Ébauche du plan directeur du Lieu historique national du Fort-St. James, 2023

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1. Introduction

Parcs Canada gère l’un des plus beaux et des plus grands réseaux d’aires naturelles et historiques protégées de la planète. Il a pour mandat de protéger et de mettre en valeur ces trésors patrimoniaux dans l’intérêt des générations actuelles et futures, tant pour leur agrément que pour l’enrichissement de leurs connaissances. La gestion stratégique prospective des lieux historiques nationaux, des parcs nationaux, des aires marines nationales de conservation ainsi que des canaux patrimoniaux qui relèvent de sa responsabilité s’inscrit dans sa vision :

Les trésors historiques et naturels du Canada occuperont une place de choix au cœur de la vie des Canadiens, perpétuant ainsi un attachement profond à l’essence même du Canada.

L’Agence Parcs Canada, conformément à la Loi sur l’Agence Parcs Canada, doit rédiger un plan directeur pour les lieux historiques nationaux qu’elle administre. Une fois approuvé par le président et directeur général, le Plan directeur du lieu historique national du Fort-St. James établit l’obligation redditionnelle de Parcs Canada envers la population canadienne, en précisant les mesures de gestion qu’il doit appliquer au lieu historique pour obtenir des résultats mesurables à l’appui de son mandat.

Les peuples autochtones sont d’importants partenaires de Parcs Canada qui jouent un rôle dans l’intendance des lieux patrimoniaux. Leurs liens avec les terres et les eaux du territoire remontent à des temps immémoriaux. Les peuples autochtones, les intervenants et partenaires de Parcs Canada de même que le grand public ont eu l’occasion de participer à l’élaboration du plan directeur et de contribuer ainsi à façonner l’avenir du lieu historique national du Fort-St. James.Le plan décrit une orientation claire et stratégique pour la gestion et l’exploitation du lieu historique national du Fort-St. James en formulant une vision, des stratégies clés et des objectifs. Parcs Canada rendra compte chaque année des progrès accomplis vers l’atteinte des objectifs du plan directeur, et il procédera à l’examen de ce dernier tous les dix ans, ou plus tôt si nécessaire.

Le présent plan n’est pas une fin en soi. Parcs Canada entend maintenir un dialogue ouvert sur sa mise en œuvre pour s’assurer qu’il demeure pertinent et significatif. Le plan sera l’axe autour duquel s’articulera la mobilisation continue, et, le cas échéant, la consultation, liée à la gestion du lieu historique national du Fort-St. James dans les années à venir.

La carte montre le contexte géographique régional du lieu historique national du Fort-St. James et comprend plusieurs Premières Nations locales, parcs provinciaux, lacs et rivières.

Le coin supérieur droit de la carte contient une légende, une flèche indiquant le nord pointée vers le haut ainsi qu’une échelle graphique de 0 à 10 km. La légende est intitulée « Lieu historique national du Fort-St. James : Contexte géographique régional et local ». Dans la légende, le lieu historique national du Fort-St. James est représenté par une étoile rouge bordée de noir. Les quatre réserves de Premières Nations sont représentées par des zones orange, les parcs provinciaux de la Colombie‑Britannique sont représentés par des zones vert pâle et les parcs nationaux du Canada sont représentés par des zones vertes avec une bordure vert foncé.

Une petite carte située dans le coin inférieur gauche représente la province de la Colombie‑Britannique ainsi que l’ouest de l’Alberta. Dans la portion ouest de l’Alberta, le nom de la province est indiqué et le parc national Jasper est bordé de vert foncé.

Les zones terrestres sont indiquées en vert pâle, tandis que les lacs et rivières sont en bleu. Nak’al Bun (lac Stuart) occupe la partie centrale de la carte.

Le point le plus au sud du lac Stuart, là où il s’écoule dans les rivières Necoslie et Stuart, est l’endroit où se trouve le fort St. James ainsi que la réserve de la Première Nation Nak’azdli Whut’en. La route 27 passe à travers le fort St. James ainsi que la réserve et se dirige vers le nord-est en dehors du cadre et vers le sud-est, où une flèche indique la direction vers Vanderhoof.

 

Cette carte montre un plan du lieu historique national du Fort-St. James. Le bas de la carte comprend une flèche indiquant le nord pointée vers le haut ainsi qu’une échelle graphique de 0 à 60 m.

La légende dans le coin inférieur gauche de la carte présente une liste des bâtiments originaux et nouveaux. Sous la liste des bâtiments, des caractéristiques du lieu historique comme les trottoirs, les bâtiments et les limites du lieu sont indiquées.

Le district municipal de Fort St. James (commercial) se trouve au nord en dehors du lieu historique. Le district municipal de Fort St. James (résidentiel) se trouve à l’est du lieu historique, tandis que la réserve de la Première Nation Nak’azdli Whut’en se situe au sud juste en face du stationnement et du centre d’accueil. Le côté ouest du lieu historique est délimité par le lac Stuart (Nak’al Bun).

Dans le lieu historique national, le stationnement et le centre d’accueil occupent la partie la plus au sud. En plus des bâtiments, la carte indique à quels endroits le jardin, l’enclos à chevaux et les trottoirs de bois se trouvent. À l’extrémité nord du lieu historique, le rectangle jaune qui représente l’entrepôt général et l’entrepôt de fourrures et connecté à une ligne noire qui représente l’ancienne voie de tramway. À partir de l’entrepôt général, la voie de tramway traverse l’enclos et la plage pour se rendre jusque dans l’eau.

