Artefacts 2014-2015
Lieu historique national des Épaves-du-HMS Erebus-et-du-HMS Terror
Pied de meuble
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Les archéologues ont récupéré une patte de meuble sur le fond marin à proximité de la poupe. Un autre exemplaire identique non récupéré se situe dans la grande cabine. Ces deux articles proviennent peut-être du même meuble.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Cet artéfact en acajou mesurant 69 cm de hauteur, 128,5 cm de longueur et 9,5 de largeur a dû être conservé et stabilisé soigneusement. Les sels ont été extraits et le bois détérioré a été graduellement rempli d’un agent de consolidation (PEG) avant que l’artéfact ne soit séché par lyophilisation. Ce processus a empêché la distorsion et le fendillement de l’objet. La patte a une section supérieure carrée et une section inférieure ronde.
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À quoi servait cet artéfact?
Cette patte peut avoir fait partie de l’un des meubles de la grande cabine.
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Que savons-nous de cet artéfact?
Une représentation artistique contemporaine de la cabine de Franklin montre une table à cartes au centre de la cabine (The Illustrated London News 1845). Cette patte pourrait venir d’un meuble similaire.
Pied de meuble
© Illustrated London News
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Les archéologues ont récupéré une patte de meuble sur le fond marin à proximité de la poupe. Un autre exemplaire identique non récupéré se situe dans la grande cabine. Ces deux articles proviennent peut-être du même meuble.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Cet artéfact en acajou mesurant 69 cm de hauteur, 128,5 cm de longueur et 9,5 de largeur a dû être conservé et stabilisé soigneusement. Les sels ont été extraits et le bois détérioré a été graduellement rempli d’un agent de consolidation (PEG) avant que l’artéfact ne soit séché par lyophilisation. Ce processus a empêché la distorsion et le fendillement de l’objet. La patte a une section supérieure carrée et une section inférieure ronde.
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À quoi servait cet artéfact?
Cette patte peut avoir fait partie de l’un des meubles de la grande cabine.
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Que savons-nous de cet artéfact?
Une représentation artistique contemporaine de la cabine de Franklin montre une table à cartes au centre de la cabine (The Illustrated London News 1845). Cette patte pourrait venir d’un meuble similaire.
Rouleau
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Le rouleau se situait sur le pont supérieur près du pavois tribord, vers la poupe du navire.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Le rouleau est en bronze massif.
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À quoi servait cet artéfact?
Les rouleaux étaient communément utilisés en tant que guides pour les cordages. Ils contribuaient également à empêcher l’usure, ou encore les interférences avec d’autres éléments du gréement.
Rouleau
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Le rouleau se situait sur le pont supérieur près du pavois tribord, vers la poupe du navire.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Le rouleau est en bronze massif.
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À quoi servait cet artéfact?
Les rouleaux étaient communément utilisés en tant que guides pour les cordages. Ils contribuaient également à empêcher l’usure, ou encore les interférences avec d’autres éléments du gréement.
Poulie à crochet
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Sur le fond marin, à bâbord de la coque vers la poupe.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
La poulie est en bronze massif, décoré de rayons en reliefs.
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À quoi servait cet artéfact?
Cette poulie peut avoir été utilisée pour installer un palan ou encore pour une écoute. Elle porte l’inscription « 6 ¼ », indiquant sa taille règlementaire en pouces.
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Que savons-nous de cet artéfact?
Le mot « CHAIN » est estampé sur le crochet, et représente possiblement une marque indiquant qu’il peut ou doit être fixé à une chaine. Il peut également s’agir tout simplement d’une inscription apposée par le fabricant.
Poulie à crochet
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Sur le fond marin, à bâbord de la coque vers la poupe.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
La poulie est en bronze massif, décoré de rayons en reliefs.
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À quoi servait cet artéfact?
Cette poulie peut avoir été utilisée pour installer un palan ou encore pour une écoute. Elle porte l’inscription « 6 ¼ », indiquant sa taille règlementaire en pouces.
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Que savons-nous de cet artéfact?
Le mot « CHAIN » est estampé sur le crochet, et représente possiblement une marque indiquant qu’il peut ou doit être fixé à une chaine. Il peut également s’agir tout simplement d’une inscription apposée par le fabricant.
Illuminateur de pont
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Cet illuminateur provient d’une section détachée du pont supérieur, sur le fond marin.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Le prisme de pont rectangulaire est constitué de verre translucide et mesure 22 cm de long et 7 cm de large.
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À quoi servait cet artéfact?
L’illuminateur était installé dans le plancher du pont supérieur; il permettait d’éclairer le pont inférieur. Sa forme de prisme permettait de capter autant de lumière que possible et son installation garantissait l’absence de danger si l’on marchait dessus.
Illuminateur de pont
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Cet illuminateur provient d’une section détachée du pont supérieur, sur le fond marin.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Le prisme de pont rectangulaire est constitué de verre translucide et mesure 22 cm de long et 7 cm de large.
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À quoi servait cet artéfact?
L’illuminateur était installé dans le plancher du pont supérieur; il permettait d’éclairer le pont inférieur. Sa forme de prisme permettait de capter autant de lumière que possible et son installation garantissait l’absence de danger si l’on marchait dessus.
Chandelier
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Cet artéfact a été trouvé sur le pont supérieur. Il s’est détaché de sa position d’origine, probablement le long d’un pavois sur le pont supérieur.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Le chandelier de bronze est constitué de deux sections soudées. Le point de fixation au pont présente d’importants signes d’érosion. Un œillet est ajouté au sommet. De la base du socle jusqu’à la pointe de l’œillet, l’objet mesure 51,7 cm.
