Observation des oiseaux
Parc national Banff
L'observation des oiseaux est une activité pour tous. En effet, pour identifier les diverses espèces d'oiseaux protégées dans notre parc, il suffit d'avoir des jumelles et un bon guide de poche. Nous recommandons aussi une lunette d'observation pour avoir une meilleure vue des oiseaux et des autres animaux. Procurez-vous la Liste des oiseaux du parc national Banff en ligne ou dans les centres d'accueil du parc.
Plus de 300 espèces d'oiseaux ont été répertoriées dans le parc national Banff. Le meilleur temps de l'année pour observer les oiseaux s'étend du printemps au début de l'été, et le meilleur temps de la journée est entre une heure avant le lever du soleil jusqu'à 9 h ou 10 h. Il y a généralement plus d'oiseaux dans la région montagnarde et les terres humides de la vallée inférieure de la Bow que dans tout autre secteur du parc. La ville de Banff, le marais Cave and Basin et les lacs Vermilion sont autant d’endroits qui se prêtent bien à l’observation des oiseaux.
Observer les oiseaux de façon responsable
Les activités humaines peuvent mettre les oiseaux en danger. Lorsque vous observez des oiseaux, respectez les règles suivantes afin de les protéger et d’améliorer les possibilités d’observation :
- Observez en silence et à distance
- Demeurez sur les sentiers aménagés
- Laissez le milieu naturel dans l’état où vous l’avez trouvé
- Respectez toute fermeture
- Ne donnez jamais de nourriture aux oiseaux
- N’utilisez jamais de sons enregistrés pour attirer les oiseaux
- Ne dirigez jamais de lumière sur les oiseaux la nuit
- Évitez d’utiliser des pointeurs laser et des flashs d’appareils photo
Emplacement
Ville de Banff
Les meilleurs endroits pour observer les oiseaux à proximité de la ville de Banff sont les vieux quartiers résidentiels, au pied du mont Tunnel, l'amont de la rivière Bow, à partir du pont, et près des écuries, en bas du chemin Cave. Les quartiers résidentiels renferment beaucoup de vieux arbres (épinettes, pins et peupliers) et de jardins d'ornement. Les écuries se trouvent dans un décor semi-naturel de saules, d'épinettes et de marais.
De la fin mars au début mai :
- Les oiseaux migrateurs qui reviennent tôt se réfugient dans la ville avant tout autre endroit, parce qu'il y fait chaud et que la neige fond plus vite dans ce secteur du parc. Le carouge à épaulettes, le bruant chanteur et le merle d'Amérique apparaissent tard en mars, surtout près des écuries, et il est possible d'apercevoir les premières hirondelles à face blanche et hirondelles bicolores dans la ville vers la fin avril.
De la mi-mai à la mi-juillet :
- L'hirondelle à front blanc niche sur le pont de la rivière Bow, et l'hirondelle à face blanche ainsi que l'hirondelle bicolore nichent dans le lotissement urbain, près de l'avenue Banff, et trouvent leur nourriture au-dessus de la rivière Bow. Le merle, l'étourneau sansonnet et le moineau domestique sont communs ici (les deux dernières espèces sont rarement observées ailleurs dans le parc). Sur le mont Tunnel, on peut parfois apercevoir des cassenoix d'Amérique , des chevêchettes des Rocheuses et des roselins de Cassin.
Hiver :
- Vu les nombreux moineaux domestiques, cassenoix d'Amérique , mésanges à tête noire, mésanges à tête brune et mésanges de Gambel, et l'occasionnelle sittelle à poitrine rousse et sittelle à poitrine blanche, certains rapaces comme la chevêchette des Rocheuses et l'épervier brun passent parfois l'hiver dans la ville. Ils se perchent souvent sur les fils électriques et la cime des arbres. Le cincle d’Amérique hiverne aux chutes de la Bow. Vous pourriez le voir plonger dans l’eau glacée et en ressortir.