Voici une liste complète de bâtiments originaux et nouveaux :

 

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2.0 Importance du lieu historique national du Fort-St. James

Une visite du lieu historique national du Fort-St. James, situé sur les rives du spectaculaire Nak’al Bun (lac Stuart), permet à la population canadienne de remonter dans le temps et d’en apprendre plus sur les générations qui nous ont précédées ainsi que les histoires qui ont eu lieu à cet endroit. Le lieu historique national du Fort-St. James abrite la plus grande collection in situ de bâtiments en bois originaux représentant la traite des fourrures au Canada et encourage la population canadienne à découvrir l’histoire qui a façonné le pays que nous connaissons aujourd’hui.

Les Premières Nations Nak’azdli Whut’en, Yekooche, Binche Whut’en et Tl’azt’en vivent sur les rives du Nak’al Bun depuis des millénaires. Le lieu historique national du Fort-St. James est aménagé sur des terres qui servent de lieu de rassemblement aux Dakelh. On trouve à cet endroit des routes commerciales et des sentiers pré-européens qui convergent près de l’embouchure de la rivière Stuart. Dakelh signifie « nous voyageons par l’eau », et le rivage du Nak’al Bun accueillait autrefois de nombreuses pirogues. Le retour annuel du saumon ainsi que le développement et les voyages par pirogue ont façonné un mode de vie axé sur le lac.

Les récits métis font aussi partie intégrante du lieu historique national du Fort-St. James. Les premiers canots de voyageurs, ou « canots chanteurs », qui arrivent en 1806 comprennent des Métis. De nombreuses générations de familles métisses se rendent à cet endroit pour y vivre et travailler, et y introduisent de ce fait un riche patrimoine culturel aux influences autochtones et européennes.

Le fort St. James est établi en tant que poste de traite de fourrure en 1806 lorsque Simon Fraser, John Stuart, Jean-Baptiste « Waccan » Boucher et leur équipe, en cherchant des routes fluviales vers l’océan Pacifique au nom de la Compagnie Nord-Ouest, voient le potentiel du lieu, situé sur la rive du lac Stuart, en tant que point de liaison vers le Nord. En 1821, la Compagnie de la Baie d’Hudson prend le contrôle du site et en fait son centre administratif dans la région. Le climat y est extrême : les hivers sont longs et froids et les étés sont courts. Le savoir, les ressources et le travail des peuples autochtones s’avèrent essentiels à la réussite du site et à la survie des nouveaux arrivants.

L’établissement du site il y a plus de deux siècles a une incidence importante sur les peuples autochtones. On profite de leurs terres, de leur travail, de leurs services et de leur savoir afin d’établir et d’exploiter le fort St. James. Les nouveaux arrivants, y compris les commerçants de fourrures, les administrateurs coloniaux et les figures religieuses, perturbent la culture et le mode de vie des peuples autochtones locaux.

En 1948, le fort St. James est désigné comme lieu historique national pour son rôle dans le commerce des fourrures sur le versant du Pacifique (la région à l’ouest de la ligne de partage des eaux qui descend vers l’océan Pacifique). La désignation rend hommage au site en tant que principal poste de traite dans le Centre-Nord de la Colombie-Britannique, en tant que siège du district de la Nouvelle-Calédonie, un important centre de commerce et de coopération avec les peuples autochtones, et en tant que maillon important dans le réseau de transport et de communications dans le nord de la Colombie-Britannique. Le poste poursuit ses activités de traite jusqu’en 1952.

En 1969, des efforts déployés par la collectivité locale pour préserver les lieux incitent les gouvernements de la Colombie-Britannique et du Canada à entreprendre un programme pour préserver, remettre en état et interpréter le lieu historique national du Fort-St. James. Au début des années 1970, on entreprend une recherche historique poussée, un programme archéologique et des études architecturales. En 1972, l’Agence Parcs Canada est chargée de l’administration du lieu historique, qui ouvre ses portes au public en 1977.

Remis en état depuis ce temps, le lieu historique national du Fort-St. James a retrouvé son apparence de 1896. Le lieu historique comprend cinq bâtiments originaux : la résidence de l’officier, l’entrepôt général, la cache à poisson, la maison des employés et la laiterie. Tous les bâtiments sauf la laiterie sont désignés comme édifices fédéraux du patrimoine.

Le lieu historique compte un certain nombre de bâtiments reconstruits et des caractéristiques qui reprennent leur forme et leur emplacement original de 1896. Ces derniers comprennent des trottoirs de bois, des clôtures et des jardins ainsi que le tramway du quai, le mât de drapeau, le magasin, l’entrepôt Graham et l’enclos. Le lieu historique compte de nombreux artefacts et objets archéologiques liés aux personnes qui ont habité la région de 1806 à 1952 ainsi que des objets culturels autochtones qui datent de bien avant cette période.

Le lieu historique national du Fort-St. James est associé à des personnages d’importance historique nationale, y compris le chef Kw’eh, Simon Fraser, James Douglas et le père Morice. En 2016, en collaboration avec des partenaires autochtones, une plaque commémorant le chef Kw’eh en tant que personnage historique national est installée dans le lieu historique à portée de vue de sa tombe. Le chef Kw’eh « rêveur de saumon » (de 1755 environ à 1840) est reconnu pour la façon dont il s’est occupé de sa communauté et l’a dirigée pendant une période de changements profonds.

