérique du Nord.

Un bison seul avec une tête au pelage broussailleux se tient dans une zone forestière herbeuse.
Un bison des bois au parc national Wood Buffalo. Photo : Charla Jones/Parcs Canada

Transferts de bisons à Parcs Canada

Parcs Canada contribue au retour des bisons sur le territoire par le biais du transfert de bisons. Les transferts de bisons contribuent à augmenter le nombre de troupeaux de conservation au Canada et ailleurs.

Un groupe de personnes se tient devant une haute clôture et observe des bisons dans un champ, une montagne enneigée en arrière-plan.
Le personnel et les personnalités importantes surveillent tandis que les bisons sont relâchés de leur conteneur d'expédition dans le pâturage Windy de la vallée Panther dans le parc national Banff. Photo : Dan Rafla/Parcs Canada

L’Agence a transféré plus de 3 400 bisons des prairies et des bois sur des sites de conservation et à d’autres groupes intéressés. Plus de 600 de ces bisons ont été transférés aux communautés autochtones pour les aider à établir leurs propres troupeaux de conservation ou culturels.

« Parfois, les groupes savent ce qu’ils veulent, d’autres fois, ils demandent une expertise. Il y a beaucoup de collaboration avec différents groupes—beaucoup d’échanges pour comprendre ce qu’ils demandent et faire comprendre ce dont nous disposons. »

Ryan Hayes
coordonnateur du programme relative aux bisons au parc national des Prairies.

Photo : Stefano Liccioli/Parcs Canada

Découvrez les types de bisons que Parcs Canada a transférés et qui les a reçus :

Transcription textuelle

Logo du castor de Parcs Canada

Une carte vert foncé du Canada montrant les parcs nationaux et les aires marines nationales de conservation de Parcs Canada apparaît, et on fait ensuite rapidement un gros plan pour se concentrer sur la Colombie-Britannique, l’Alberta, la Saskatchewan, le Manitoba et les parties sud du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut.

Une frise chronologique apparaît au bas de l’image, commençant en 1890 et se terminant en 2020 et plus.

Une légende dans le coin droit supérieur identifie les types de transferts de bisons. Une ligne verte continue représente le bison des prairies, une ligne verte pointillée représente le bison des bois et une ligne orange continue et pointillée représente les transferts de bisons à des communautés autochtones (bisons des bois et bisons des prairies).

Des lignes à partir de sites de Parcs Canada commencent à apparaître pour rejoindre d’autres endroits, représentant les transferts de bisons. Certains transferts aboutissent dans d’autres parcs nationaux, certains avec des groupes de conservation et certains avec des communautés autochtones.

Le nom du destinataire du transfert de bisons correspondant défile dans une boîte de texte en haut de l’image.

Un « compteur de bisons » au bas de l’image commence à faire le décompte du nombre total de bisons transférés par Parcs Canada à des groupes externes.

La frise chronologique se déplace lentement de la gauche vers la droite (le premier transfert est effectué du parc national Banff à l’ancien parc national Buffalo), révélant que le nombre de transferts augmente chaque année au fil du temps.

Vers la fin de l’animation, le « compteur de bisons » révèle que le nombre total de bisons transférés par Parcs Canada à des groupes externes est de plus de 3 000 entre les années 1909 et 2022 et qu’il continuera d’augmenter.

Logo du gouvernement du Canada

Parcs Canada a apporté une contribution importante à la conservation et à la restauration du bison en Amérique du Nord. Aujourd’hui, de nombreux troupeaux de bisons sont présents dans le paysage grâce à ces transferts.

Une famille de bisons à la fourrure inégale et trois veaux brun doré paissent dans une plaine d’herbe sèche.
Un groupe familial de bisons avec quatre veaux au parc national des Prairies. Photo : Stefano Liccioli/Parcs Canada

Le retour historique du bison

Le bison était absent du parc national des Prairies, en Saskatchewan, depuis plus de 120 ans. En 2005, Parcs Canada a réintroduit le bison des prairies dans le paysage en tant que grand herbivore de pâturage.

« Permettre aux bisons de paître dans le parc complète d’autres activités d’intendance sur les terres d’élevage environnantes. Le pâturage fournit également des habitats à une variété d’animaux sauvages. »

Ryan Hayes
coordonnateur du programme relative aux bisons au parc national des Prairies.

