Conservation

Parc national Banff

Le parc national Banff, qui occupe un territoire de 6 641 km2 formé de vallées, de montagnes, de glaciers, de forêts, de prés et de rivières, figure parmi les parcs nationaux les plus célèbres du monde. Pour veiller à ce que ce joyau naturel reste en santé et intact pour les générations futures, Parcs Canada s’emploie à en préserver et à en rétablir la santé écologique.

Recherche et surveillance

Notre travail de surveillance donne une voix à la flore, à la faune et aux processus écologiques nécessaires à la santé et au bon fonctionnement des écosystèmes. Les renseignements que nous recueillons au sujet des insectes, des arbres, des poissons et des autres espèces sauvages nous racontent leur histoire, et nous ne ménageons pas nos efforts pour raconter un récit véridique! Dans le parc national Banff, nous avons recours à trois indicateurs clés pour mesurer l’état de santé de nos écosystèmes et en rendre compte : les milieux d’eau douce, les forêts et les milieux alpins. Pour chaque indicateur, nous avons choisi cinq paramètres de mesure écologiques qui nous permettent de mieux évaluer la santé de l’écosystème. Nous surveillons et évaluons régulièrement chacun de ces paramètres de mesure pour obtenir un portrait clair de la situation et déterminer si nos efforts de préservation et de rétablissement produisent les résultats souhaités. Ces travaux nous aident à élaborer des plans et à prendre des décisions qui assureront l’intégrité du parc national Banff maintenant et dans les années à venir.

Lorsque le processus d’évaluation environnementale soulève des questions, la recherche permet d’y répondre. Lorsque notre programme de surveillance nous révèle l’existence d’éventuels problèmes dans les écosystèmes du parc, la recherche nous aide à mieux comprendre les causes des changements et à élaborer des plans pour y remédier. Nous commençons par recueillir des données qui nous fournissent un portrait détaillé de la situation. Nous nous servons ensuite de ce portrait pour trouver des solutions et les mettre à l’essai. Les résultats obtenus nous dictent les améliorations et les correctifs à apporter pour résoudre les problèmes.


Eau

La santé des milieux d’eau douce est l’un des trois indicateurs de la santé des écosystèmes, et nous mesurons cinq de ses paramètres pour l’évaluer. Nous soumettons chaque paramètre à une surveillance annuelle, de manière à pouvoir établir clairement si nos efforts de préservation et de remise en état du parc produisent les résultats souhaités. Ce travail de mesure nous aide à élaborer des plans et à prendre des décisions qui permettront au parc de rester intact pour les générations futures.

1) État des populations d’amphibiens

Les amphibiens nous en révèlent beaucoup sur la santé des milieux humides. Leur peau perméable et leur cycle biologique complexe les rendent vulnérables aux changements qui surviennent dans leur environnement, ce qui en fait de bons indicateurs de la santé écologique des milieux d’eau douce.

Chaque année, nous nous rendons dans les mêmes milieux humides à la recherche des espèces suivantes :

  • Salamandre à longs doigts
  • Crapaud de l’Ouest (crapaud boréal)
  • Grenouille maculée de Columbia
  • Grenouille des bois

Nous comparons nos observations d’année en année pour déterminer si les populations d’amphibiens sont à la hausse ou à la baisse.

Nous cherchons à observer et à entendre ces amphibiens dans leurs lieux de reproduction, à savoir des étangs, des bassins d’eau et des prés humides capables de soutenir des larves d’amphibiens. Nous répétons l’exercice chaque année d’avril à mai, afin de pouvoir observer des adultes en âge de se reproduire, des masses d’œufs et des têtards.

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2) Qualité de l’eau

Le Réseau canadien de biosurveillance aquatique (CABIN) est le fruit d’un programme national conçu par Environnement Canada pour surveiller l’état de santé des lacs et des cours d’eau du pays.

Nos chercheurs prélèvent des insectes et les soumettent à des analyses pour déterminer quelles espèces sont présentes dans nos lacs et nos cours d’eau et quelle est la taille exacte des populations de chaque espèce. Nous recueillons aussi des données sur chaque milieu humide, la chimie de l’eau, les conditions climatiques et la manière dont l’eau s’écoule et recouvre le sol sous-jacent. Nous compilons tous ces renseignements pour brosser un tableau clair de l’état de santé de nos écosystèmes aquatiques.