Aujourd’hui, le lieu historique national du Fort-St. James offre aux visiteurs une expérience exceptionnelle en les plongeant dans une histoire vivante. Les visiteurs peuvent explorer les terrains et les bâtiments historiques, où des interprètes en costumes d’époque leur présenteront les récits et les modes de vie des commerçants de fourrure, des Dakelh et des Métis. À l’avenir, l’accent sera mis sur l’offre d’occasions de plus en plus nombreuses pour soutenir les Dakelh et les Métis dans le cadre de la valorisation, de la présentation et de la protection des récits, des cultures et des perspectives autochtones. Le lieu historique national du Fort-St. James encouragera la population canadienne à découvrir l’histoire et le legs douloureux du colonialisme au Canada.

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3.0 Contexte de planification

Contexte stratégique

Le présent plan fournit une orientation stratégique pour le lieu historique national du Fort-St. James. Il prend appui sur les plans directeurs précédents approuvés en 2002 et 2013. L’état des ressources naturelles et culturelles ainsi que les activités du programme du lieu historique ont été consignés dans l’Évaluation de l’état du lieu pour le lieu historique national du Fort-St. James de 2022.

Le lieu historique est administré par Parcs Canada au sein de l’Unité de gestion de Jasper, conformément aux dispositions législatives, aux règlements et aux politiques applicables du gouvernement du Canada, y compris la Loi sur l’Agence Parcs Canada (1998), la Loi sur les lieux et monuments historiques (1985), la Loi sur l’évaluation d’impact (2019), la Loi sur les espèces en péril (2002), le Cadre pour l’histoire et la commémoration de Parcs Canada : le plan du réseau des lieux historiques nationaux (2019), la Politique sur la gestion des ressources culturelles de Parcs Canada (2013) et l’énoncé d’intégrité commémorative du lieu historique national du Fort-St. James (1996).

Géographie et économie locale

Situé dans le Centre-Nord de la Colombie-Britannique, le lieu historique national du Fort-St. James couvre une superficie de 6,88 hectares dans la municipalité de district de Fort St. James (population de 1 386 en 2021). La municipalité de Fort St. James se trouve à environ 160 km au nord-ouest de la ville de Prince George (population de 76 708 en 2021) et à 60 km au nord de Vanderhoof (population de 1 967 en 2021). Le lieu historique se trouve dans le district régional de Bulkley-Nechako, sur le rivage du Nak’al Bun (lac Stuart).

La réserve de la Première Nation Nak’azdli Whut’en se trouve immédiatement au sud du lieu historique. Une zone résidentielle de faible densité se trouve à l’est du lieu historique, tandis que les secteurs au nord sont occupés par une église, un cimetière et des commerces (hôtel, magasins). Un sentier au bord du lac le long de la limite ouest du lieu historique offre un lien important entre la réserve de la Première Nation Nak’azdli Whut’en et la ville.

Le lieu historique national est l’attraction touristique la plus importante de la région et contribue au secteur du tourisme dans le district de Fort St. James. Le développement continu de l’industrie du tourisme est une priorité aux niveaux provincial, régional et local, mais est limité en raison d’un manque d’infrastructure et de services destinés aux visiteurs ainsi que de la distance des grands centres urbains.

Relations avec les partenaires autochtones

Le lieu historique se trouve sur le territoire traditionnel des Métis et des Dakelh, qui regroupent les Premières Nations Nak’azdli Whut’en, Yekooche, Binche Whut’en et Tl’azt’en. Aujourd’hui, les Dakelh et les Métis vivent immédiatement à côté du lieu historique et autour du Nak’al Bun.

Parcs Canada a commencé à travailler étroitement avec la Première Nation Nak’azdli Whut’en en 2001 dans le cadre d’un groupe consultatif d’Aînés. En 2012, le groupe consultatif d’Aînés, aux côtés de Métis qui avaient des liens qui les unissaient au lieu historique, a créé une exposition pour le centre d’accueil qui mettait en valeur les perspectives et les histoires autochtones. Parcs Canada et des groupes autochtones ont collaboré dans le cadre de la désignation du chef Kw’eh comme personnage historique national. En 2017, une plaque commémorative en bronze a été installée dans le lieu historique. D’autres projets collaboratifs ont compris un programme de stages pour les Autochtones et l’organisation d’activités spéciales sur place.

Dans l’esprit de la réconciliation, ce nouveau plan directeur est l’occasion de renouveler les relations entre les partenaires autochtones et Parcs Canada afin d’aller de l’avant ensemble. On offre des occasions aux personnes autochtones de présenter leurs récits dans leurs propres mots et d’inviter des partenaires, y compris des jeunes et des Aînés, à participer à la gestion du lieu historique.

Expérience du visiteur

Le lieu historique est actuellement exploité de la fin mai jusqu’au début de septembre. À l’heure actuelle, les visiteurs peuvent explorer les terrains et les bâtiments historiques remis en état, où des interprètes en costumes d’époque leur présenteront la façon dont les commerçants de fourrure, les Dakelh et les Métis vivaient il y de ça des centaines d’années. Des occasions d’apprentissage indépendantes sont aussi offertes, y compris une visite autoguidée et une exposition dans le centre d’accueil.