Photo : Stefano Liccioli/Parcs Canada

Plusieurs bisons adultes et deux veaux paissent dans de vastes prairies vertes.
Un troupeau de bisons des prairies avec des veaux en train de paître en été au parc national des Prairies

Le bison contribue à un écosystème plus sain, que les visiteurs peuvent découvrir lorsqu’ils visitent la partie ouest du parc. Découvrez l’histoire du retour des bisons dans le parc national des Prairies.

Retour des bisons dans le parc national des Prairies

Transcription textuelle

0:00 Les bisons sont passés très près de l’extinction vers la fin du 19e siècle.

0:06 Heureusement, ils sont de retour dans le parc national des Prairies depuis 2005.

0:12 La première harde comptait 71 bêtes en provenance du parc national Elk Island.

0:17 Son taux de reproduction est excellent.

0:21 La taille de la harde est maintenant contrôlée pour compter entre 300 et 500 bisons.

0:27 Les scientifiques de Parcs Canada font divers types de prélèvements.

0:33 Ces analyses permettent de déterminer l’état de santé des animaux.

0:38 Et de recréer une structure génétique similaire à celle que l’on retrouve dans la nature.

0:46 Les bisons sont reconnus comme étant des ingénieurs écologiques.

0:56 Le pâturage est essentiel au maintien de l’écosystème da la prairie d'herbes mixtes.

1:01 Plusieurs espèces en péril profitent donc de la présence des bisons.

1:11 Continuons à protéger les bisons !

1:19 Aimez. Commentez. Partagez.

Des bisons des prairies ont également été réintroduits dans le parc national Banff en 2017 à partir des stocks d’Elk Island. Regardez le retour historique des bisons dans le premier parc national du Canada.

Réintroduction du bison sauvage à parc national Banff

Transcription textuelle

Je m’appelle Karsten Heuer et je suis le gestionnaire de projet responsable de la réintroduction du bison au parc national Banff.

Mon travail consiste à organiser tous les déplacements des bisons à partir du Parc National Elk Island jusqu’au parc national Banff.

Le mandat principal de Parcs Canada est d’assurer ce qu’on appelle l’intégrité écologique, ou tout simplement la santé de l’écosystème.

Une partie de notre travail vise à ramener ce qui manque ici, soit le plus gros mammifère terrestre de l’Amérique du Nord.

C’est de cela qu’il s’agit. Cet effort que nous faisons.

D’environ midi aujourd’hui jusqu’à midi demain, sur une période de 24 heures si tout se passe bien,

nous mènerons une opération qui comprendra beaucoup d’éléments de déplacement.

Premièrement, nous mènerons les animaux à travers l’enclos et le couloir d’Elk Island

leur administrerons une dose de tranquillisant et effectuerons des changements de marques d’oreille de dernière minute.

Ensuite, par groupe de trois ou quatre, nous leur ferons passer le couloir

jusqu’à la rampe de chargement pour ensuite les faire entrer dans les conteneurs que nous avons modifiés.

Ce sont en fait des conteneurs maritimes ou des conteneurs d’expédition ventilés avec quelques éléments ajoutés aux portes.

Puis, ils parcourront 400 km en camion. Nous serons alors rendus à la fin de la route de gravier, au ranch Ya Ha Tinda.

Ensuite, demain, nous ferons appel à un hélicoptère, un hélicoptère de transport lourd

qui viendra de la côte pour retirer chaque caisse des camions à plate-forme.

Une par une, au-dessus de la crête, à une vingtaine de kilomètres au cœur du secteur de réintroduction

1:44 où se trouve une zone de pâturage clôturée.

Nous garderons les bisons à cet endroit pendant 16 mois.

Nous les nourrirons, les aiderons, leur permettrons de mettre bas en sécurité par deux fois

puis les relâcherons après qu’ils se soient habitués à ce paysage.

Nous avons mené tellement de recherches et de consultations pendant plusieurs années.

Nous avons mis en œuvre tout ce à quoi nous pouvions penser.

À partir de maintenant, l’opération dépend uniquement des animaux.

La semence que nous plantons aujourd’hui...

il est difficile d’imaginer ce qu’elle nous réservera dans une cinquantaine ou une centaine d’années.

Le retour des bisons sur les terres offre à chacun de nouvelles occasions d’en apprendre plus sur l’importance de ces animaux.