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À quoi servait cet artéfact?
Ces chandeliers reliés par un cordage servaient de main courante ou pour l’arrimage de matériel. Plusieurs sont illustrés sur les plans de HMS Erebus et HMS Terror, ainsi que sur ceux d’autres navires de la Marine royale de la même époque, par exemple, le HMS Investigator.
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Que savons-nous de cet artéfact?
Ce chandelier semble trop petit pour avoir fait partie d’une main courante. Il aurait donc été utilisé pour l’arrimage des tonneaux de provisions, des espars ou des rames sur le pont supérieur, comme on peut le voir sur un plan du HMS Erebus datant de 1839.
Chandelier
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Cet artéfact a été trouvé sur le pont supérieur. Il s’est détaché de sa position d’origine, probablement le long d’un pavois sur le pont supérieur.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Le chandelier de bronze est constitué de deux sections soudées. Le point de fixation au pont présente d’importants signes d’érosion. Un œillet est ajouté au sommet. De la base du socle jusqu’à la pointe de l’œillet, l’objet mesure 51,7 cm.
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À quoi servait cet artéfact?
Ces chandeliers reliés par un cordage servaient de main courante ou pour l’arrimage de matériel. Plusieurs sont illustrés sur les plans de HMS Erebus et HMS Terror, ainsi que sur ceux d’autres navires de la Marine royale de la même époque, par exemple, le HMS Investigator.
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Que savons-nous de cet artéfact?
Ce chandelier semble trop petit pour avoir fait partie d’une main courante. Il aurait donc été utilisé pour l’arrimage des tonneaux de provisions, des espars ou des rames sur le pont supérieur, comme on peut le voir sur un plan du HMS Erebus datant de 1839.
Cloche
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
La cloche de bronze a été retrouvée sur le pont supérieur à côté du guindeau d’ancre (treuil) à la proue.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
La cloche est coulée de bronze.
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À quoi servait cet artéfact?
Sur un navire, la cloche était sonnée à intervalles réguliers, le jour comme la nuit, et servait à marquer le temps et à définir les activités des marins. La cloche présente plusieurs cordons et deux inscriptions sur sa surface. La date « 1845 » et une large flèche qu’on appelle un phéon (Broad Arrow).
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Que savons-nous de cet artéfact?
Pendant deux ans, les conservateurs ont travaillé sur la cloche pour la préserver. L’attaque déjà importante de la corrosion, due à l’immersion de la cloche dans l’eau salée, aurait continué de progresser si les produits de corrosion n’avaient pas été enlevés. Afin de préserver les détails distinctifs visibles sur la surface corrodée, tels que la date et le phéon, celle-ci n’a pas été complètement retirée. Sous l’effet de la rouille, le battant s’est détaché, condamnant la cloche au silence éternel.
Cloche
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
La cloche de bronze a été retrouvée sur le pont supérieur à côté du guindeau d’ancre (treuil) à la proue.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
La cloche est coulée de bronze.
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À quoi servait cet artéfact?
Sur un navire, la cloche était sonnée à intervalles réguliers, le jour comme la nuit, et servait à marquer le temps et à définir les activités des marins. La cloche présente plusieurs cordons et deux inscriptions sur sa surface. La date « 1845 » et une large flèche qu’on appelle un phéon (Broad Arrow).
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Que savons-nous de cet artéfact?
Pendant deux ans, les conservateurs ont travaillé sur la cloche pour la préserver. L’attaque déjà importante de la corrosion, due à l’immersion de la cloche dans l’eau salée, aurait continué de progresser si les produits de corrosion n’avaient pas été enlevés. Afin de préserver les détails distinctifs visibles sur la surface corrodée, tels que la date et le phéon, celle-ci n’a pas été complètement retirée. Sous l’effet de la rouille, le battant s’est détaché, condamnant la cloche au silence éternel.
Assiette
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Les archéologues ont découvert plusieurs assiettes en céramique fine blanche (whiteware) britannique imprimée par décalque sur le pont inférieur, à côté de la cuisine, dans le quartier d’équipage.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Les assiettes sont en céramique fine, un matériau visant à imiter la porcelaine de Chine. Quelques-unes sont décorées du motif dit du saule bleu (blue willow). Il s’agissait du motif le plus couramment utilisé au XIXe siècle, et le plus abordable aussi. Plusieurs pièces présentent des marques gravées sur leur dos ou des encoches sur leur pied annulaire.
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À quoi servait cet artéfact?
Cette assiette était utilisée par les membres de l’équipage au quotidien, lors des repas.
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Que savons-nous de cet artéfact?
La proximité des différentes assiettes suggère que celles-ci étaient rangées dans une armoire située non loin du four d’équipage. La présence de telles assiettes à bord de l'épave concorde avec l'histoire orale inuit recueillie en 1879 par l'expédition de Frederick Schwatka.
Assiette
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Les archéologues ont découvert plusieurs assiettes en céramique fine blanche (whiteware) britannique imprimée par décalque sur le pont inférieur, à côté de la cuisine, dans le quartier d’équipage.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Les assiettes sont en céramique fine, un matériau visant à imiter la porcelaine de Chine. Quelques-unes sont décorées du motif dit du saule bleu (blue willow). Il s’agissait du motif le plus couramment utilisé au XIXe siècle, et le plus abordable aussi. Plusieurs pièces présentent des marques gravées sur leur dos ou des encoches sur leur pied annulaire.
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À quoi servait cet artéfact?
Cette assiette était utilisée par les membres de l’équipage au quotidien, lors des repas.
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Que savons-nous de cet artéfact?