Le programme scolaire du lieu historique est une attraction importante pour les classes locales et régionales de la fin du mois de mai jusqu’en juin. En 2022, le lieu a accueilli 577 écoliers de la région, qui ont pu profiter d’une programmation axée sur la vie des commerçants de fourrure en Nouvelle-Calédonie en 1896. Il y a des possibilités d’élargir le contenu du programme pour inclure de nouvelles perspectives et histoires, notamment celles sur la culture des peuples autochtones et leurs liens avec le paysage.

Le plaisir, l’apprentissage et la satisfaction des visiteurs au lieu historique national du Fort-St. James sont évalués au moyen du sondage administré dans le cadre du Programme d’information sur les visiteurs de Parcs Canada. Dans le dernier sondage, réalisé en 2016, 99 % des répondants ont indiqué avoir aimé leur visite et 99 % des répondants ont indiqué avoir appris quelque chose. Ces données excèdent les cibles de 90 % établies dans le cadre du plan directeur de 2013.

Malgré ces cotes exceptionnelles, le nombre de visiteurs est passé de près de 20 000 visiteurs annuels pendant les années 1990 à une moyenne de 10 500 visiteurs annuels au cours de la dernière décennie. Ces données ne comprennent pas les années au cours desquelles la fréquentation était faible en raison du feu de forêt du lac Shovel en 2018 et de la pandémie de COVID-19 en 2020 et en 2021. Plusieurs facteurs ont contribué à la diminution du nombre de visiteurs, y compris le raccourcissement de la saison d’activité et la réduction du nombre de visites en autocar à la suite de changements apportés à l’horaire de BC Ferry. Des rapports antérieurs sur les personnes qui ont droit à des entrées gratuites au lieu historique (jeunes et partenaires autochtones) et sur les participants aux activités de groupes comportent aussi des erreurs.

La possibilité d’interagir avec des animaux est une des expériences les plus courues du lieu historique national du Fort-St. James. À l’heure actuelle, le lieu historique comprend des canards, des chèvres et des poules. Les animaux offrent l’occasion de mieux comprendre la façon dont les gens vivaient autrefois et aident à renforcer le sentiment d’« histoire vivante » au sein du lieu historique.

Actuellement, les activités spéciales comme le festival annuel de la Journée du saumon et la Journée de la Nouvelle-Calédonie, organisées en collaboration avec des partenaires, sont appréciées de la collectivité locale et attirent des visites répétées au lieu historique. Les activités spéciales quotidiennes comme les « courses de poulets de calibre mondial » sont des expériences exceptionnelles qui attirent les visiteurs de tous âges.

Le café du lieu historique offre des repas aux saveurs locales et est une activité courue. Il est actuellement possible de camper sur les terrains du lieu historique, mais l’infrastructure de camping est limitée, et très peu de personnes choisissent de camper.

Diffusion externe

Le lieu historique national du Fort-St. James a une présence numérique croissante sur l’Internet et les médias sociaux. Le lieu historique réalise des activités de diffusion externe dans le cadre d’événements régionaux, y compris les Journées des lieux patrimoniaux, la British Columbia Northern Exhibition à Prince George et la Vanderhoof Fall Fair. Le lieu historique a récemment
participé à des événements organisés par les communautés autochtones locales. Il y a des occasions d’améliorer la diffusion externe et la promotion, y compris en nouant des partenariats dans la région.

Patrimoine culturel

L’Agence Parcs Canada est consacrée à la préservation des ressources culturelles et à la protection de l’intégrité commémorative des lieux patrimoniaux nationaux qu’elle administre. Dans le cas du lieu historique national du Fort-St. James, cette mission est remplie en conservant ses ressources culturelles, en communiquant ses valeurs patrimoniales et son importance nationale et en veillant à ce que ses valeurs patrimoniales soient respectées dans toutes les décisions et mesures prises. La restauration du lieu historique a bénéficié d’une recherche approfondie et de l’application de principes de préservation judicieux et est considérée comme un important exemple de l’évolution de la gestion des ressources culturelles à Parcs Canada.

Les bâtiments font l’objet de suivis réguliers et sont fréquemment entretenus; ils comprennent des bâtiments originaux comme la résidence de l’officier, l’entrepôt général, la cache à poisson, la maison des employés et la laiterie ainsi que plusieurs bâtiments reconstruits. Il y a plus de 23 000 dossiers associés aux objets archéologiques provenant du lieu historique, dont 14 objets d’importance historique nationale et plus de 2 000 objets d’une autre valeur historique associés au lieu historique.

Les risques qui touchent les ressources culturelles du lieu historique comprennent les vols et le vandalisme, la filtration d’eau, l’érosion ainsi que les conditions environnementales comme la température, l’humidité et l’exposition à la lumière, au feu et à des dommages physiques causés par des manipulations. Des problèmes liés au système de chauffage et de ventilation dans le centre d’accueil entraînent des risques qui pourraient toucher la préservation des objets. On s’attend à ce que les répercussions des changements climatiques sur les ressources culturelles augmentent à mesure que le risque de feux de forêt et d’inondations deviendra de plus en plus important.