Deux visiteurs observent à travers leurs jumelles un troupeau de bisons dans les plaines lointaines.
Les visiteurs observent les bisons des prairies à bonne distance dans la partie ouest du parc national des Prairies. Photo : Kevin Hogarth/Parcs Canada

La gestion des bisons à Parcs Canada

Il n’y a pas de prédateurs naturels pour maintenir les troupeaux de bisons dans la limite de la capacité de charge de certains parcs nationaux. Le personnel des parcs nationaux d’Elk Island et des Prairies doit retirer des bisons pour éviter une surpopulation. Un trop grand nombre de bisons dans une région peut avoir des effets négatifs sur l’écosystème. La nécessité de retirer des animaux crée des occasions de transfert de bisons à d’autres groupes en Amérique du Nord.

Une caisse en acier transportée par un hélicoptère et contenant des bisons est posée sur le sol. Un troupeau de bisons est libéré de la caisse et part au galop.
Bison des prairies transféré par hélicoptère du parc national d’Elk Island au parc national Banff
Photos : Dan Rafla/Parcs Canada

The aim of managing and transferring bison at Parks Canada is to increase the number of Plains and Wood Bison in North America, where acceptable to do so. Parks Canada transfers bison to groups that want to start or supplement their own conservation herd.

Un groupe de quatre personnes sourit en hiver en avant d’un véhicule de Parcs Canada et d’une remorque.
Le coordonnateur du programme des bisons du Parc national des Prairies, un vétérinaire de la faune de Parcs Canada, et un groupe se préparent au transfert d’un bison
Deux personnes se tiennent dans un enclos clôturé et observent des bisons en hiver.
Le coordonnateur du programme sur les bisons et un membre de l'Université de la Saskatchewan observent des bisons au Parc national des Prairies

« Nous aidons en introduisant plus de bisons dans la nature. Plus il y a d’animaux possédant des gènes de bisons des prairies, plus il y a d’animaux qui contribuent à la population globale de bisons des prairies »

Ryan Hayes
coordonnateur du programme relative aux bisons au parc national des Prairies.

Photo : Stefano Liccioli/Parcs Canada

Le personnel du parc gère les bisons en suivant les directives internationales relatives aux troupeaux de conservation des bisons. Les mesures prises dans des endroits clés sont les suivantes :

Un membre du personnel de Parcs Canada utilise des gants pour inspecter les dents d’un bison.
Un vétérinaire de Parcs Canada effectue l’examen de santé d’un bison des prairies au parc national Elk Island. Photo : Cameron Johnson/Parcs Canada
Un employé de Parcs Canada utilise un appareil pour surveiller la santé des bisons.
Le personnel du parc national des Prairies effectue des contrôles de santé des bisons

Le personnel des parcs nationaux des Prairies et d’Elk Island doit rassembler des bisons pour les transférer lorsque les populations deviennent trop importantes. À cette occasion, le personnel effectue également des contrôles sanitaires des bisons. Le personnel donne aux bisons des aliments qu’ils apprécient, qu’ils placent près des installations de gestion. Les bisons apprennent quand et où ces aliments sont disponibles. Cela signifie que les bisons arrivent dans les installations de gestion lorsque leur présence est souhaitée. Cela permet d’éviter les rassemblements difficiles.

Un groupe de bisons s’agglutine autour d’une ligne d’appât tandis qu’un véhicule avec un sac d’appât s’éloigne d’eux.
Des bisons des prairies suivent une piste de cubes de luzerne vers l’installation de gestion et le champ d’attente du parc national des Prairies
Un jeune bison mâle se tient dans une zone clôturée.
Un bison des prairies à l’installation de gestion du parc national des Prairie est prêt pour un bilan de santé

Le bison et la voie de la réconciliation

Grâce au programme sur les bisons, Parcs Canada comprend mieux son rôle sur la voie de la réconciliation et en apprend davantage à ce sujet. Nous avons aidé plusieurs communautés autochtones à rétablir la présence des bisons sur les terres qu’elles gèrent.

Un veau bison est couché à côté de sa mère.
Un veau bison des bois est couché à côté de sa mère. Photo : Johane Janelle/Parcs Canada

Ces transferts aident les peuples autochtones à renforcer leurs liens culturels avec le bison. Ils créent également des occasions sociales et économiques autour du bison pour les Autochtones. Le Wanuskewin Heritage Park a été l’un des bénéficiaires des transferts de bisons. Darlene Brander, directrice générale du Wanuskewin Heritage Park, affirme que « lorsque les bisons reviennent, la culture revient ». Regardez la vidéo ci-dessous pour en savoir plus sur le transfert des bisons au Wanuskewin Heritage Park :

Le retour des bisons au parc patrimonial Wanuskewin

Transcription textuelle

Aucun endroit sur la terre n’est comparable au parc patrimonial de Wanuskewin.