La proximité des différentes assiettes suggère que celles-ci étaient rangées dans une armoire située non loin du four d’équipage. La présence de telles assiettes à bord de l'épave concorde avec l'histoire orale inuit recueillie en 1879 par l'expédition de Frederick Schwatka.
Bol
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Sur le pont inférieur, dans le quartier d’équipage.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Ce bol de taille moyenne est en céramique fine blanche (whiteware). Un motif d'arbre en fleurs bleu pâle recouvre la plus grande partie de l'artéfact, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Le décor est absent du centre intérieur. Sur le dessous se trouvent un motif de fougère bleue et l'inscription «Forest» (forêt).
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À quoi servait cet artéfact?
Ce bol était utilisé par les membres de l’équipage au quotidien, lors des repas. Il porte un grand "4" légèrement gravé sur sa base, ainsi que deux encoches sur son pied annulaire comme pour les autres marques sur les assiettes de céramique, ces marques pourraient être associées à un mess et/ou à un individu spécifique.
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Que savons-nous de cet artéfact?
Cette pièce peut provenir de Durham, dans le nord-est de l’Angleterre. Des bols identiques portant l’inscription « JOHN ALLASON – SEAHAM POTTERY » sont répertoriés en Angleterre. J. Allason dirigeait une manufacture située à Seaham Harbour (North Sunderland) entre 1839 et 1841.
Bol
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Sur le pont inférieur, dans le quartier d’équipage.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Ce bol de taille moyenne est en céramique fine blanche (whiteware). Un motif d'arbre en fleurs bleu pâle recouvre la plus grande partie de l'artéfact, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Le décor est absent du centre intérieur. Sur le dessous se trouvent un motif de fougère bleue et l'inscription «Forest» (forêt).
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À quoi servait cet artéfact?
Ce bol était utilisé par les membres de l’équipage au quotidien, lors des repas. Il porte un grand "4" légèrement gravé sur sa base, ainsi que deux encoches sur son pied annulaire comme pour les autres marques sur les assiettes de céramique, ces marques pourraient être associées à un mess et/ou à un individu spécifique.
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Que savons-nous de cet artéfact?
Cette pièce peut provenir de Durham, dans le nord-est de l’Angleterre. Des bols identiques portant l’inscription « JOHN ALLASON – SEAHAM POTTERY » sont répertoriés en Angleterre. J. Allason dirigeait une manufacture située à Seaham Harbour (North Sunderland) entre 1839 et 1841.
Verre à vin
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Ce pied de verre à vin provient du pont inférieur du navire, à bâbord dans le quartier d’équipage.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
L’objet est en verre incolore et cassé à la base de sa tige octogonale.
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À quoi servait cet artéfact?
Ce verre faisait partie de l’équipement de bord. Il pouvait servir pour boire de vin, du porto ou d’autres liquides.
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Que savons-nous de cet artéfact?
Le pied porte une marque gravée représentant un “S” ou un “2”. Cette marque pourrait indiquer que l’artéfact appartenait à un membre de l’équipage; normalement un officier, puisqu’il s’agit d’un objet relativement couteux.
Verre à vin
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Ce pied de verre à vin provient du pont inférieur du navire, à bâbord dans le quartier d’équipage.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
L’objet est en verre incolore et cassé à la base de sa tige octogonale.
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À quoi servait cet artéfact?
Ce verre faisait partie de l’équipement de bord. Il pouvait servir pour boire de vin, du porto ou d’autres liquides.
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Que savons-nous de cet artéfact?
Le pied porte une marque gravée représentant un “S” ou un “2”. Cette marque pourrait indiquer que l’artéfact appartenait à un membre de l’équipage; normalement un officier, puisqu’il s’agit d’un objet relativement couteux.
Bouton de Royal Marines
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Deux boutons de Royal Marines ont été découverts ensemble sur le pont inférieur, protégés par une assiette retournée.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Ces boutons en étain bombé sont décorés d’une ancre couronnée avec sa gumène (câble d’ancre), d’une couronne de feuilles de laurier et de l’inscription « ROYAL MARINES ».
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À quoi servait cet artéfact?
Ces deux boutons proviennent de l’uniforme de l’un des treize Royal Marines de l’expédition (si tous deux proviennent du même uniforme). Il y avait cinq soldats, un caporal et un sergent des Royal Marines à bord de HMS Erebus en 1845.
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Que savons-nous de cet artéfact?
L’inscription « NUTTING » « LONDON », qui correspond à la marque du fabricant, est gravée sur la face intérieure du bouton. Les Nutting étaient des commerçants établis à Londres entre 1800 et 1865. Des boutons identiques, portant les mêmes marques, sont conservés dans les collections de Parcs Canada et du National Maritime Museum.
Bouton de Royal marines
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Deux boutons de fusiliers marins ont été découverts ensemble sur le pont inférieur, protégés par une assiette retournée.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Ces boutons en étain bombé sont décorés d’une ancre couronnée avec sa gumène (câble d’ancre), d’une couronne de feuilles de laurier et de l’inscription « ROYAL MARINES ».
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À quoi servait cet artéfact?
Ces deux boutons proviennent de l’uniforme de l’un des treize fusiliers marins de l’expédition (si tous deux proviennent du même uniforme). Il y avait cinq soldats, un caporal et un sergent des Royal Marines à bord de HMS Erebus en 1845.
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Que savons-nous de cet artéfact?
L’inscription « NUTTING » « LONDON », qui correspond à la marque du fabricant, est gravée sur la face intérieure du bouton. Les Nutting étaient des commerçants établis à Londres entre 1800 et 1865. Des boutons identiques, portant les mêmes marques, sont conservés dans les collections de Parcs Canada et du National Maritime Museum.
