Artefacts de La Fourche
Lieu historique national de La Fourche
Points saillants de la collection
Le lieu historique national de La Fourche possède une collection de plus de 190 000 artefacts exhumés. Ces artefacts proviennent presque exclusivement de deux sites, selon les données probantes qui laissent croire qu’il s’agit vraisemblablement des anciens emplacements des postes Fort Gibraltar I et II. Le modules de jeux et l’aire d’interprétation du point nord derrière l’Oodena Celebration Circle occupent maintenant une partie de ces emplacements. Les excavations au lieu historique national de La Fourche ont été faites principalement en 1984 et de 1989 à 1993.
Pointe de projectile
Année d’excavation : 1984
Matériel : Métal ferreux
Numéro d’enregistrement : 21k27k1-1
Les pointes de projectile, ou pointes de flèche étaient un outil nécessaire durant le Sylvicole. Les groupes des Premières Nations qui vivaient dans cette région, de 200 ans avant notre ère à l’an 1750 de notre ère, les utilisaient pour la chasse. La chasse faisait partie intégrante de la vie dans les prairies pour les peuples qui vivaient sur ces terres. Ils utilisaient toutes les parties de l’animal chassé : la peau, les os et la viande.
Mégis (cauri)
Année d’excavation : 1990
Matériel : Coquillage, faune
Numéro d’enregistrement : 21K54D6-2
Ces mégis ou cauris (Monetaria moneta), originaires de la région de l’Indonésie-Pacifique, sont sacrés pour les Anishinaabe. Dans les récits de la création des Anishinaabe, le Gitchi-Manitou (le Créateur) a pris les quatre éléments de la Terre mère (terre, vent, feu et eau) et a soufflé sur eux dans le mégis pour créer les Anishinaabe. Pendant la grande migration de l’est des Anishinaabe, le mégis a surgi de l’eau pour montrer au peuple où il devait s’établir et vivre. Ces coquillages proviennent de la période de la traite des fourrures (1800-1900 de notre ère).
Perles de verre
Année d’excavation : 1990
Matériel : Verre
Numéro d’enregistrement : 21K54R9-3
Les perles de verre importées d’Europe constituaient un article d’échange populaire à l’époque de la traite des fourrures chez les Premières Nations et les Métis. Les perles servaient à décorer les vêtements et à fabriquer des accessoires, comme des boucles d’oreille, des colliers et des parures pour la chevelure. Les Premières Nations et les Métis apportaient leurs fourrures à la Compagnie pour les échanger contre des perles de verre.
Pendentif
Année d’excavation : Sans objet
Matériel : Métal gris
Numéro d’enregistrement : 21K57Q4-3
En forme de tortue, ce pendentif en étain a pu servir de boucle d’oreille ou faire partie d’un collier. Dans les récits autochtones de la création, une inondation a détruit l’Ancien Monde. La tortue s’est offerte (et a ultimement sacrifié sa vie) pour porter le poids du Nouveau Monde, maintenant connu sous le nom d’Amérique du Nord. Les groupes autochtones vénèrent la tortue pour son sacrifice. Ce pendentif provient de la période de la traite des fourrures.
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