Profils d'espèces protégées

Parc national de la Mauricie

Loup de l’Est 

Le parc national de la Mauricie est le parc le plus à l’est du Canada qui abrite encore une meute de loups. Le loup est une espèce clé des écosystèmes forestiers. Son rôle de prédateur au somment de la chaîne alimentaire assure la santé des populations d’ongulés. 

En 2015, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a désigné le loup de l’Est comme une sous-espèce au statut menacé au Canada. 

Huard

Le plongeon huard est au centre des préoccupations de l’équipe de la conservation du parc depuis plus de 30 ans. De nombreux gestes ont été posés afin de donner un coup de pouce à cette espèce très sensible à son environnement :

  • Installation d’îlots artificiels
  • Protection des îles pour la nidification
  • Suivi constant

Participez concrètement au suivi scientifique du plongeon huard en notant vos observations de cet oiseau emblématique lors de votre prochaine visite. À votre arrivée au parc, le personnel d’accueil vous expliquera le fonctionnement du projet et vous remettra la fiche à remplir. Ensuite, à vous de choisir votre lac et de partir à l'aventure.  À votre retour, rapportez votre fiche complétée au personnel d'accueil.

Vos observations nous permettront de recueillir de précieuses données essentielles au suivi scientifique du plongeon huard en répondant aux questions suivantes :

  • Est-ce que le lac accueille des huards?
  • Si les huards ont niché, les œufs ont-ils éclos?
  • Combien y a-t-il de poussins?
  • Les poussins ont-ils survécu?

Ces efforts de conservation semblent porter leurs fruits car depuis quelques années, on observe davantage d’oiseaux et le succès de reproduction se maintient.

Tortue des bois

L’équipe du parc a entrepris d’augmenter la population de tortues des bois, une espèce au statut préoccupant selon le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPA). Seize tortues juvéniles, âgées de 4 à 11 ans ont été relocalisées dans le parc. Le suivi par radio-télémétrie a permis de constater que celles-ci se sont rapidement adaptées à leur nouvel habitat. Il est donc possible d’augmenter la population de tortues dans le parc. Cependant, un problème demeure : la rareté des habitats propices, directement attribuable aux changements apportés par l’homme au cours du siècle dernier. 

L’équipe évalue présentement les effets qu’aurait le rétablissement du niveau naturel du lac Wapizagonke et des petits cours d’eau en périphérie. Selon toute vraisemblance, le retour au niveau naturel permettrait deux améliorations majeures à l’habitat de la tortue des bois. Dans un premier temps, de nouvelles plages seraient utilisables comme site de ponte et dans un deuxième temps, il y aurait davantage d’aulnaies en bordure du lac et des cours d’eau. Bref, le retour vers les conditions d’origine pour la tortue des bois.

 

 

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