Bouton d’officier de la Royal Navy
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Ce bouton d’officier de la Royal Navy a été trouvé au niveau du pont inférieur dans la grande cabine, soulignant le fait qu'il provenait d'un uniforme d'officier.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Ce bouton d’uniforme en laiton doré présente sur son avers une ancre couronnée avec sa gumène (câble d’ancre). Le motif central est entouré d'une ligne surélevée, avec une corde sur le pourtour. Le fond est décoré de fines lignes parallèles incisées. Les archéologues ont remarqué des restants de couleur dorée sur le rebord; selon les spécialistes de Science de la conservation, il s’agit de feuille d’or, confirmant ainsi que le bouton provenait d’un uniforme d’officier de la Royal Navy.
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À quoi servait cet artéfact?
Les uniformes des officiers à bord de HMS Erebus étaient tous munis de boutons comme celui qui a été découvert. Il s’agit du modèle règlementaire de la Royal Navy à partir de 1827.
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Que savons-nous de cet artéfact?
La marque de fabricant sur ce bouton indique « P. & S. FIRMIN 153 STRAND », un fournisseur réputé de la marine établie à Londres.
Bouton d’officier de la Royal Navy
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Ce bouton d’officier de la Royal Navy a été trouvé au niveau du pont inférieur dans la grande cabine, soulignant le fait qu'il provenait d'un uniforme d'officier.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Ce bouton d’uniforme en laiton doré présente sur son avers une ancre couronnée avec sa gumène (câble d’ancre). Le motif central est entouré d'une ligne surélevée, avec une corde sur le pourtour. Le fond est décoré de fines lignes parallèles incisées. Les archéologues ont remarqué des restants de couleur dorée sur le rebord; selon les spécialistes de Science de la conservation, il s’agit de feuille d’or, confirmant ainsi que le bouton provenait d’un uniforme d’officier de la Royal Navy.
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À quoi servait cet artéfact?
Les uniformes des officiers à bord de HMS Erebus étaient tous munis de boutons comme celui qui a été découvert. Il s’agit du modèle règlementaire de la Royal Navy à partir de 1827.
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Que savons-nous de cet artéfact?
La marque de fabricant sur ce bouton indique « P. & S. FIRMIN 153 STRAND », un fournisseur réputé de la marine établie à Londres.
Plaque de baudrier
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
L’artéfact a été retrouvé face vers le bas sur le pont inférieur, à proximité des boutons de fusiliers-marins, dans le quartier d’équipage.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Cette plaque de baudrier rectangulaire en laiton est décorée d’un lion couronné. L’animal est surmonté d’une couronne et de deux banderoles. La bannière supérieure marquée "GIBRALTAR" se réfère à la première distinction d’honneur des Royal Marines en 1704. La bannière au bas porte l'inscription «PER MARE, PER TERRAM», qui est la devise du corps, signifiant « par mer, par terre ».
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À quoi servait cet artéfact?
Basé sur des preuves historiques et archéologiques, cette aquarelle illustre comment la plaque de baudrier était portée sur un uniforme de grande tenue de sergent des Royal Marines.
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Que savons-nous de cet artéfact?
Selon sa conception et sa qualité, la plaque de baudrier appartenait fort probablement à l’un des deux sergents de l’expédition, soit logiquement Daniel Bryant de HMS Erebus (ou Soloman Tozer du HMS Terror).
Plaque de baudrier
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
L’artéfact a été retrouvé face vers le bas sur le pont inférieur, à proximité des boutons de fusiliers-marins, dans le quartier d’équipage.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Cette plaque de baudrier rectangulaire en laiton est décorée d’un lion couronné. L’animal est surmonté d’une couronne et de deux banderoles. La bannière supérieure marquée "GIBRALTAR" se réfère à la première distinction d’honneur des Royal Marines en 1704. La bannière au bas porte l'inscription «PER MARE, PER TERRAM», qui est la devise du corps, signifiant « par mer, par terre ».
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À quoi servait cet artéfact?
Basé sur des preuves historiques et archéologiques, cette aquarelle illustre comment la plaque de baudrier était portée sur un uniforme de grande tenue de sergent des Royal Marines.
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Que savons-nous de cet artéfact?
Selon sa conception et sa qualité, la plaque de baudrier appartenait fort probablement à l’un des deux sergents de l’expédition, soit logiquement Daniel Bryant de HMS Erebus (ou Soloman Tozer du HMS Terror).
Boucle de ceinture
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
La boucle de ceinture a été retrouvée sur le côté bâbord du pont inférieur, dans le quartier d’équipage.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
L’artéfact est formé de fil en laiton de 1 cm de diamètre soudé.
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À quoi servait cet artéfact?
Ce type de boucle était généralement utilisé pour attacher une ceinture autour de la taille ou pour ajuster la sangle d’un sac.
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Que savons-nous de cet artéfact?
Elle pourrait faire partie de l’équipement d’un marin ou d’un fusilier marin. Elle pourrait aussi être associée aux autres pièces d’uniforme de fusilier marin retrouvées à proximité.
Boucle de ceinture
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
La boucle de ceinture a été retrouvée sur le côté bâbord du pont inférieur, dans le quartier d’équipage.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
L’artéfact est formé de fil en laiton de 1 cm de diamètre soudé.
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À quoi servait cet artéfact?
Ce type de boucle était généralement utilisé pour attacher une ceinture autour de la taille ou pour ajuster la sangle d’un sac.
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Que savons-nous de cet artéfact?
Elle pourrait faire partie de l’équipement d’un marin ou d’un fusilier marin. Elle pourrait aussi être associée aux autres pièces d’uniforme de fusilier marin retrouvées à proximité.
