
Visite virtuelle
Lieu historique national de la Villa-Bellevue
Vous voulez visiter la villa Bellevue, mais vous ne pouvez vous y rendre?
Nous avons ce qu’il vous faut! Nous venons tout juste de lancer notre visite virtuelle de la villa Bellevue. Vous pouvez ainsi vous promener dans la villa, à votre rythme, grâce à votre navigateur et quelques clics. Prenez le temps d’explorer les pièces et de lire au sujet des points d’intérêt dans la villa.
Transcription
Premier étage
- Vestibule d’entrée Le vestibule constitue la base de la tour centrale du bâtiment; des portes le séparent du reste de la maison. Le haut plafond, les niches et la porte majestueuse étaient conçus pour impressionner les visiteurs.
- 1) Grand salon Salle de réception où l’on accueillait les invités. Son ameublement luxueux témoigne de la richesse des propriétaires.
- 2) Petit salon On pouvait séparer le petit salon du grand salon au moyen de portes escamotables si l’on recevait de petits groupes. Les portes françaises donnaient directement sur les jardins d’agrément, derrière la maison.
- 2) Salle à manger Dans une maison victorienne de cette taille, la salle à manger était normalement un lieu de réception plein de vie. Cependant, en raison de ses problèmes de santé, Isabella devait souvent garder la chambre; il est donc improbable que les Macdonald aient eu beaucoup de visiteurs à la villa Bellevue.
- 4) Chambre d’Isabella Cette pièce du rez-de-chaussée aurait normalement servi de petit salon ou de bibliothèque. Elle a cependant été convertie en chambre vu la maladie d’Isabella. Le papier peint est une reproduction, basée sur le papier peint original découvert lors des restaurations effectuées en 1966.
Deuxième étage et troisième étage:
- 5) Chambre de la bonne Les Macdonald ont eu jusqu’à trois domestiques qui habitaient à la villa Bellevue, toutes des femmes : une bonne à tout faire, une cuisinière et une bonne d’enfants qui s’occupait du jeune fils des Macdonald et d’Isabella, dont la santé périclitait.
- 6) Chambre d’enfant Cette chambre fut celle de John Alexander Macdonald fils et de sa bonne. On y trouve un berceau ayant appartenu à la famille Macdonald.
- 7) Chambre d’amis Cette pièce est l’une des plus grandes de la maison. Vaste et bien éclairée, dotée d’un balcon privé, elle était conçue pour impressionner les invités. Vu les conditions difficiles pour les voyageurs, ces derniers pouvaient y rester assez longtemps. John Clark, le frère d’Isabella, y a déjà séjourné près de trois semaines.
- 8) Cabinet d’étude Cette pièce se voulait un refuge empreint de tranquillité. Certains des objets qu’on y trouve ont appartenu à Sir John A. Macdonald à diverses périodes de sa vie, notamment un fauteuil, un coffre de bois et certains livres, dont des dictionnaires français-latin, plusieurs volumes des romans de Waverley et un annuaire de Kingston datant de 1857.
- 9) Vestiaire Cette pièce servait à choisir sa tenue et à s’habiller; c’est aussi là que les membres de la famille prenaient leur bain. En général, on s’immergeait dans la baignoire sabot installée au centre de la pièce une fois par semaine.
- 10) Chambre principale Les vastes fenêtres du côté sud donnent une vue agréable sur le potager et le lac Ontario, et rendent la pièce très éclairée. Chaque chambre de la villa Bellevue était dotée d’un pot de chambre puisqu’il n’y avait pas l’eau courante dans la demeure. Ici, le pot de chambre est fort bien décoré, ce qui le rend plus discret.
Sous-premier étage et cave
- 11) Garde-manger Le garde-manger servait à entreposer les produits secs comme la farine. Moins bien décoré que le reste de la maison, il avait une vocation purement fonctionnelle, comme les autres pièces du sous-sol.
- 12) Cuisine Domaine des domestiques, la cuisine avait elle aussi une vocation fonctionnelle. La table modeste qu’on y trouve ne servait qu’aux domestiques puisque la famille prenait ses repas dans la salle à manger, mieux décorée. À la villa Bellevue, la cuisson des repas se faisait sur un foyer ouvert, et toute l’eau était transportée depuis la pompe située près du potager.
- 13) Cave La cave servait principalement à l’entreposage des aliments et à l’exécution de certaines tâches domestiques; les tablettes étaient remplies de fruits et légumes mis en conserve pour l’hiver, et un garde-manger y était aménagé pour la viande salée, qui était enveloppée de plâtre et suspendue. On peut voir sur la table des outils ayant servi à la fabrication de chandelles et à la réparation de bottes.
- 14) Buanderie Les tenues victoriennes comportaient souvent de nombreuses couches de sous-vêtements. Les bonnes portaient plusieurs jupons sous leurs robes, et les dames de la maison en portaient encore plus. En général, tous les lundis, la bonne lavait les vêtements dans une cuve au moyen d’une planche à laver, puis les suspendait pour les faire sécher.
Objets d’importance culturelle nationale (anciennement appelés artéfacts de niveau 1)
Dans la chambre d’enfant
Berceau : Ce berceau à bascule de style gothique, fait d’acajou et de feutre rouge, fut celui de John Alexander fils. On croit qu’il a été acheté à Glasgow, en Écosse, lorsque la famille Macdonald a émigré en 1820. John A. Macdonald lui-même y a peut-être passé ses premières nuits.
Dans le cabinet d’études
Romans de Waverley : Plusieurs volumes de l’édition Abbotsford des romans Waverley portent, sur le contreplat, une indication selon laquelle ils appartiennent à la bibliothèque de John A. Macdonald. Waverley, roman très lu au début du XIXe siècle, est devenu une série très prisée. L’auteur était au départ inconnu, mais on a plus tard appris qu’il s’agissait de sir Walter Scott.
Annuaire de Kingston : Liste par adresse des résidents et des commerces de Kingston vers 1857, à la manière d’un annuaire téléphonique moderne. On y estime que Kingston et ses banlieues comptent entre 15 000 et 16 000 habitants, mais on y dresse la liste des foyers plutôt que des gens.
Fauteuil : Ce fauteuil de bureau pivotant, de style Windsor, a été vendu par Macdonald en 1880; il l’avait utilisé quand il pratiquait le droit, durant ses premières années à Kingston.
Coffre à documents : Durant les 19 années que Macdonald a passées au poste de premier ministre du Canada, il a dû lire et signer des multitudes de documents. Ce coffre, boîte de rangement version XIXe siècle, permettait de conserver ensemble les documents propres à une période et à un thème donnés.
Dictionnaires français-latin : Il existait bien, à l’époque où Macdonald était premier ministre, des dictionnaires français-anglais, mais ceux-ci étaient axés sur la conversation et non sur le vocabulaire juridique. En tant qu’avocat, Macdonald parlait sûrement le latin; ces dictionnaires lui permettaient donc de traduire certains mots du français à l’anglais, ou l’inverse, en passant par une troisième langue.
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