Parcs nationaux du Mont-Revelstoke et Glacier
Parcs nationaux du Mont-Revelstoke et Glacier – Sont-ils menacés?
Faits brefs sur les parcs nationaux du Mont-Revelstoke et Glacier :
- Les parcs nationaux du Mont-Revelstoke et Glacier n’ont pas de grands peuplements continus de pins comme ceux des parcs nationaux des Lacs-Waterton et Banff.
- Les flambées ont été limitées par le nombre de pins présents.
- En 1995, la plus grande superficie touchée par une flambée de dendroctones du pin, 65 hectares, était observée dans le parc national Glacier.
- Parmi les secteurs contenant des parcelles de pins éparpillées qui ont été touchées par les dendroctones du pin, on peut citer la vallée de la rivière Mountain Creek (derrière Mt Rogers), la vallée de la rivière Beaver (de la limite nord du parc au secteur du Mt Sir Donald) et les pentes ouest et sud du Mt Revelstoke.
Une flambée de dendroctones du pin frappe actuellement la Colombie-Britannique sur quelque 10 millions d’hectares – soit une superficie plus de 60 fois plus grande que les parcs nationaux du Mont-Revelstoke et Glacier. Ces deux parcs vont-ils être le théâtre d’une telle flambée? La réponse réside dans les arbres. Contrairement aux parcs comme ceux de Waterton et de Banff, la majorité de la forêt des parcs nationaux du Mont-Revelstoke et Glacier est composée d’Épinette d’Engelmann et de sapins subalpins à plus hautes altitudes, avec des cèdres de l’intérieur et des pruches du Canada dans le fond des vallées. Ces forêts ne contiennent que des petites parcelles d’arbres hôtes pour les dendroctones du pin – des pins de Murray et des pins blancs. Les flambées importantes de scolytes dans ce type de boisés sont très rares parce qu’ils ne contiennent pas suffisamment d’arbres hôtes pour soutenir la population de coléoptères.
L’activité des dendroctones du pin dans les parcelles de pins relativement petites des parcs nationaux du Mont-Revelstoke et Glacier a atteint un maximum dans le milieu des années 1990, alors que la surface affectée atteignait approximativement 65 hectares en 1995. La colonisation des pins de Murray et des pins à blanche écorce en altitude persiste depuis cette date. Les arbres dans ces secteurs sont généralement très stressés à cause de diverses maladies et de leur âge avancé et ils sont donc très susceptibles d’être attaqués par les scolytes. Les conditions météorologiques dans les parcs limitent cependant la reproduction des coléoptères. Les dendroctones du pin ont souvent besoin de deux ans pour devenir matures dans cette région à cause des étés plus courts et plus froids caractéristiques des parcs nationaux du Mont-Revelstoke et Glacier, ce qui les expose plus longtemps à la prédation et augmente le taux de mortalité pendant l’hiver.
À basse altitude, les poches de pins blancs matures contribuent au maintien de plusieurs populations de dendroctones du pin en offrant des hôtes qui peuvent accueillir un nombre exceptionnellement élevé d’insectes. Les scolytes vont donc rester actifs dans cette région et, avec la rouille vésiculeuse du pin blanc, continueront à infliger de sérieux dommages aux pins blancs.
Pin à blanche écorce
Bien qu’il n’y ait que très peu de pins à blanche écorce dans les parcs nationaux du Mont-Revelstoke et Glacier, la combinaison des dendroctones du pin et de la rouille vésiculeuse du pin blanc pourrait avoir un impact non négligeable sur la survie de cette essence. Parcs Canada prépare actuellement un rapport fédéral sur les pins à blanche écorce.
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