Histoire
Parc national Fundy
Le Parc national Fundy s'étend entre le réseau hydrographique de la rivière Saint-Jean et celui de la rivière Petitcodiac. Les deux cours d'eau étaient reliés par des portages faciles, à l'intérieur des terres, qu'empruntaient autrefois les Autochtones. Il semble que la pagaie, le long de la côte exposée, ne constituait pas un moyen de transport idéal. Les humains ont laissé peu de traces de leur passage dans la région qui constitue l'actuel Parc national Fundy, du moins avant que les Européens ne s'installent dans la région vers 1825.
L'établissement des communautées
Cette date d'établissement est tardive compte tenu du fait que les Acadiens s'étaient établis à proximité dès le XVIIe siècle et que les Mi'gmaq et les Malécites y vivaient bien avant. Le littoral accidenté et les hauts plateaux escarpés n'étaient pas particulièrement invitants. Des sols rocailleux et acides, en plus des étés frais et des rudes hivers, n'étaient guère propices à l'établissement prospère. C'était un bon endroit pour les arbres cependant.
Les régions sauvages inexploitées sont vite devenues des sources attrayantes de bois pour la ville florissante Saint-Jean, située à 80 kilomètres à l'ouest, et pour l'exportation en Angleterre, dans les Antilles et en Nouvelle-Angleterre.
Des immigrants venus d'Écosse, d'Irlande et d'Angleterre ont fondé plusieurs petits villages à l'intérieur des frontières du parc actuel. Les colons se sont d'abord établis sur les terres côtières plus intéressantes. De nombreux immigrants ont reçu des concessions de terre sur les hauts plateaux, où les conditions n'étaient pas propices à l'agriculture, et nombre d'entre eux avaient abandonné leurs terres en une génération.
L'industrie forestière
Les villages côtiers ont mieux survécu. De petites scieries, de petits chantiers maritimes et quelques activités de pêche s'y sont épanouis dans les années 1800. Le village de Point Wolfe, avec sa scierie à l'embouchure de la rivière Point Wolfe, est devenu le principal établissement de la région.
Les emplois étaient saisonniers. La plupart des hommes travaillaient dans des camps de bûcherons l'hiver et se livraient à la drave au printemps, ce qui constituait leur principale source de revenus. L'été et l'automne, les hommes travaillaient à la ferme. Les femmes restaient au village toute l'année, seules pour gérer les difficultés du ménage, de la ferme et de l'éducation des enfants.
Les temps ont changé, tout comme dans les autres secteurs consacrés à l'exploitation des ressources. Vers la fin du XIXe siècle, les arbres facilement accessibles avaient été coupés; les déchets des scieries avaient engorgé les rivières et les régions côtières voisines, endommageant les stocks de poisson et empêchant le saumon atlantique de retourner frayer dans les rivières. La pêche diminua. Les bateaux d'acier et les bateaux à vapeur remplacèrent les bateaux de bois et les bateaux à voile. En 1922, les grandes scieries, la drave et la construction maritime n'existaient plus. Les habitants ont émigré, cherchant de meilleures perspectives dans d'autres villes canadiennes et américaines. Il s'en est suivi une période d'exode et de déclin économique.
Creation of the national park
C'est en 1948 dans ce secteur de la baie de Fundy près du village d'Alma que cet endroit a été choisi comme premier parc national du Nouveau-Brunswick, à la fois pour stimuler l'économie et pour préserver la beauté naturelle de la région.
Le 10 avril 1948, la création du parc national Fundy fut annoncée dans la Gazette du Canada. Le ministre responsable, l'honorable James Allison Glen, a dirigé le ministère des Mines et des Ressources du 18 avril 1945 au 10 juin 1948, sous le gouvernement de William Lyon Mackenzie King.
Le parc fut officiellement inauguré le 29 juillet 1950.
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