Botte
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Cette botte a été retrouvée dans la cabine d’un officier sur le côté bâbord du pont inférieur.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Cette botte d’hiver en cuir de qualité a été fabriquée sur mesure pour l’un des officiers du bord. Il s’agit d’une botte gauche. Le corps en cuir traité est complété par ce qui semble être une guêtre intégrée en laine. En analysant son contenu, les chercheurs ont découvert qu’elle était doublée de feutre de laine et décoré/doublée de fourrure de phoque.
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À quoi servait cet artéfact?
Cette botte d’officier était conçue pour garder les pieds de son propriétaire au chaud malgré le froid arctique. Toutefois, elle possède une forme étroite et un bout carré qui ne sacrifient rien à la mode de l’époque.
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Que savons-nous de cet artéfact?
De petits échantillons de la sole ont été recueillis et envoyés à des fins d’extraction et de séquençage de l’ADN humain. Le profil ADN qui a été extrait a été comparé aux données existantes sur l’expédition de Franklin pour tenter d’identifier le propriétaire, sans succès jusqu’ici.
Botte
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Cette botte a été retrouvée dans la cabine d’un officier sur le côté bâbord du pont inférieur.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Cette botte d’hiver en cuir de qualité a été fabriquée sur mesure pour l’un des officiers du bord. Il s’agit d’une botte gauche. Le corps en cuir traité est complété par ce qui semble être une guêtre intégrée en laine. En analysant son contenu, les chercheurs ont découvert qu’elle était doublée de feutre de laine et décoré/doublée de fourrure de phoque.
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À quoi servait cet artéfact?
Cette botte d’officier était conçue pour garder les pieds de son propriétaire au chaud malgré le froid arctique. Toutefois, elle possède une forme étroite et un bout carré qui ne sacrifient rien à la mode de l’époque.
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Que savons-nous de cet artéfact?
De petits échantillons de la sole ont été recueillis et envoyés à des fins d’extraction et de séquençage de l’ADN humain. Le profil ADN qui a été extrait a été comparé aux données existantes sur l’expédition de Franklin pour tenter d’identifier le propriétaire, sans succès jusqu’ici.
Pot à onguent
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Le pot à onguent a été retrouvé à côté des 40 amorces à percussion sur le pont inférieur, dans le quartier d’équipage.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Ce pot à onguent est en céramique fine blanche (whiteware). Il porte l’inscription « 1 oz » sur sa base.
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À quoi servait cet artéfact?
Cette forme classique était utilisée pour divers produits, habituellement de la crème à raser, du cirage à chaussures et de la crème pour le visage. Les pots contenaient parfois des condiments comme de la pâte d’anchois. Les couvercles de pots d’onguent étaient habituellement décorés de décalcomanies visant à promouvoir le produit et son fabricant. Toutefois, aucun couvercle n’a été retrouvé avec cet artéfact.
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Que savons-nous de cet artéfact?
Lorsqu’il a été découvert, le pot contenait une substance, identifiée par la suite comme étant un dépôt naturel. Aucune trace de son contenu d’origine n’a été décelée.
Pot à onguent
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Le pot à onguent a été retrouvé à côté des 40 amorces à percussion sur le pont inférieur, dans le quartier d’équipage.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Ce pot à onguent est en céramique fine blanche (whiteware). Il porte l’inscription « 1 oz » sur sa base.
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À quoi servait cet artéfact?
Cette forme classique était utilisée pour divers produits, habituellement de la crème à raser, du cirage à chaussures et de la crème pour le visage. Les pots contenaient parfois des condiments comme de la pâte d’anchois. Les couvercles de pots d’onguent étaient habituellement décorés de décalcomanies visant à promouvoir le produit et son fabricant. Toutefois, aucun couvercle n’a été retrouvé avec cet artéfact.
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Que savons-nous de cet artéfact?
Lorsqu’il a été découvert, le pot contenait une substance, identifiée par la suite comme étant un dépôt naturel. Aucune trace de son contenu d’origine n’a été décelée.
Pilon
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Le pilon a été retrouvé dans la zone des cabines des officiers, sur le côté bâbord du pont inférieur.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Ce pilon en céramique de 18,5 cm de longueur est doté d’une extrémité ovale et d’une extrémité en forme de petite boule.
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À quoi servait cet artéfact?
Cet artéfact, conçu pour broyer les substances, était un article standard dans une collection d’outils médicaux; toutefois, il pourrait avoir été utilisé à d’autres fins, notamment dans la préparation des aliments et les pigments de peinture.
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Que savons-nous de cet artéfact?
Le pilon a été analysé pour détecter des traces du dernier type de substance broyée, sans succès. L’objet porte le numéro « 2 », ce qui suggère qu’il faisait partie d’un ensemble comportant différentes tailles.
Pilon
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Le pilon a été retrouvé dans la zone des cabines des officiers, sur le côté bâbord du pont inférieur.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Ce pilon en céramique de 18,5 cm de longueur est doté d’une extrémité ovale et d’une extrémité en forme de petite boule.
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À quoi servait cet artéfact?
Cet artéfact, conçu pour broyer les substances, était un article standard dans une collection d’outils médicaux; toutefois, il pourrait avoir été utilisé à d’autres fins, notamment dans la préparation des aliments et les pigments de peinture.
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Que savons-nous de cet artéfact?
Le pilon a été analysé pour détecter des traces du dernier type de substance broyée, sans succès. L’objet porte le numéro « 2 », ce qui suggère qu’il faisait partie d’un ensemble comportant différentes tailles.
