Lieu historique national des Jardins-Botaniques-Royaux

Les Jardins botaniques Royaux ont été désignés lieu historique national en 1994.

Plaque commémorative : 680, rue Plains ouest, Hamilton, Ontario Footnote 1

Une collection horticole de premier ordre distingue cet important jardin botanique. Créé à la fin des années 1920, il se compose maintenant d'une série de jardins distincts et d'une aire de conservation de la faune s'insérant dans un contexte urbain. Certains des meilleurs architectes paysagers, botanistes et conservateurs de plantes du Canada ont collaboré pour en assurer l'unité d'ensemble et la qualité esthétique. En 1975, sa collection de lilas, de réputation mondiale, lui a valu d'être reconnu comme l'autorité internationale d'enregistrement des noms des lilas cultivés.

Description du lieu patrimonial

Le lieu historique national du Canada des Jardins-Botaniques-Royaux est un vaste jardin botanique qui a été aménagé au cours du XXe siècle. Situé en bordure de Hamilton, à l’ouest de la ville, il occupe près de 1 100 hectares sur diverses parcelles de terrain regroupées autour de la baie Burlington, à l’extrémité occidentale du lac Ontario. Le lieu comprend une série de jardins thématiques, un arboretum, une aire de conservation et un centre d’interprétation. La reconnaissance officielle concerne toutes les parcelles de terrain qui constituent les Jardins botaniques, y compris les édifices, les structures et les jardins qui leur sont directement associés.

Photo de plantes dans un jardin historique
Buisson de fleurs au lieu historique national du Canada des Jardins-Botaniques-Royaux, 2009

Valeur patrimoniale

Les Jardins botaniques royaux ont été désignés lieu historique national du Canada en 1993, car : ils comptent parmi les jardins botaniques les plus importants au Canada, grâce à une collection horticole de premier ordre; au cours des soixante années consacrées à l’aménagement de la série de jardins et de la réserve naturelle urbaine qui les composent, les Jardins botaniques royaux ont bénéficié du savoir-faire de quelques-uns des architectes paysagistes, botanistes et conservateurs les plus talentueux; et, ils possèdent une collection de lilas célèbre dans le monde entier, qui leur a valu l’honneur d’être reconnus comme l’autorité internationale d’homologation des noms de cultivars de lilas.

Les Jardins botaniques royaux ont fait partie d’un projet de la fin des années 1920 destiné à embellir Hamilton en y créant des allées paysagères et un campus pour l’Université McMaster. Le plan pour un jardin botanique a été élaboré par la Commission de gestion des parcs de Hamilton sous la présidence de Thomas Baker McQuesten. La décision de la Commission, en 1932, de réunir des parcelles de terrain séparées pour créer les jardins a été prise sur la recommandation d’un conseil consultatif qui incluait les architectes paysagers Carl Borgstrom et Howard Dunington-Grubb. Le plan unique des jardins, qui comprenait une série de jardins distincts et de zones de conservation aménagées au sein d’une promenade, marquait un changement radical par rapport à la conception que l’on avait d’un jardin botanique au XIXe siècle.

Une photo en noir et blanc de personnes visitant un jardin historique
Sa Majesté le roi George VI et Sa Majesté la reine Élisabeth aux jardins botaniques; à droite, on voit le très honorable W.L.M. King.
© Office national du film du Canada / Bibliothèque et Archives Canada / PA-112663 
Image d'un timbre historique montrant un jardin coloré
Jardins botaniques royaux [disque philatélique]
© Postes Canada / dans Bibliothèque et Archives Canada / Article # 2266234
Le plan paysager des Jardins a été influencé par Carl Borgstrom, qui croyait à une approche naturelle du plan paysager et à la création d’un jardin botanique qui plairait au grand public. Il a conçu un jardin de rocailles, dans une gravière abandonnée, contiguë à la promenade, et il a transformé la carrière en un paysage complexe composé de sentiers sinueux, d’escaliers cachés, de corniches, de crevasses et de bassins pittoresques. Il a présenté une liste de recommandations en 1942 qui mentionnait des éléments importants qui ont été suivis au cours des 20 années suivantes. Cette liste incluait d’importantes composantes, tels des jardins classiques, des roseraies et des jardins grimpants, un arboretum, et un jardin de lilas.

 

Le conservateur en botanique K. Matthew Broman a conçu en 1947 le jardin du lac qui sert de jardin d’essais pour les collections de plantes herbacées rustiques et renferme une collection d’iris importante. En 1962, l’architecte paysager J. Austin Floyd a conçu un jardin classique dans Hendrie Park. Influencé par le style international, il a créé un cadre géométrique pour les avenues et les massifs de fleurs organisés le long d’un axe principal qui est une réminiscence de la conception des jardins de la Renaissance. Le jardin éducatif, d’abord aménagé en 1947-1948 comme projet éducatif pour les enfants, comprend une maison, une serre et six hectares de jardins où les plantes sont choisies pour leur attrait esthétique, leur robustesse et leur valeur éducative. L’arboretum, aménagé dans les années 1950 et 1960, a été conçu pour faciliter la circulation automobile, avec des arbres plantés le long d’avenues qui partent en étoile d’un stationnement circulaire central. Le Jardin des lilas Katie Osborne, créé en 1960-1961, possède aujourd’hui la plus grande collection de lilas du monde.

Photo d'un arbre rose dans un jardin historique
Vue générale, 2009
Photo d'arbres verts dans un jardin historique
Vue générale, 2009
Photo de fleurs rouges dans un jardin historique
Vue générale des jardins de fleurs, 2009
Photo de fleurs roses dans un jardin historique
Vue générale des jardins de fleurs, 2009

La zone de conservation couvre 800 hectares de marais, de lacs peu profonds, de bois, de prés, de versants et de terres agricoles à l’état sauvage. Il comprend le Cootes Paradise Sanctuary, marécage très surveillé, contigu à la baie Burlington, et le Rock Chapel Sanctuary. Un centre d’interprétation, conçu en 1958, offre des espaces pour une bibliothèque, un herbier, une salle de conférence, un atelier d’horticulture et un auditorium.

Source : Procès-verbal de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada de juin 1993.

Le Programme national de commémoration historique repose sur la participation des Canadiens afin d’identifier les lieux, les événements et les personnages d’importance historique nationale. Tous les membres du public peuvent proposer un sujet afin qu’il soit étudié par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada.

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