Conservation des espèces au parc national et lieu historique national Kejimkujik
Le parc national et lieu historique national Kejimkujik est au coeur de la réserve de la biosphère de Southwest Nova (en anglais seulement), une région qui abrite quelque 45 espèces en péril. La protection de toutes ces espèces n’est pas une mince tâche, et les bénévoles sont impliqués dans le rétablissement de plusieurs espèces en péril dans la région.
Kejimkujik a toujours été un endroit où les gens qui entretiennent un lien étroit avec la terre viennent faire du bénévolat pour des projets qui ont besoin d’un coup de pouce. Des visiteurs, des Premières Nations de la région et des membres de la collectivité travaillent tous ensemble pour protéger les espèces en péril.
Haut lieu des espèces en péril
Cette région de la province abrite les trois quarts des espèces en péril de la Nouvelle Écosse inscrites dans la Loi sur les espèces en péril du gouvernement fédéral et dans la Loi sur les espèces en voie de disparition de la province. Cette concentration importante d’espèces fait de cet endroit un des hauts lieux de la biodiversité au Canada. Voilà l’une des principales raisons qui ont mené à la création de la réserve de la biosphère de Southwest Nova.
Environ 70 % des terres de la Nouvelle-Écosse sont privées et ont un impact sur le sort de ces espèces en péril. S’ils ont en main de l’information adéquate, les propriétaires fonciers peuvent participer à la protection de ces espèces. Bon nombre d’entre eux vont au-delà des exigences juridiques en devenant des acteurs dynamiques de l’intendance des habitats essentiels.
Une histoire de réussite
Depuis plus de vingt ans, des bénévoles contribuent à la protection des nids de tortue mouchetée dans le parc national Kejimkujik. Les tortues pondent au printemps et les nids peuvent être attaqués par des prédateurs très rapidement après que la femelle a quitté le site. Souvent, les bénévoles ont comme tâche d’attendre près d’un site de nidification, jusqu’aux premières heures du matin, qu’une tortue ait pondu tous ses œufs et fini de les enfouir. Les bénévoles contribuent également à construire des boîtes servant à couvrir les nids jusqu’à ce que les petits éclosent à l’automne.
En 2017, il est arrivé quelque chose de très particulier durant la saison de nidification de la tortue mouchetée. Une tortue appelée Dillon Lorraine est devenue la première tortue issue d’un nid protégé à pondre des œufs dans son propre nid! Une nouvelle femelle nicheuse dans la population est un élément très important pour une espèce d’une telle longévité, et pour tous ceux qui ont travaillé assidûment à aider ces tortues, c’était une merveilleuse nouvelle!
Participation des bénévoles
Les bénévoles vouent énormément de temps et d’énergie à aider bon nombre d’espèces à Kejimkujik. Depuis l’an 2000, ils ont consacré plus 181 000 heures au rétablissement d’espèces en péril et à la conservation de l’environnement dans le parc national Kejimkujik et aux environs. Ces initiatives ont inclus les tortues mouchetées, les couleuvres minces, les monarques, les pluviers siffleurs et plusieurs plantes menacées de la côte Atlantique.
Les bénévoles sont indispensables au rétablissement des espèces en péril. Le petit nombre d’employés de Keji doit couvrir un immense territoire géographique durant la haute saison. Les bénévoles fournissent leur support et assistance au personnel de Keji et sont avides de s’impliquer dans des actions de rétablissement. Leur implication leur permet de vivre une expérience intéressante et mémorable et de voir concrètement comment ils peuvent faire une différence pour les espèces en péril.
Chacun contribue dans la mesure de ses disponibilités et tous les efforts, petits ou grands, sont reconnus et appréciés. Plusieurs centaines de bénévoles et de propriétaires fonciers sont actuellement impliqués dans le rétablissement des espèces en péril au sein de la réserve de la biosphère.
Des bénévoles non seulement utiles, mais essentiels!
Les bénévoles sont reconnus pour leur incroyable contribution dans le cadre de célébrations annuelles et, toute l’année, leur travail est souligné à la Promenade de l’honneur derrière le centre d’accueil de Kejimkujik. Si vous désirez faire votre part, visitez la page du Programme de bénévolat de Kejimkujik ou communiquez avec nous à volunteer.keji@pc.gc.ca.
Si vous souhaitez obtenir plus d’information sur les espèces en péril de la Nouvelle Écosse, un guide sur les espèces en péril a été créé pour accroître la sensibilisation, produire des rapports d’observation et encourager les actions d’intendance. Pour chacune des 42 espèces en péril, on y retrouve une fiche contenant des photos, les caractéristiques distinctives, une description de l’habitat et d’autres informations intéressantes.
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