Marais Cave and Basin
Le marais de Cave and Basin est situé à 2 km à l'ouest de la ville de Banff, sur la rive sud de la rivière Bow, à partir de l'avenue Cave. Du lieu historique national Cave and Basin, plusieurs sentiers traversent la forêt et mènent au marais et à la passerelle. Le marais Cave and Basin est une grande zone en milieu humide qui est séparé de la rivière Bow par une digue. Comme il est alimenté par des sources chaudes, certains secteurs ne gèlent pas en hiver. De grands saules poussent enchevêtrés dans le marais, qui est bordé par une forêt d'épinettes et de pins.
De la fin mars au début mai :
- On observe souvent des bruants chanteurs et des carouges à épaulettes ici, avant d'en voir ailleurs dans le parc. Les saules peuvent abriter d'autres oiseaux migrateurs hâtifs, comme le roitelet à couronne rubis, la paruline verdâtre et le junco ardoisé. Les oiseaux aquatiques y sont très nombreux.
De la fin mai à la mi-juillet :
- Beaucoup d'oiseaux aquatiques et de petits oiseaux chanteurs se reproduisent dans le marais et la forêt environnante. Les canards les plus communs sont le canard colvert, la sarcelle à ailes vertes et le garrot de Barrow. Au mois de juin, le concert bruyant qui s’élève à l’aurore, mêlant les chants des viréos mélodieux, des parulines jaunes, des parulines masquées, des parulines flamboyantes, des parulines à calotte noire, des bruants chanteurs et des bruants des prés, vaut à lui seul le déplacement. On dit aussi de cet endroit que c'est le paradis des bruants.
De la mi-août à novembre :
- Comme le marais est une halte importante pour les oiseaux aquatiques migrateurs, on y trouve fréquemment le canard colvert, la sarcelle à ailes bleues et à ailes vertes, le petit fuligule, le garrot d’Islande, la bécassine des marais et le pluvier kildir.
Lacs Vermilion
La promenade des Lacs-Vermilion est située au sud de la Transcanadienne, qu’elle longe sur 4 km à l'ouest de la ville de Banff. Les lacs Vermilion se trouvent au coeur d'une vaste région de terres humides alternant entre des surfaces plates où poussent le carex et le saule et des nappes d'eau peu profonde reliées par une multitude de petits chenaux. Des peuplements de vieilles épinettes blanches bordent certaines parties des lacs.
D'avril à la fin mai :
- C'est probablement le secteur du parc national Banff qui a le plus d'importance pour les oiseaux aquatiques migrateurs. Aussitôt que la glace commence à fondre près des rives vers la fin avril, on voit arriver des volées d'espèces communes de même que quelques cygnes siffleurs, sarcelles cannelle, canards souchets, macreuses à ailes blanches et à front blanc, harles couronnés et grands harles.
De la fin mai à la mi-juillet :
- Au cours d'une excursion à pied ou en canot tôt le matin, on peut observer une variété étonnante d'espèces qui nichent dans les lacs et les environs. Vous pourriez apercevoir le butor d'Amérique, le grèbe jougris, le grèbe à bec bigarré, la sarcelle cannelle, le canard branchu, la chouette rayée, le grand pic et le tyran tritri. Le pygargue à tête blanche et le balbuzard pêcheur nichent en bordure des lacs. Demeurez à distance des oiseaux nicheurs afin de les déranger le moins possible et respectez les fermetures en vigueur.
De la mi-août à novembre :
- Le nombre d'oiseaux aquatiques fréquentant les lacs augmente tout l’été jusqu’à la fin du mois de septembre, avant la migration hivernale. Les espèces les plus communes sont le canard colvert, la sarcelle, le harle couronné et le grand harle.