Ce que nous souhaitons que les visiteurs retiennent est la force du partenariat.

C’est grâce à notre partenariat avec Parcs Canada.

que nous pouvons réintroduire les bisons qui favoriseront le renforcement de notre culture.

Les visiteurs pourront observer la culture autochtone en action,

participer à des activités reliées aux bisons,

et vivre une expérience authentique leur permettant d’être de meilleurs êtres humains.

Les bisons étaient là pour notre subsistance.

Le bison est l’animal emblématique de l’Amérique du Nord.

L’espèce a vécu

une quasi-extinction au début des années 1870 et,

à partir des années 1885, la population est passée d’environ 30 millions,

à moins de mille.

C’est cataclysmique.

Nous bougeons environ 200 bêtes,

Notre objectif est de conserver la capacité de notre horde entre 300 et 500,

400 à 500 étant optimal.

En ordre de préférence, nous partageons les animaux,

avec d’autres groupes de conservation, des groupes autochtones,

des institutions éducationnelles et s’il nous en reste

les animaux vont à l’encan public.

Mais il y a aussi certaines implications pratiques à considérer.

Lorsqu’on passe de 30 millions à mille

et que l’on commence à augmenter la population de la horde,

grâce à des efforts de restauration,

il y a ce qu’on appelle un goulot d’étranglement génétique.

Partager des animaux nous permet d’améliorer la diversité génétique de l’espèce,

L’arrangement que nous avons avec le parc national des Prairies,

est une façon d’accomplir cela.

J’adore l’idée selon laquelle

Wanuskewin devient un modèle de restauration des plaines.

C’est un rêve vieux de 40 ans qui se réalise,

et nous sommes très heureux de pouvoir enfin l’accomplir.

Une prophétie disait que

lorsque les bisons reviendraient, la culture reviendra aussi.

Je crois que

c’est comme ça que nous pouvons collaborer.

C’est un exemple que lorsqu’on prend soin de tous,

dans les moments plus difficiles…

la vie sera meilleure par la suite.

Les bisons et la Première Nation de Key

La Première Nation de Key coexiste avec les bisons depuis des temps immémoriaux. La quasi-extinction des bisons a entraîné des pertes économiques, spirituelles et culturelles pour les peuples autochtones des Prairies, notamment pour la Première Nation de Key, en Saskatchewan.

Depuis 2018, l’ancien conseiller Chris Gareau s’est engagé à ramener les bisons à Key. Il déclare : « J’ai toujours été passionné par le rétablissement des bisons dans le paysage ». Chris a travaillé avec Parcs Canada et Conservation de la nature Canada afin de transférer 40 bisons dans sa communauté. D’autres personnes ont appuyé sa vision, dont le conseiller Clinton Key (aujourd’hui chef), qui a obtenu des fonds importants, et l’appui d’une entreprise sidérurgique de Regina (EVRAZ), qui a fait don de tuyaux pour la clôture du périmètre.

Le retour du bison constitue une renaissance culturelle pour la Première Nation de Key. Les bisons font de nouveau partie des événements sociaux et des cérémonies. Les jeunes ont commencé à mieux comprendre leur propre lien avec ces animaux et avec ceux de leurs ancêtres.

Un homme souriant portant un coquelicot épinglé sur une chemise blanche traditionnelle avec des rubans et des plumes bleus se tient à côté d’un garçon à lunettes portant une coiffe de plumes et de perles et un tee-shirt bleu.
Le chef Clinton Key (à gauche) encourage Kaeldin Gareau (à droite), le fils de Chris Gareau, en transmettant sa sagesse

Ça sauve la communauté. Les jeunes voient la possibilité d’avoir du bétail sur les terres. Pour notre peuple, le bison offre des possibilités de regénérescence culturelle, de sécurité alimentaire et d’espoir que nous pouvons réparer les dommages causés depuis plusieurs centaines d’années.