Flacon pharmaceutique
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Ce flacon a été retrouvé sur le côté bâbord du pont inférieur prêt du quartier d’équipage.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Ce petit flacon de médicament octogonal est en verre translucide. Il porte les inscriptions « Samuel Oxley » et « London ».
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À quoi servait cet artéfact?
Oxley était un pharmacien londonien qui vendait une « essence concentrée de racine de gingembre de la Jamaïque », un composé qui prétendait guérir divers maux, des troubles digestifs à l’hypocondrie. À bord du navire, cette substance a pu être utilisée à titre de traitement populaire contre le mal de mer. Toutefois, l’analyse du contenu de cette bouteille a révélé des traces de gomme arabique ou de bicarbonate de potassium. Elle contenait aussi 19 plombs de chasse (une chevrotine et 18 grenailles).
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Que savons-nous de cet artéfact?
On croit que cette bouteille aurait pu être achetée pour son contenu d’origine, soit l'essence de gingembre d'Oxley, peut-être des années avant l'expédition de 1845. Le flacon a été réutilisé plus tard pour stocker de la gomme arabique et du bicarbonate de potassium. La bouteille a finalement été utilisée pour stocker du plomb de chasse.
Flacon pharmaceutique
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Ce flacon a été retrouvé sur le côté bâbord du pont inférieur prêt du quartier d’équipage.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Ce petit flacon de médicament octogonal est en verre translucide. Il porte les inscriptions « Samuel Oxley » et « London ».
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À quoi servait cet artéfact?
Oxley était un pharmacien londonien qui vendait une « essence concentrée de racine de gingembre de la Jamaïque », un composé qui prétendait guérir divers maux, des troubles digestifs à l’hypocondrie. À bord du navire, cette substance a pu être utilisée à titre de traitement populaire contre le mal de mer. Toutefois, l’analyse du contenu de cette bouteille a révélé des traces de gomme arabique ou de bicarbonate de potassium. Elle contenait aussi 19 plombs de chasse (une chevrotine et 18 grenailles).
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Que savons-nous de cet artéfact?
On croit que cette bouteille aurait pu être achetée pour son contenu d’origine, soit l'essence de gingembre d'Oxley, peut-être des années avant l'expédition de 1845. Le flacon a été réutilisé plus tard pour stocker de la gomme arabique et du bicarbonate de potassium. La bouteille a finalement été utilisée pour stocker du plomb de chasse.
40 amorces à percussion
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Les amorces à percussion ont été trouvées ensemble en une masse concrétionnée sur le pont inférieur de HMS Erebus.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Les amorces à percussion sont de petits cylindres en alliage de cuivre fermés à une extrémité. Elles contenaient une charge explosive composée habituellement de fulminate de mercure, de chlorate de potassium et de poudre de verre.
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À quoi servait cet artéfact?
Les mousquets à percussion venaient tout juste d’être introduits dans la Marine britannique lorsque HMS Erebus leva l’ancre en 1845. Les amorces contiennent une petite charge explosive qui s’enflamme lorsque la détente du mousquet est pressée et le percuteur frappe l’amorce. On a retrouvé plusieurs amorces à percussion dispersées autour de l’île King William, là où les hommes de l’expédition de Franklin les ont jetées.
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Que savons-nous de cet artéfact?
L’imagerie par rayons X a pu aider à déterminer que les 40 amorces individuelles corrodées et reliées entre elles n’avaient pas été utilisées. Les amorces ont probablement été rangées dans un sac qui s’est depuis longtemps détérioré.
40 amorces à percussion
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Les amorces à percussion ont été trouvées ensemble en une masse concrétionnée sur le pont inférieur de HMS Erebus.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Les amorces à percussion sont de petits cylindres en alliage de cuivre fermés à une extrémité. Elles contenaient une charge explosive composée habituellement de fulminate de mercure, de chlorate de potassium et de poudre de verre.
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À quoi servait cet artéfact?
Les mousquets à percussion venaient tout juste d’être introduits dans la Marine britannique lorsque HMS Erebus leva l’ancre en 1845. Les amorces contiennent une petite charge explosive qui s’enflamme lorsque la détente du mousquet est pressée et le percuteur frappe l’amorce. On a retrouvé plusieurs amorces à percussion dispersées autour de l’île King William, là où les hommes de l’expédition de Franklin les ont jetées.
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Que savons-nous de cet artéfact?
L’imagerie par rayons X a pu aider à déterminer que les 40 amorces individuelles corrodées et reliées entre elles n’avaient pas été utilisées. Les amorces ont probablement été rangées dans un sac qui s’est depuis longtemps détérioré.
Poignée d’épée
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Cette poignée d’épée navale modèle 1827 a été retrouvée à proximité ou dans l’une des cabines des officiers.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Cette épée comporte une garde en laiton doré, riche et élaborée. Le pommeau est en forme de tête de lion. La poignée de bois est recouverte de peau de requin surliée de fils métalliques dorés. La garde est décorée d’un insigne consistant en une couronne et une ancre et sa gumène.
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À quoi servait cet artéfact?
Ce modèle de poignée d’épée spécifique était utilisé par tous les officiers de la Marine royale britanniques à partir de 1827. Le modèle est d’ailleurs encore utilisé pour les cérémonies de nos jours.
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Que savons-nous de cet artéfact?
L’analyse détaillée du fragment de dragonne toujours attaché à l’objet lors de sa découverte permet de comprendre sa composition. Le cordon est constitué de fils de soie gainés d’argent doré, et tressé pour former une dragonne de couleur argent rayée bleue - les couleurs règlementaires de la Royal Navy.