Biens du lieu historique et gestion

Les biens du lieu historique comprennent un centre d’accueil, des trottoirs de bois, des champs, des jardins, des clôtures, des services publics, le sentier au bord du lac et le tramway. Depuis la publication du dernier plan directeur, des investissements financés par le programme d’infrastructure du gouvernement fédéral ont permis d’apporter des améliorations au système d’extinction d’incendies et de réaliser une enquête sur la stabilité de la rive du lac. Les biens qui doivent faire l’objet de travaux d’entretien et de remise en état comprennent le centre d’accueil, le stationnement, le tramway, le réseau de distribution de l’eau, le système électrique et les systèmes d’extinction d’incendies et de gicleurs, qui nécessitent des travaux supplémentaires malgré les récents investissements.  

Relations avec les intervenants

Le lieu historique national du Fort-St. James entretient des relations importantes avec des groupes d’intervenants, notamment les Friends of Fort St. James (Amis du fort St. James). L’organisme les Amis du lieu historique national du Fort-St. James a été créé en 1992, et ses membres bénévoles exploitent une boutique et organisent des activités sur place.

Les autres intervenants du lieu historique comprennent l’arrondissement municipal de Fort St. James, la Northern British Columbia Tourism Association, la Chambre de commerce de Fort St. James, la Chambre de commerce de Vanderhoof, Tourism Prince George, le district régional de Bulkley-Nechako, le College of New Caledonia, le Fort St. James Tourism Board, la Fort St. James Secondary School, BC Parks et l’Université du Nord de la Colombie-Britannique.

Milieu naturel

Le lieu historique national du Fort-St. James se trouve sur les rives du spectaculaire Nak’al Bun (lac Stuart). Le rivage du lac est sujet à de l’érosion et à des écroulements. Le Plan de conservation, d’entretien et de gestion du paysage historique (2006) définit des approches pour l’entretien continu des terrains et des valeurs paysagères historiques du lieu historique.

La population d’esturgeons blancs de la rivière Nechako est une espèce de poisson en péril inscrite sur les listes fédérales qui est présente dans le Nak’al Bun (lac Stewart). Une très petite partie de l’habitat critique de l’espèce chevauche la limite du lieu historique. L’esturgeon blanc est une espèce d’intérêt particulier et d’importance pour les peuples autochtones.
En vertu de la Loi sur les espèces en péril, la ministre de Pêches et Océans Canada et le ministre responsable de l’Agence Parcs Canada sont les ministres responsables des populations d’esturgeons blancs en péril de la rivière Nechako. Parcs Canada continuera de protéger les individus et l’habitat critique conformément à la Loi sur les espèces en péril.

Les changements climatiques sont une considération importante dans la gestion du patrimoine naturel et culturel dans l’ensemble du réseau de Parcs Canada. Selon les projections dans la région, la température devrait augmenter de deux degrés, et les niveaux de précipitations devraient augmenter de 40 mm dans les trente prochaines années par rapport à la période de 1960 à 1990. Dans le même laps de temps, la saison sans gel (la période entre le dernier gel du printemps et le premier gel de l’automne) devrait s’allonger d’un mois, et il y aura en moyenne trois jours de plus par année au cours desquels la température s’élèvera au-dessus de 30 °C. L’augmentation des températures et des niveaux de précipitation ainsi que de la fréquence de phénomènes météorologiques comme les inondations et les feux de forêt pourrait entraîner de nouveaux risques et de nouvelles répercussions sur des valeurs clés du lieu historique.

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4.0 Élaboration du plan directeur

Le présent plan a été élaboré dans le cadre de consultations avec des partenaires autochtones, des intervenants et le public. Les consultations dans le cadre de l’élaboration des plans directeurs permettent de s’assurer que l’orientation future des lieux patrimoniaux reflétera les intérêts de la population canadienne.

La première phase des consultations a été réalisée pendant le printemps et l’été 2022. Parcs Canada a demandé aux participants de cerner des sujets à aborder dans le plan provisoire et d’aider à créer une vision pour le lieu historique. Au début de 2023, des partenaires autochtones et Parcs Canada se sont réunis afin d’approfondir leur examen des récits qui devraient être présentés au lieu historique ainsi que la façon dont ils devraient être diffusés. Tous les commentaires formulés par les partenaires autochtones, les intervenants et le public ont été pris en considération lors de la préparation du présent plan directeur provisoire.

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5. Vision

La vision décrit la situation souhaitée pour le lieu historique national du Fort-St. James dans un horizon de 15 à 20 ans.

Le lieu historique national du Fort-St. James accueille des visiteurs sur les rives du Nak’al Bun (lac Stuart), où se trouve la plus grande collection in situ de bâtiments originaux de la traite des fourrures au Canada. À cheval entre le passé et le présent, les visiteurs peuvent découvrir le patrimoine culturel du Canada et en apprendre plus sur les processus qui ont façonné le nord de la Colombie-Britannique et le Canada d’aujourd’hui.

La culture et les liens des Dakelh, qui comprennent les Premières Nations Nak’azdli Whut’en, Yekooche, Binche Whut’en et Tl’azt’en, et des Métis locaux sont mis en valeur au lieu historique national du Fort-St. James. Les intérêts et les perspectives autochtones, y compris ceux des Aînés et des jeunes, sont essentiels à la gestion du lieu historique. Les partenaires autochtones dirigent des programmes afin de pouvoir raconter leurs récits dans leurs propres mots, et les langues autochtones sont vivantes dans le paysage du lieu historique.

Le lieu historique s’adresse aux visiteurs de tous âges, de tous horizons et de toutes capacités, et éveille la curiosité ainsi que l’imagination en faisant revivre l’histoire et en offrant des expériences authentiques. Le lieu historique protège et présente des ressources culturelles tout en encourageant la population canadienne à découvrir le legs du colonialisme.