Chris Gareau
membre de la bande, Première Nation The Key

Le jour où les bisons sont revenus à Key, le 23 décembre 2021, environ 200 membres de la communauté sont venus assister à ce moment historique. Chris a ajouté que « c’était une union et une expérience positives pour tout le monde – un sentiment de chaleur lors d’une journée froide ».

Regardez l’événement du retour du bison dans la Première Nation de Key

Transcription textuelle

[Logo du castor de Parcs Canada]

[Paysage du parc national des Prairies]

[Un employé de Parcs Canada conduit un véhicule côte à côte vers les bisons et étend des cubes de luzerne au sol.]

[Des bisons courent parmi les prairies enneigées et des dirigeants de la Première Nation de Key lèvent les mains dans les airs, célébrant le retour du bison dans le paysage.]

Aujourd’hui, nous allons appâter des bisons pour les rassembler

et amener certains de nos animaux excédentaires dans la Première Nation de Key

afin qu’ils aient des bisons dans le paysage pour la première fois depuis de nombreuses années.

[Titre : Notes de terrain, Le retour du bison des prairies à la Première Nation de Key, parc national des Prairies]

[Ryan, debout devant l’installation de rassemblement des bisons au parc national des Prairies, s’adresse à la caméra.]

Bonjour, je suis Ryan Hayes.

Nous sommes au parc national des Prairies. Je suis le coordonnateur des opérations concernant les bisons

[La caméra offre une vue panoramique de l’installation de rassemblement des bisons alors que le soleil se lève derrière le bâtiment.]

[Emplacement : Parc national des Prairies, Saskatchewan]

et nous sommes sur le territoire du Traité no 4, foyer des Métis.

[Ryan recule le véhicule côte à côte dans une grange et charge l’arrière de sacs de cubes de luzerne, et se dirige ensuite vers la vallée de la rivière.]

Ok. Je vais utiliser le véhicule côte à côte vous pouvez voir derrière moi et nous allons charger des cubes de luzerne qui sont dans le bâtiment.

Les bisons semblent aimer beaucoup les cubes.

Ils les perçoivent comme des traites et pour eux ce sont des Skittles.

En route vers l’installation ce matin, nous avons remarqué qu’il y avait environ cinq groupes familiaux;

quelques groupes familiaux étaient descendus dans la vallée de la rivière.

C’est donc où nous irons ce matin pour tenter de les attirer et voir des bisons.

[Texte : Avant de transférer les bisons à la Première Nation de Key, les animaux doivent être rassemblés pour être examinés.]

[Un groupe de bisons broute l’herbe dans les vastes prairies.]

Comme vous pouvez voir derrière moi, nous sommes dans le secteur des collines Broken et nous avons un groupe de bisons ici, heureux et en santé dans leur paysage naturel.

[Un bison grogne]

[Ryan, debout devant les bisons qui broutent, s’adresse à la caméra.]

[Texte] Le personnel de Parcs Canada est formé pour travailler étroitement avec les bisons. N’approchez jamais un bison à un site de Parcs Canada.

En tant que coordonnateur des opérations concernant les bisons au parc des Prairies,

je travaille avec les bisons à tous les jours, ils me connaissent donc bien.

Habituellement, nos touristes ne seraient pas aussi près des bisons.

[Ryan laisse tomber des cubes de luzerne du véhicule côte à côte, incitant le troupeau de bisons à le suivre, les dirigeant vers l’installation de rassemblement.]

Le but de que nous faisons ce matin et de les appâter est pour nos besoins de les rassembler.

À ce moment de l’année nous voulons qu’ils viennent dans un certain endroit, lequel est notre installation de rassemblement pour que nous puissions rassembler les animaux.

[Un bison entre dans l’installation de rassemblement intérieur. Des membres du personnel de Parcs Canada prélèvent des échantillons de poils et effectuent d’autres examens.]

Nous devons faire notre surveillance pour nous assurer que nos animaux demeurent en bonne santé.

De plus, à chaque deux ans, nous procédons à une réduction du troupeau afin qu’ils ne

[La caméra se déplace à la hauteur du sol, parmi les herbes.]

manquent par d’herbe ou qu’ils aient un impact sur l’écosystème

[un porc-épic marche dans les herbes. Un chien de prairie à queue noire émerge de son terrier.]

[Étiquette] Porc-épic

[Étiquette] Chien de prairie à queue noire

pour les autres espèces et les animaux qui vivent eux aussi ici, dans le parc des Prairies.

Nous avons terminé d’appâter ce groupe en vue de les rassembler.

