Conservation et restauration des sentiers

Parc national Fundy

Restaurer écologique du parc national Fundy

Quand on pense au parc national Fundy, on imagine de magnifiques vallées serpentées de rivières au milieu de la forêt acadienne et des vues spectaculaires de l’océan. On oublie parfois les communautés vibrantes qui autrefois y habitaient.

Les colons des années 1800 de l’Écosse, de l’Irlande et de l’Angleterre ont formé de petites communautés à l’intérieur de ce qui est maintenant les limites du parc. Malgré que les terres n’y soient pas idéales, on y a vu des établissements, des scieries et la pêche s’épanouir dans la région. Conformément, avec les essors des petites entreprises sont venues les bâtisses, les routes et l’infrastructure. Mais, alors que plus grandes scieries s’y sont établies, on a commencé à utiliser d’autres matériaux que le bois pour la construction navale et les communautés de Fundy, petit à petit, sont disparues. Pour aider à préserver la beauté naturelle de la région, Fundy est devenu un parc national en 1948.

Car de larges chemins de charettes, datants de décennies passées, sont encore évidents dans les paysages de Fundy, le parc national oeuvre à transitionner son système de sentiers à un réseau plus écologique et durable. Ce travail a pour but de bâtir des sentiers stimulants et durables pour des expériences éducationnelles, tout en réduisant leurs impacts écologiques. Les efforts peuvent sembler simples : bâtir un nouveau sentier et décommissionner le vieux chemin ou sentier qui y existait auparavant, mais les effets font double objet.

C’est l’équipe qui rend le processus inoubliable

Au début du projet, l’équipe de sentier de Fundy a travaillé avec IMBA, l’Association internationale de vélos de montagne, dans une série d’ateliers, afin de développer ses compétences et son expertise en la construction de sentiers durables. Cette expérience pratique a fourni à l’équipe l’occasion d’acquérir de l’expérience sur le terrain et des connaissances sur la science et les techniques de la construction de nouveaux sentiers.

Une équipe du personnel du parc et d'autres personnes travaillant à la restauration d'un sentier.

Les ateliers ont non seulement facilité les capacités internes, mais ont aussi aidé à rapprocher les organisations locales de sentiers, des bénévoles, des propriétaires d’entreprise, des professionnels du secteur provincial du tourisme et d’autres employés de Parcs Canada. Il a rapidement été conclu que l’on ne s’afférait pas seulement à la construction de sentiers, mais à construire une communauté de sentiers durables.

Lorsque de nouveaux sentiers sont construits, les vieux chemins et sentiers doivent ensuite être décommissionnés. Traditionnellement, le décommissionnement était fait en ponçant simplement le sentier, déplaçant des branches et des feuilles, les plaçant par-dessus le vieux sentier pour le masquer et pour ne pas porter à confusion les randonneurs. Maintenant, Fundy va plus loin – On restaure les pentes naturelles du terrain, on désagrège le sol et on y plante des arbres qui dans certains cas, ont été transplantés de la piste du nouveau sentier durable.

La réduction de l’empreinte écologique de Fundy

L’on projette qu’avec la restauration de cinq zones majeures, deux conversions chemin à sentier, plus de 200 arbres transplantés et plus de 200 autres arbres indigènes plantés de la région, l’empreinte écologique du parc sera réduite d’environ 4 %. Cette réduction fera de la décommission de sentiers, l’un des facteurs clés de la conservation et la restauration de Fundy.

Atteindre nos buts ensemble

À date, on a:

  • décommissionné and restauré 5380 mètres carrés de l’empreinte écologique de sentiers du parc;
  • planté plus de 600 arbres indigènes dans les zones restaurées, comprenant 65 jeunes épinettes rouges propagées de l’épinette rouge la plus vieille au monde qui habite à Fundy;
  • commencé la restauration et la restructuration et réduit l’érosion de 16,4 km de sentiers, afin de suivre les contours naturels du paysage;
  • développé de nouvelles façons innovatrices de prévenir la propagation d’espèces envahissantes visées telles que la renouée japonaise;
  • un total de 52 km de sentiers pour lesquels nous planifions la restauration et le décommisionnement d’ici 2019.

Suivez les kilomètres de sentiers restaurés ici!

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