Poignée d’épée
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Cette poignée d’épée navale modèle 1827 a été retrouvée à proximité ou dans l’une des cabines des officiers.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Cette épée comporte une garde en laiton doré, riche et élaborée. Le pommeau est en forme de tête de lion. La poignée de bois est recouverte de peau de requin surliée de fils métalliques dorés. La garde est décorée d’un insigne consistant en une couronne et une ancre et sa gumène.
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À quoi servait cet artéfact?
Ce modèle de poignée d’épée spécifique était utilisé par tous les officiers de la Marine royale britanniques à partir de 1827. Le modèle est d’ailleurs encore utilisé pour les cérémonies de nos jours.
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Que savons-nous de cet artéfact?
L’analyse détaillée du fragment de dragonne toujours attaché à l’objet lors de sa découverte permet de comprendre sa composition. Le cordon est constitué de fils de soie gainés d’argent doré, et tressé pour former une dragonne de couleur argent rayée bleue - les couleurs règlementaires de la Royal Navy.
Illuminateur breveté de Preston
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
L’illuminateur a été trouvé dans le quartier d’équipage, sur le côté bâbord du pont inférieur. Il a dû se détacher du pont supérieur qui recouvrait jadis l’endroit.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
L’illuminateur Preston, doté d’un prisme de verre circulaire que l’on appelle aussi « œil de bœuf », est encastré dans un cadre en laiton, puis étanchéifié avec un composé d’huile de lin et de plomb.
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À quoi servait cet artéfact?
Deux styles différents d’illuminateurs étaient encastrés dans les ponts supérieurs du HMS Erebus et du HMS Terror pour diffuser la lumière naturelle en contrebas. Les plans indiquent que les navires de 1839 étaient chacun équipés de 11 prismes rectangulaires et de 30 des plus récents illuminateurs ronds (brevetés de Preston).
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Que savons-nous de cet artéfact?
Avant son expédition dans l’Antarctique (1839-1843), le capitaine James Clark Ross a commandé des illuminateurs Preston pour les navires HMSErebus et HMS Terror. Il avait remarqué leur valeur au cours d’expéditions précédentes dans l’Arctique, soit la capacité d’échanger le verre par une bouche d’aération pour améliorer la circulation de l’air sous le pont et diminuer ainsi l’« air vicié et les vapeurs fétides ». Toutefois, l’illuminateur récupéré sur le HMS Erebus n’en a pas la capacité.
Illuminateur breveté de Preston
© Building HMS Terror
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
L’illuminateur a été trouvé dans le quartier d’équipage, sur le côté bâbord du pont inférieur. Il a dû se détacher du pont supérieur qui recouvrait jadis l’endroit.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
L’illuminateur Preston, doté d’un prisme de verre circulaire que l’on appelle aussi « œil de bœuf », est encastré dans un cadre en laiton, puis étanchéifié avec un composé d’huile de lin et de plomb.
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À quoi servait cet artéfact?
Deux styles différents d’illuminateurs étaient encastrés dans les ponts supérieurs du HMS Erebus et du HMS Terror pour diffuser la lumière naturelle en contrebas. Les plans indiquent que les navires de 1839 étaient chacun équipés de 11 prismes rectangulaires et de 30 des plus récents illuminateurs ronds (brevetés de Preston).
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Que savons-nous de cet artéfact?
Avant son expédition dans l’Antarctique (1839-1843), le capitaine James Clark Ross a commandé des illuminateurs Preston pour les navires HMS Erebus et HMS Terror. Il avait remarqué leur valeur au cours d’expéditions précédentes dans l’Arctique, soit la capacité d’échanger le verre par une bouche d’aération pour améliorer la circulation de l’air sous le pont et diminuer ainsi l’« air vicié et les vapeurs fétides ». Toutefois, l’illuminateur récupéré sur le HMS Erebus n’en a pas la capacité.
Couvercle d’horizon artificiel
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Ce couvercle d’horizon artificiel a été retrouvé dans la zone de la cabine d’un officier sur le côté bâbord du pont inférieur.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
La portion d’horizon artificiel retrouvée est une armature en laiton munie d’un carreau de verre.
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À quoi servait cet artéfact?
Les horizons artificiels au mercure étaient utilisés avec des sextants pour déterminer la latitude lorsque l’horizon n’était pas visible, par mauvaise visibilité ou lorsque des obstacles comme des icebergs bloquaient l’horizon. Ce couvercle était utilisé pour couvrir un plateau rempli de mercure afin de créer un horizon artificiel.
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Que savons-nous de cet artéfact?
En raison d’une tempête en septembre 2015, une partie de l’artéfact seulement a pu être récupérée. À l’heure actuelle, il est impossible de déterminer la date de fabrication et le nom de son fabricant. Une marque pourrait être présente sur les autres parties de l’objet.
Couvercle d’horizon artificiel
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Ce couvercle d’horizon artificiel a été retrouvé dans la zone de la cabine d’un officier sur le côté bâbord du pont inférieur.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
La portion d’horizon artificiel retrouvée est une armature en laiton munie d’un carreau de verre.
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À quoi servait cet artéfact?
Les horizons artificiels au mercure étaient utilisés avec des sextants pour déterminer la latitude lorsque l’horizon n’était pas visible, par mauvaise visibilité ou lorsque des obstacles comme des icebergs bloquaient l’horizon. Ce couvercle était utilisé pour couvrir un plateau rempli de mercure afin de créer un horizon artificiel.
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Que savons-nous de cet artéfact?
En raison d’une tempête en septembre 2015, une partie de l’artéfact seulement a pu être récupérée. À l’heure actuelle, il est impossible de déterminer la date de fabrication et le nom de son fabricant. Une marque pourrait être présente sur les autres parties de l’objet.
