Le contexte historique
Lieu historique national de la Bataille-de-la-Ristigouche
En 1755, la France et la Grande-Bretagne se préparent à une guerre sanglante qui durera sept ans. La Nouvelle-France sera l'une des arènes de ce conflit.
La France est une puissance continentale. Sa force provient surtout de ses armées de terre stationnées en Europe.
La Grande-Bretagne est une puissance maritime. La mobilité de sa flotte lui permet de choisir le champ de bataille qui lui convient. Aussi, ce pays projette-t-il d'attaquer les colonies françaises d'Amérique profitant ainsi de la faiblesse de la marine française.
En Amérique, la rivalité entre la France et la Grande-Bretagne se cristallisera sur trois fronts : la région atlantique, la région du lac Champlain et la vallée de la rivière Ohio. C'est le début d'une longue succession d'affrontements.
La déportation des Acadiens
Après la chute du fort Beauséjour, le 17 juin 1755, l'Acadie française s'écroule sous la pression des Britanniques. Au cours de cette seule année, de 6000 à 7000 Acadiens sont déportés vers des destinations diverses. Les autres sont pourchassés à travers le pays.
La prise de Louisbourg
Le 26 juillet 1758, Louisbourg capitule après un siège de sept semaines. La saison est toutefois trop avancée pour que les Britanniques fassent subir le même sort à Québec.
1759 : L'effondrement de la résistance
En 1759, sous l'implacable pression des troupes britanniques, la Nouvelle-France se désarticule. Les places fortes de Niagara, Carillon et Saint-Frédéric tombent une à une. Pendant ce temps, les Français concentrent leurs ressources pour la défense de Québec, principal enjeu de cette campagne.
La chute de Québec
Le 23 juin 1759, une flotte britannique de près de 150 vaisseaux, transportant 39 000 soldats et marins, jette l'ancre près de Québec.
Après un siège de trois mois marqué de nombreuses escarmouches et de bombardements incessants, un combat que les Britanniques espèrent décisif s'engage au petit matin du 13 septembre sur les hauteurs des plaines d'Abraham.
Malgré la reddition de Québec, le 18 septembre 1759, les Britanniques ne sont pas encore maitres de tout le pays. Loin d'être anéantie, l'armée française s'est regroupée à l'ouest de Québec. Elle bloque le passage aux Britanniques pendant tout l'hiver.
28 avril 1760 : La bataille de Sainte-Foy
Le 28 avril 1760, les troupes françaises sont victorieuses à Sainte-Foy, et les Britanniques doivent se réfugier derrière les murs de Québec.
Les deux armées s'affrontent. Elles sont toutes deux à bout de forces et ne peuvent qu'espérer des renforts qui scelleraient l'issue du combat.
Tous les yeux sont alors rivés vers la mer.
Pendant ce temps...
La petite flotte de secours fait voile vers la Nouvelle-France.
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