Hiver :
- Le sizerin flammé et le plectrophane des neiges s'alimentent dans les marais gelés et sur le bord des lacs, particulièrement au début de l'hiver. On trouve habituellement des cincles d'Amérique ainsi que quelques canards colvert et garrots à oeil d'or dans une petite source chaude du troisième lac Vermilion.
Canyon Johnston
Le canyon Johnston est situé sur la promenade de la Vallée-de-la-Bow, à 23 km à l'ouest de la ville de Banff et à l’est de Castle Junction. Commencez au point de départ du sentier du Canyon-Johnston et suivez le sentier qui longe le ruisseau Johnston jusqu'aux chutes inférieures (1,2 km) ou aux chutes supérieures (2,5 km). Le canyon, étroit et ombragé, constamment humidifié et rafraîchi par la vapeur des chutes d'eau, est entouré d'une forêt d'épinettes et de pins.
De juin à la mi-septembre :
- La canyon Johnston est l'une des trois aires de nidification connues du martinet sombre en Alberta. Les nids, installés à haute altitude sur les parois du canyon, sont difficiles à déceler, mais on peut parfois voir les adultes s'envoler du canyon tôt le matin pour revenir au crépuscule. Protégez le martinet noir en respectant les fermetures en vigueur et en demeurant sur les sentiers. Le cincle d’Amérique niche également dans le canyon et, dans la forêt environnante, on peut observer le troglodyte des forêts, le moucherolle des ravins, la paruline de Townsend et la paruline à croupion jaune.
Rivière Bow - De Banff à Lake Louise
Le cours de la rivière Bow est parallèle à la Transcanadienne et à la promenade de la Vallée-de-la-Bow, de la ville de Banff jusqu'à Lake Louise. Il y a donc de nombreux points d'accès à la rivière depuis les deux routes. La rivière Bow est gelée par endroits presque tout l'hiver et, en raison de la boue glaciaire, son eau est brune pendant la fonte printanière jusqu’en juillet, période où elle devient limpide et turquoise. Elle coule dans la zone montagnarde, à travers prés de saules et des forêts de pins tordus latifoliés et d'épinettes.
De la mi-mai à la mi-juillet :
- En cette période de l'année, les arlequins se rassemblent en bordure de la rivière Bow avant de se disperser : les femelles, pour nicher dans les petits cours d'eau de montagne et les mâles, pour retourner à l'océan Pacifique. On peut les voir sur les bancs de gravier et les îlots. On peut également apercevoir des cincles d'Amérique, des chevaliers grivelés, des jaseurs boréaux et des grands harles. Les pagayeurs sont nombreux sur la rivière. Si vous en êtes, ne vous approchez pas trop des oiseaux aquatiques nicheurs afin de les déranger le moins possible en ce temps de l’année.
Hiver :
- On aperçoit parfois un canard colvert ou un garrot à oeil d'or là où la rivière n'est pas gelée. Cependant, le seul oiseau régulièrement observé en hiver est le cincle d'Amérique, qui peut hiverner là où il trouve ces étendues d’eau libre.
Sommet Bow
Le sommet Bow se trouve à 45 km au nord de Lake Louise, sur la promenade des Glaciers. À ce sommet, on trouve le terrain de stationnement du lac Peyto, du côté ouest de la route, et un sentier (1,5 km) dans la zone alpine qui mène à un belvédère, juste à la limite forestière. C'est une région de forêt subalpine peuplée de sapins subalpins et d'épinettes d'Engelmann qui laissent graduellement la place à des arbres rabougris, puis à la lande et aux prés herbacés, à haute altitude.
De juin à la mi-juillet :
- Randonnée idéale pour les lève-tôt qui veulent voir des espèces de la région subalpine, comme le bruant fauve, la grive solitaire et le cassenoix d'Amérique . Au-dessus de la limite forestière, on peut observer le lagopède à queue blanche, le pipit d’Amérique et le roselin à tête grise, et dans les prés en contrebas du sommet, le bruant des prés, le chevalier solitaire et le merle-bleu azuré.
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