Cadre d’un instrument scientifique
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Le cadre d’instrument scientifique a été retrouvé sur le pont inférieur dans la grande cabine à la poupe de HMS Erebus.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
L’artéfact est fabriqué de fils en laiton soudés à des feuilles de laiton pour former un cadre.
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Que savons-nous de cet artéfact?
Étant donné sa conception raffinée et son emplacement final, on croit qu’il pourrait faire partie d’un instrument scientifique. Des recherches en cours visent à identifier l’objet avec certitude.
Cadre d’un instrument scientifique
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Le cadre d’instrument scientifique a été retrouvé sur le pont inférieur dans la grande cabine à la poupe de HMS Erebus.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
L’artéfact est fabriqué de fils en laiton soudés à des feuilles de laiton pour former un cadre.
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Que savons-nous de cet artéfact?
Étant donné sa conception raffinée et son emplacement final, on croit qu’il pourrait faire partie d’un instrument scientifique. Des recherches en cours visent à identifier l’objet avec certitude.
Verre à vitre
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Ce fragment de verre à vitre a été retrouvé sur le pont inférieur à l’extrémité arrière de la grande cabine.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
L’objet est en verre translucide.
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À quoi servait cet artéfact?
Ce verre provenait possiblement des carreaux de la galerie de poupe, sinon des puits de lumière de la grande cabine et du carré des officiers.
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Que savons-nous de cet artéfact?
L’un des bords de vitre est lisse et sans égratignure, ce qui indique qu’il formait la bordure d‘un carreau encastré.
Canon
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Le canon a été retrouvé dans le champ de débris à la poupe de l’épave, au fond de l’eau.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Ce canon est coulé en bronze. Le canon renfermait trois boulets, mais aucune charge explosive.
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À quoi servait cet artéfact?
Ce canon est dit « de six livres » puisqu’il tirait des boulets de six livres. L’armée britannique utilisait ce type d’arme sur la terre comme sur la mer. Le canon a été coulé en 1812 par John et Henry King à la fonderie royale de Woolwich en Angleterre.
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Que savons-nous de cet artéfact?
Plusieurs inscriptions figurent sur le fut de cette pièce. Les lettres « GR » encerclées par la devise « Honi [sic] soit qui mal y pense » et surmontées d’une couronne sont le monogramme du roi George III. Ce canon porte également le nom du maitre fondeur, les armoiries du munitionnaire général d’artillerie (Earl of Musgrave), ainsi qu’un numéro de série.
Canon
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Le canon a été retrouvé dans le champ de débris à la poupe de l’épave, au fond de l’eau.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
Ce canon est coulé en bronze. Le canon renfermait trois boulets, mais aucune charge explosive.
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À quoi servait cet artéfact?
Ce canon est dit « de six livres » puisqu’il tirait des boulets de six livres. L’armée britannique utilisait ce type d’arme sur la terre comme sur la mer. Le canon a été coulé en 1812 par John et Henry King à la fonderie royale de Woolwich en Angleterre.
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Que savons-nous de cet artéfact?
Plusieurs inscriptions figurent sur le fut de cette pièce. Les lettres « GR » encerclées par la devise « Honi [sic] soit qui mal y pense » et surmontées d’une couronne sont le monogramme du roi George III. Ce canon porte également le nom du maitre fondeur, les armoiries du munitionnaire général d’artillerie (Earl of Musgrave), ainsi qu’un numéro de série.
Roue du navire
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Ce fragment de la roue (barre) du navire a été retrouvé sur le fond marin à une certaine distance au sud de la proue de l’épave. La roue du HMS Erebus était à l'origine installée sur le pont supérieur à la poupe du navire.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
La roue de HMS Erebus est formée de plusieurs pièces d’acajou assemblées avec des clous en alliage cuivreux.
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À quoi servait cet artéfact?
L’objet servait à actionner le mécanisme de gouverne du navire. Fait remarquable, la double roue de HMS Terror est pratiquement intacte sur le pont supérieur de cette épave. La roue de HMS Erebus était probablement très semblable de forme et de dimensions.
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Que savons-nous de cet artéfact?
D’après son diamètre estimé à 120 cm, cette roue comportait 10 barrots. L'artéfact représente environ 20% de la roue d'origine. Fait tout à fait remarquable, cette même roue apparait dans un portrait en daguerréotype du lieutenant Henry LeVesconte embarqué à bord de HMS Erebus avant le départ de l'expédition en 1845.
Roue du navire
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Où cet artéfact a-t-il été trouvé?
Ce fragment de la roue (barre) du navire a été retrouvé sur le fond marin à une certaine distance au sud de la proue de l’épave. La roue du HMS Erebus était à l'origine installée sur le pont supérieur à la poupe du navire.
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De quel matériau cet artéfact est-il fait?
La roue de HMS Erebus est formée de plusieurs pièces d’acajou assemblées avec des clous en alliage cuivreux.
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À quoi servait cet artéfact?
L’objet servait à actionner le mécanisme de gouverne du navire. Fait remarquable, la double roue de HMS Terror est pratiquement intacte sur le pont supérieur de cette épave. La roue de HMS Erebus était probablement très semblable de forme et de dimensions.
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Que savons-nous de cet artéfact?
D’après son diamètre estimé à 120 cm, cette roue comportait 10 barrots. L'artéfact représente environ 20% de la roue d'origine. Fait tout à fait remarquable, cette même roue apparait dans un portrait en daguerréotype du lieutenant Henry LeVesconte embarqué à bord de HMS Erebus avant le départ de l'expédition en 1845.
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