Nous avons utilisé quelques sacs de cubes de luzerne pour les diriger dans la direction de notre installation de rassemblement.

Et nous allons continuer notre journée et d’autres tâches.

[Texte] Cinq semaines plus tard… transfert à la Première Nation de Key

[Un camion semi-remorque contenant les bisons arrive au site de relâchement des bisons]

[Chris et Clinton, debout devant un tipi, s’adressent à la caméra.]

Bonjour! C’est tellement agréable de voir tous ces gens ici aujourd’hui.

[Les gens se rassemblent près du site de relâchement des bisons. Ils parlent et s’étreignent.]

Je suis le conseiller Chris Gareau et je suis un leader autochtone résilient de la Première Nation de Key.

Je m’appelle Clinton Key. Je suis un conseiller de bande de la Première Nation de Key et rassembler les gens était l’intention de ce projet.

[Une personne sert du ragoût de bison à partir d’une mijoteuse]

Nous partageons maintenant un plat traditionnel de bison.

Le potentiel des partenariats…il s’agit d’un grand pas vers la réconciliation.

[Les gens célèbrent lorsque les bisons sont relâchés de l’arrière du camion semi-remorque]

[les gens applaudissent et s’exclament]

Ça signifie l’unité, la fierté, la spiritualité, la souveraineté alimentaire.

[Les bisons courent dans les prairies enneigées]

Je crois que tout le monde a retiré quelque chose ici aujourd’hui.

On l’a fait. Et nous sommes heureux.

[Chris donne une tape à Clinton sur l’épaule]

Oh, c’était une merveilleuse journée.

[Texte] Les images des bisons relâchés ont été généreusement fournies par Jay-Cee Beass, Première Nation de Key.

[Texte] Le retour des bisons à la Première Nation de Key appuie le leadership autochtone en matière de conservation.

[Texte] C’est aussi une occasion de renouveler des liens culturels, historiques et écologiques.

Apprenez-en davantage sur la conservation du bison à Parcs Canada : parcs.canada.ca/bison

[Texte] Cette vidéo a été filmée en 2021.

[Texte] Jetez un oeil aux autres projets de #ParcsCanadaConservation.

La conservation continue du bison

Plus d’un siècle de travail acharné et de partenariats a permis au bison de retrouver sa place dans le paysage et au sein des cultures. Pourtant, le travail de conservation des bisons n’est pas terminé. Les transferts de bisons restent une étape importante de la conservation des bisons.

Deux bisons se tiennent dans une plaine herbeuse avec des collines, recouvertes de neige.
Bison des prairies en hiver au parc national des Prairies. Photo : Johane Janelle/Parcs Canada
Un employé de Parcs Canada travaille sur le dessus d'une caisse à ciel ouvert qui contient deux bisons.
Steve Michel décrochant le conteneur dans lequel se trouvent les nouveaux bisons de Banff. Photo : Dan Rafla/Parcs Canada

Parcs Canada continue de tirer des leçons des expériences passées en matière de transfert de bisons. Nous adaptons les protocoles et les installations de gestion pour mieux gérer les troupeaux de conservation. Nous continuons à travailler avec nos partenaires pour ramener les bisons sur le territoire.

Un bison traverse une cage de contention métallique en direction de l’installation de gestion, sous le regard d’un membre du personnel.
Les Prendergast observe attentivement un bison mâle alors qu'il passe devant sa station lors de la manipulation. Installations de manipulation des bisons des prairies, parc national Elk Island. Photo : Cameron Johnson/Parcs Canada
Un bison seul avec une longue barbe se tient dans une plaine herbeuse verte couverte de rochers.
Un bison des prairies dans le bloc ouest du parc national des Prairies

Parcs Canada est honorée de soutenir la restauration du patrimoine culturel des peuples autochtones par le transfert de bisons. Parcs Canada continuera à travailler en partenariat pour la survie et le bien-être de cet animal emblématique.

Le profil d’un grand bison à cornes galope vigoureusement dans la neige épaisse.
Un bison des prairies. Photo : Chris Gareau

Apprenez-en davantage sur les projets relatifs aux bisons menés par Parcs Canada

Une vue aérienne de nombreux bisons piétinant l’herbe dorée, créant un réseau de chemins.
Un troupeau de bisons courant dans le parc national Wood Buffalo. Photo : Charla Jones/Parcs Canada

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