Comme c’est le cas depuis plus de deux décennies, le lieu historique national du Fort-St. James continue à être au cœur de la collectivité locale. Le lieu historique rassemble les visiteurs et la collectivité en participant à des activités spéciales en collaboration avec des partenaires. Il attire des visiteurs à la région et est une porte d’entrée vers la découverte et la compréhension de la région du Centre-Nord de la Colombie-Britannique.

À l’avenir, le lieu historique national du Fort-St. James continuera à protéger et à présenter le patrimoine culturel du Canada. Les partenaires autochtones, la collectivité locale, les voyagistes et les visiteurs continueront de collaborer avec Parcs Canada à titre de gardiens du lieu historique. Les générations d’aujourd’hui et de demain continueront à profiter des expériences exceptionnelles offertes par le lieu historique et apprendront de quelle façon le passé a façonné le Canada que nous connaissons aujourd’hui.

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6.0 Stratégies clés

Les lieux historiques nationaux proposent à la population canadienne des expériences exceptionnelles qui l’amènent à se rapprocher de son patrimoine culturel. Ils offrent aux visiteurs une chance incomparable, celle de s’imprégner d’histoire et de culture là où l’histoire s’est déroulée. Le maintien de l’authenticité et de la qualité de cette expérience est essentiel au mandat de Parcs Canada.

Quatre stratégies clés définissent les approches générales que Parc Canada appliquera pour réaliser la vision exposée à la section 5.0. Ces stratégies orienteront la gestion du lieu historique national du Fort-St. James dans le respect du mandat de Parcs Canada.

Les quatre stratégies clés sont les suivantes :

1. Rendre hommage aux liens et aux cultures autochtones;
2. Protéger et présenter le patrimoine culturel;
3. Accueillir les visiteurs;
4. Veiller à la résilience du lieu historique.

Le présent plan directeur est axé sur les résultats que Parcs Canada souhaite atteindre au lieu historique national du Fort-St. James au cours des dix prochaines années. Les directives de gestion cernées tiennent compte des ressources et de la capacité existantes. Certains engagements pourraient nécessiter du soutien supplémentaire et dépendre d’occasions former des partenariats avec des collaborateurs externes.

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Stratégie clé 1 : Rendre hommage aux liens et aux cultures autochtones

Les partenaires dakelh et métis jouent un rôle essentiel dans le passé, le présent et le futur du lieu historique national du Fort-St. James. Le fait de rendre hommage aux liens et aux cultures autochtones sur place soutiendra la réconciliation en donnant aux voix autochtones la place qui leur revient dans le paysage du lieu historique. Ces efforts enrichiront l’expérience du visiteur et approfondiront le sens et la pertinence des récits présentés aux visiteurs sur place.

Cette stratégie vise à renforcer les relations entre Parcs Canada et les partenaires autochtones ainsi qu’à promouvoir les intérêts et les perspectives autochtones dans la gestion du lieu historique national du Fort-St. James. Les partenaires autochtones ont demandé à occuper un plus grand rôle dans la gestion du lieu historique, et la création d’un corps consultatif autochtone sera importante pour y parvenir.

L’objectif de cette stratégie est de veiller à ce que les récits, l’interprétation, les démonstrations et la programmation soient élargis afin de tenir compte de la diversité des cultures des Dakelh et des Métis ainsi que des liens qui les unissent au lieu historique. Les partenaires autochtones décideront de la façon dont les cultures et les récits sont présentés et protégés. L’importance des jeunes et des Aînés sera mise en valeur en créant de l’espace et des possibilités qui favoriseront une participation accrue de leur part dans le lieu historique.

Cette stratégie vise à créer des possibilités économiques pour les partenaires autochtones dans la mesure du possible. L’embauche d’Autochtones locaux et les possibilités d’activités authentiques destinées aux visiteurs dirigées par des Autochtones sur place seront étudiées.

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Les relations entre Parcs Canada et les partenaires autochtones sont solides, et les intérêts et perspectives autochtones font partie intégrante de la gestion du lieu historique national du Fort-St. James.

 

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L’interprétation et la démonstration des cultures des Dakelh et des Métis ainsi que des liens qui les unissent au lac et au paysage sont un élément spécial de l’expérience du visiteur dans le lieu historique national du Fort-St. James.

 

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Le lieu historique offre des occasions aux partenaires dakelh et métis en recrutant des Autochtones et en étudiant les possibilités d’activités authentiques destinées aux visiteurs dirigées par des Autochtones sur place.

 

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Stratégie clé 2 : Protéger et présenter le patrimoine culturel

La protection et la présentation du patrimoine culturel sont au cœur du mandat de Parcs Canada. Parcs Canada accorde la priorité à la préservation des ressources culturelles et des lieux patrimoniaux nationaux qu’elle administre. Au lieu historique national du Fort-St. James, les ressources culturelles prennent vie pour les visiteurs lorsqu’ils explorent les bâtiments historiques et font l’expérience du patrimoine culturel du lieu historique.

Une intendance consciencieuse des bâtiments patrimoniaux, des artefacts et d’autres ressources culturelles permet de veiller à ce que l’intégrité commémorative soit protégée afin que les générations d’aujourd’hui et de demain puissent en profiter et enrichir leurs connaissances. Les pratiques exemplaires, de l’entretien régulier en passant par la conservation périodique, permettent de veiller à ce que les ressources culturelles du lieu historique national du Fort-St. James conservent leur valeur patrimoniale.

