En quoi consiste la restauration des zones perturbées

Parc national Elk Island

La restauration fait partie intégrante des projets de construction exécutés dans le parc. Des pratiques de gestion exemplaires sont adoptées pour créer le moins possible de secteurs perturbés. Il peut, par exemple, s’agir de veiller à ce qu’aucun équipement souillé ne transporte de nouvelle espèce de mauvaise herbe dans le parc, de limiter le défrichage pendant la saison de nidification et d’éviter les zones situées près de l’eau afin que le sol ne soit pas détruit.

Parfois, des perturbations sont inévitables. Dans ces cas, la restauration inclut habituellement le rétablissement d’une couche arable saine et de communautés végétales indigènes. Lorsque la couche arable se mélange à d’autres couches de sol, l’état du sol se dégrade et les plantes indigènes ont de la difficulté à croître. Les espèces végétales non indigènes sont alors avantagées et peuvent rapidement dominer le secteur. Afin d’atténuer ce problème potentiel, les couches de sol sont entreposées séparément lorsque celui-ci doit être enlevé le temps de faire des travaux. Ainsi, ces couches ne se mélangent pas et on peut plus facilement replacer une couche arable saine.

Une fois les travaux terminés, des experts en écologie végétale déterminent quelles sont les plantes indigènes de la région et quelles plantes sont adaptées à des secteurs précis du parc. Ensuite, ils établissent le mélange de semences approprié qui sera utilisé dans le cadre des projets de restauration. Ainsi, les espèces végétales qui poussent le mieux dans les forêts, les prairies et les milieux humides ne sont pas les mêmes. Il est important d’aider les communautés de plantes indigènes à se rétablir dans les zones perturbées pour assurer le maintien d’un écosystème sain et fonctionnel.


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