Comment la Loi sur les espèces en péril aide-t-elle les espèces à se rétablir?

Courlis à longbec, immature
Courlis à longbec, immature

Il faut établir des plans pour le rétablissement ou la gestion de chaque espèce énumérée dans la Loi sur les espèces en péril (LEP). Pour les espèces disparues du pays, en voie de disparition ou menacées, il faut un programme de rétablissement et un ou plusieurs plans d'action. Pour les espèces préoccupantes, il faut disposer d'un plan de gestion.

La Loi impose des délais pour l'établissement de programmes de rétablissement et de plans de gestion et détermine le contenu des programmes de rétablissement, des plans d'action et des plans de gestion. Elle reconnaît également que ces programmes et ces plans doivent être préparés en collaboration, dans la mesure du possible, avec :

  • les ministres provinciaux et territoriaux compétents;
  • tous les ministres fédéraux qui ont compétence sur les terres où vivent les espèces;
  • les conseils de gestion de la faune compétents;
  • les organismes autochtones qui, selon le ministre de l'Environnement ou le ministre des Pêches et des Océans, seront directement touchés;
  • toute autre personne ou organisation que le ministre de l'Environnement ou le ministre des Pêches et des Océans juge compétente.

Consultation des personnes touchées

La Loi reconnaît également la nécessité de consulter d'autres personnes susceptibles d'être touchées par des volets des programmes de rétablissement, des plans d'action et des plans de gestion, entre autres :

  • les propriétaires de terrains et toute autre personne ou organisation que le ministre de l'Environnement ou le ministre des Pêches et des Océans juge compétente;
  • d'autres Canadiens intéressés, par l'intermédiaire du Registre des espèces en péril dans l'Internet, où le public peut commenter les plans et les programmes proposés.

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