Le lieu historique national du Fort-St. James est reconnu pour son excellente programmation d’interprétation. Les visiteurs peuvent avoir une meilleure idée et une compréhension accrue du patrimoine culturel canadien ainsi que faire des rapprochements intéressants entre les modes de vie du passé et leur mode de vie moderne.

Une programmation créative encourage la participation des visiteurs en éveillant leur curiosité et leur imagination. Divers récits y sont interreliés pour faire revivre les personnes qui ont vécu et travaillé à cet endroit. Les principes de l’intégrité, de l’inclusivité et de la pertinence sont à la base des programmes patrimoniaux, conformément au Cadre pour l’histoire et la commémoration de Parcs Canada.

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Les ressources culturelles, y compris les bâtiments d’importance historique nationale, les sites archéologiques ainsi que les objets archéologiques et historiques sont protégés.

 

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Le lieu historique national du Fort-St. James est reconnu pour son excellent contenu d’interprétation, ses programmes et ses services qui mettent en évidence la collaboration avec les partenaires autochtones.

 

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La population canadienne en apprend plus sur le lieu historique national du Fort-St. James ainsi que les récits liés au lieu historique en personne et en ligne.

 

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Stratégie clé 3 : Accueillir les visiteurs

L’objectif de cette stratégie est d’inviter les visiteurs à faire l’expérience du lieu historique national du Fort-St. James. Au cours de la prochaine décennie, le lieu historique continuera à fournir des expériences exceptionnelles aux visiteurs tout en augmentant la fréquentation de nouveaux visiteurs et de visiteurs assidus.

L’augmentation de la présence sur les médias sociaux, de la mobilisation, de la diffusion externe et de la promotion vise à accroître l’intérêt pour le lieu historique. Parcs Canada continuera de travailler avec des partenaires afin d’organiser et de promouvoir une variété d’activités spéciales sur place en vue d’attirer de nouveaux visiteurs et des visiteurs assidus.

Le lieu historique national du Fort-St. James accueille des personnes aux capacités, aux horizons et aux intérêts variés dans le cadre de diverses expériences sur place. Un audit sur l’accessibilité et l’inclusion permettra de cerner les améliorations à apporter dans la mesure du possible. L’équipe du lieu historique étudiera des possibilités et des partenariats avec des exploitants tiers afin d’offrir des expériences du visiteur supplémentaires sur place qui sont authentiques, inclusives et adaptées au territoire.

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Le lieu historique offre des expériences du visiteur authentiques, inclusives et adaptées au territoire tout en augmentant la fréquentation des nouveaux visiteurs et des visiteurs assidus.

 

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Des efforts de diffusion externe, de promotion et d’établissement de partenariats avec des groupes d’intervenants encouragent de nouveaux visiteurs et les visiteurs assidus à faire l’expérience du lieu historique national du Fort-St. James et d’en apprendre plus à son sujet.

 

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Le lieu historique national du Fort-St. James accueille des personnes aux capacités, aux horizons et aux intérêts variés dans le cadre de diverses expériences sur place.

 

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Stratégie clé 4 : Veiller à la résilience du lieu historique

En plus des bâtiments patrimoniaux originaux et des bâtiments reconstruits, le lieu historique national du Fort-St. James comprend un centre d’accueil, des trottoirs de bois, des champs, des jardins, des clôtures, des services publics ainsi que le sentier et le tramway au bord du lac. Les biens et les commodités du lieu historique sont à la base de l’expérience qu’ont les visiteurs des ressources culturelles et contribuent à rendre les visites sûres, accessibles et mémorables.

Au cours de la prochaine décennie, les mesures prises par l’équipe du lieu historique seront axées sur le renforcement de la prévention et de la préparation face aux menaces existantes et émergentes afin de protéger l’intégrité culturelle du lieu historique. La sécurité est une préoccupation, et de nouvelles mesures de sécurité seront mises en œuvre pour réduire le risque de vandalisme, de vols et d’incendies.

Cette stratégie vise à renforcer la résilience du lieu historique et à veiller à ce que les biens et les commodités soient bien entretenus. Un Plan directeur sur les biens accordera la priorité aux investissements en entretien qui tiennent compte des ressources existantes.

La rive du lac et ses vues époustouflantes, autrefois fréquentées par une multitude de canots et un tramway achalandé, sont une importante partie de l’expérience du lieu historique national du Fort-St. James. Cette stratégie vise à aborder des problèmes liés au tramway reconstruit, qui est endommagé, à permettre l’accès au rivage du lac et à atténuer l’érosion des rives.

Les valeurs patrimoniales du lieu historique seront respectées dans toute décision ou mesure ayant une incidence sur le lieu. Toute modification apportée à un bien du lieu historique sera réalisée dans le respect du mandat de Parcs Canada ainsi que des objectifs du présent plan directeur, cadrera avec les dispositions législatives et les politiques applicables et fera l’objet d’une évaluation d’impact.

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La planification et les mesures d’intervention face aux menaces existantes et émergentes protègent l’intégrité culturelle du lieu historique national du Fort-St. James.

 

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Les biens du lieu historique, y compris les bâtiments, les installations destinées aux visiteurs, les commodités et les terrains, sont bien entretenus et soutiennent le mandat de Parcs Canada ainsi que les objectifs du plan directeur.

