Personnage historique national de Mabel Hubbard Bell (1857-1923)
Mabel Hubbard Bell a été désignée personnage historique national en 2017.
Importance historique : Épouse et partneraire d'Alexander Graham Bell, organisatrice communautaire et philanthrope.
Plaque commémorative : 559 Chebucto, Baddeck, Nouvelle-Écosse Footnote1
Mabel G. Hubbard Bell est une influente philanthrope et organisatrice communautaire. Perdant l'ouïe dès son enfance au Massachusetts, elle continue de parler et apprend la lecture labiale grâce à ses parents qui prônent la méthode d'éducation oraliste pour les sourds. Elle épouse l'inventeur Alexander Graham Bell en 1877, et elle l'appuie dans ses travaux de recherche aux États-Unis et à leur domaine Beinn Bhreagh. Alors qu'elle habite au Cap-Breton, Mabel Bell aide à établir le Young Ladies' Club de Baddeck, en 1891, ainsi que les premiers cours Montessori et la première association foyer-école au Canada.
Mabel Hubbard Bell
Mabel Gardiner Hubbard Bell est une figure de proue dans sa communauté d'adoption à Baddeck, en Nouvelle-Écosse, ainsi que la partenaire active de son mari, l'inventeur Alexander Graham Bell. Perdant l'ouïe dès son enfance, Mabel, qui est née aux États-Unis, continue à parler et apprend la lecture labiale grâce à ses parents qui prônent la méthode d'éducation oraliste pour les sourds. Mabel apporte un soutien crucial à Alexander Bell dans ses travaux d'inventeur et de scientifique, finançant personnellement l'Aerial Experiment Association (AEA), laquelle contribue aux débuts de l'aviation en créant quatre prototypes d'avion. L'un de ces prototypes, le Silver Dart, réalise le premier vol motorisé et contrôlé au Canada. De plus, Mabel Bell aide à établir le Young Ladies' Club de Baddeck en 1891, ainsi que les premiers cours Montessori et la première association foyer-école du Canada.
Née Mabel Gardiner Hubbard à Boston en 1857, elle perd l'ouïe à l'âge de cinq ans des suites de la scarlatine. Plutôt que de lui enseigner la langue des signes, ses parents choisissent la méthode d'éducation oraliste par laquelle Mabel continue à parler et apprend la lecture labiale. L'un de ses professeurs de langue est Alexander Graham Bell, qu'elle épouse en 1877. Tandis qu'ils sont fiancés, Bell s'associe au père de Mabel et à un autre investisseur pour créer un appareil qui mène à l'invention du téléphone. Mabel comprend les aspects techniques de ses innovations et s'intéresse de près à ses travaux, encourageant leur application à des fins commerciales.
Les Bell habitent à Washington et passent leurs étés dans la baie de Baddeck, en Nouvelle-Écosse, dès 1885. Plus tard, ils y construisent une demeure appelée Beinn Bhreagh Hall, sur l'île du Cap-Breton. À cet endroit, Alexander Bell effectue des expériences sur des cerfs-volants tétraédriques dans le cadre de ses travaux pour comprendre les principes de l'aviation. Mabel Bell recrute de jeunes ingénieurs pour l'aider et finance l'AEA, qui est fondée en 1907.
Mabel Bell apporte une contribution importante à sa communauté néo-écossaise en aidant à la création du Young Ladies' Club de Baddeck en 1891, qui demeure en activité aujourd'hui sous le nom d'Alexander Graham Bell Club. Par l'intermédiaire de ce club, elle fait la promotion du concept d'association foyer-école alors nouveau aux États-Unis. Cette initiative mène à la fondation de la Parents' Association de Baddeck en 1895 qui est à l'origine de la création de la Fédération Canadienne des Associations Foyer-École en 1927. Mabel Bell fonde également des groupes d'enseignement selon la méthode Montessori à Baddeck, les premiers du genre au Canada. Par ailleurs, elle contribue financièrement aux soins de santé locaux et crée un programme pour aider les femmes à améliorer leurs habiletés artisanales et à vendre leurs produits.
À sa mort en 1923, Mabel Bell laisse un héritage important à la fois comme contributrice aux exploits scientifiques de son mari et comme organisatrice communautaire d'influence dont les œuvres caritatives en santé, en éducation et en alphabétisation ont porté fruit à l'échelle locale et parfois même nationale.
Le Programme national de commémoration historique repose sur la participation des Canadiens afin d’identifier les lieux, les événements et les personnages d’importance historique nationale. Tous les membres du public peuvent proposer un sujet afin qu’il soit étudié par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada.
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