 

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Le paysage au bord du Nak’al Bun (lac Stuart) est conservé et contribue à une expérience du visiteur sûre.

 

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7.0 Résumé de l’évaluation environnementale stratégique

L’évaluation environnementale stratégique (EES) a pour objet d’intégrer les considérations d’ordre environnemental dans l’élaboration des politiques publiques, des plans et des propositions de programme afin d’appuyer la prise de décisions respectueuses de l’environnement. Conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes (2010), une EES a été menée sur le plan directeur du lieu historique national du Fort-St. James.

L’EES a évalué les répercussions possibles et les résultats escomptés de la mise en œuvre des stratégies clés dans le lieu historique national du Fort-St. James. Les principales composantes valorisées du plan ont été cernées, et les éléments du plan qui étaient les plus susceptibles d’interagir avec ces composantes ont été évalués. L’évaluation était axée sur l’orientation stratégique et les mesures du plan directeur qui entraîneraient des répercussions directes ou indirectes positives ou négatives sur les composantes liées aux ressources naturelles et culturelles ainsi que les composantes liées à l’expérience du visiteur dans le lieu historique. L’EES a aussi tenu compte des possibles effets cumulatifs et indirects sur les nombreuses activités proposées dans le plan.

La portée spatiale de l’évaluation comprenait le secteur situé à l’intérieur des limites du lieu historique national du Fort-St. James. La période visée par l’EES est la décennie qui commence à la date de production du plan, au terme de laquelle le document sera examiné.

De nombreux effets et résultats positifs découlant de la mise en œuvre du plan directeur du lieu historique national du Fort-St. James sont prévus. Un des résultats positifs les plus importants du présent plan est la mise en valeur des liens et des cultures autochtones ainsi que le renforcement des relations existantes avec les partenaires dakelh et métis. L’inclusion des intérêts, des récits et des cultures autochtones à l’interprétation du lieu historique améliorera les expériences du visiteur ainsi que la protection des ressources culturelles.

D’autres effets et résultats positifs qui découleront du plan directeur du lieu historique national du Fort-St. James seront l’entretien des ressources culturelles liées à l’intégrité commémorative du lieu historique, l’amélioration des expériences du visiteur dans le cadre d’offres ainsi que d’activités d’interprétation et de diffusion externe améliorées ou renouvelées et le renforcement de la résilience du lieu historique ainsi que de l’entretien des biens dans le contexte des changements climatiques. Les initiatives qui soutiendront les résultats positifs escomptés dans le lieu historique national du Fort-St. James comprennent un plan d’entretien de conservation des bâtiments patrimoniaux, un plan directeur des biens, un audit sur l’accessibilité et l’inclusion et des mesures connexes, une préparation et une planification des interventions d’urgence ainsi qu’une stratégie d’écologisation des activités.

Bien qu’on anticipe que les stratégies, objectifs et cibles du présent plan directeur entraîneront un effet positif global et des résultats positifs liés à l’intégrité commémorative du lieu historique, certaines mesures requises pour mettre en œuvre les stratégies clés et les objectifs pourraient avoir des répercussions négatives sur les composantes liées aux ressources naturelles et culturelles dans le lieu historique si des mesures d’atténuation ne sont pas mises en œuvre. Par exemple, les mesures au niveau du projet requises pour officialiser un sentier au bord du lac pourraient entraîner des répercussions au niveau du projet, bien que celles-ci soient susceptibles d’être de courte durée et d’une importance mineure en raison de la mise en œuvre d’une évaluation d’impact au niveau du projet.

Les mesures prises pour renouveler des biens clés pourraient avoir une incidence sur l’état des édifices fédéraux du patrimoine, des ressources archéologiques et d’autres éléments caractéristiques du lieu historique si les risques ne sont pas atténués efficacement au moyen d’une bonne conception de projet et d’une évaluation d’impact au niveau du projet. Par exemple, les ajouts modernes comme les systèmes d’extinction d’incendies et de sécurité devront être conçus pour respecter les valeurs associatives et physiques liées à l’intégrité et à l’objectif commémoratifs des bâtiments ainsi qu’à l’intégrité commémorative de l’ensemble du lieu historique. Dans l’ensemble, les effets négatifs possibles peuvent être atténués en se conformant à tous les instruments, normes et lignes directrices stratégiques pertinents ainsi qu’aux dispositions législatives applicables tout en réalisant une évaluation d’impact au niveau du projet conformément à la Loi sur l’évaluation d’impact (2019) ou aux dispositions législatives subséquentes.  

Le plan directeur du lieu historique national du Fort-St. James soutient les objectifs suivants de la Stratégie fédérale de développement durable de 2022 à 2026 : faire progresser la réconciliation avec les peuples autochtones et prendre des mesures pour réduire les inégalités, améliorer l’accès au logement abordable, à l’air pur, aux transports, aux parcs et aux espaces verts, réduire les déchets et passer à des véhicules zéro émission, prendre des mesures relatives aux changements climatiques et à leurs impacts ainsi que protéger et rétablir les espèces, conserver la biodiversité canadienne. 

Les commentaires formulés par les partenaires autochtones, les intervenants et le public sur le plan directeur provisoire seront examinés et intégrés à la version finale du plan directeur du lieu historique national du Fort-St. James ainsi que de l’EES connexe.