3) Indice des poissons de lac

Nous comparons les données historiques des populations de poissons à celles des données actuelles de populations de poissons. Nous cherchons à savoir quelles sont les similarités ou les différences des populations actuelles en comparaison avec les populations de poissons des lacs avant l’empoissonnement des lacs.

4) Connectivité des milieux aquatiques

Nous répertorions tous les endroits où les poissons doivent emprunter des ouvrages de franchissement pour traverser des routes. Chaque ouvrage est soumis à une évaluation qui permet de déterminer s’il entrave le passage des poissons et, le cas échéant, s’il représente un obstacle complet ou partiel. Ce travail nous aide à élaborer des plans pour la construction de futurs ouvrages de franchissement et à prendre des décisions sur les ouvrages actuels qui ont besoin d’améliorations.

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Parcs Canada agit afin d’empêcher les poissons non indigènes de faire disparaître la truite fardée versant de l’ouest dans le parc national Banff. Le ponceau suspendu du ruisseau Outlet, qui traverse la promenade de la Vallée-de-la-Bow, tenait depuis des décennies une population pure de cette espèce en péril à l’écart de poissons comme la truite arc-en-ciel et l’omble à tête plate. Dès le début de nos travaux de reconstruction de la route, les écologistes des milieux aquatiques ont fait équipe avec les ingénieurs afin que le ruisseau Outlet demeure un refuge pour la truite fardée versant de l’ouest. 

Ce projet nous permet de veiller à ce que les routes demeurent sécuritaires et à ce que nos poissons et nos ruisseaux restent sauvages.

5) Intégrité des rivières et des ruisseaux

Nous cherchons à déterminer dans quelle mesure l’habitat des poissons indigènes du parc national Kootenay est occupé par des poissons non indigènes.

Forêts

La santé des forêts est l’un des trois indicateurs de la santé des écosystèmes, et nous mesurons cinq de ses paramètres pour l’évaluer. Nous soumettons chaque paramètre à une surveillance annuelle, de manière à pouvoir établir clairement si nos efforts de préservation et de remise en état du parc produisent les résultats souhaités. Ce travail de mesure nous aide à élaborer des plans et à prendre des décisions qui permettront au parc de rester intact pour les générations futures.

1) Feu

Nous mesurons le feu et ses effets sur le paysage, afin de mieux comprendre et d’expliquer les changements que nous enregistrons dans les autres aspects de l’environnement qui font l’objet d’une surveillance.

Gestion du feu et de la végétation dans les parcs montagnes

2) État des populations d’oiseaux chanteurs

Les oiseaux chanteurs peuvent nous enseigner beaucoup de choses sur l’état de santé général de nos forêts.

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Chant d'oiseau

Nous enregistrons les chants des oiseaux pour déterminer quelles espèces sont présentes dans le parc et quelle est la taille des populations de chaque espèce.

Les hausses ou les baisses de population nous aident à mesurer la réaction des oiseaux à des agresseurs comme la perte d’habitat, la fragmentation, les phénomènes météorologiques extrêmes et le changement climatique.

3) Surveillance de la faune

Nous suivons les pistes des animaux sur les mêmes parcelles-témoins chaque année. Les données ainsi recueillies nous indiquent combien d’animaux fréquentent le secteur et à quelles espèces ils appartiennent.

Pour bien identifier les pistes d'un carnivore

4) Présence d’animaux

Une ou deux fois l’an, nous procédons à des recensements importants pour déterminer quelles espèces sont présentes dans le parc et lesquelles en sont absentes. Ces informations nous fournissent de nombreuses indications sur les relations entre espèces.

Appareils photo actionnés par le mouvement

Nous avons recours à des appareils photo actionnés par le mouvement pour voir quels animaux sont présents dans le parc!

Les appareils photo actionnés par le mouvement nous permettent de mieux connaître les ours du parc. Les marques distinctives et les étiquettes d’oreille nous aident à identifier chaque bête. Quand nous arrivons à identifier et à reconnaître différents ours, nous pouvons établir un profil de leurs habitudes et de leur comportement. Ces renseignements nous aident à prendre de meilleures décisions de gestion pour chaque ours.

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5) État de la végétation non indigène

Les espèces introduites représentent une immense menace pour la biodiversité. Elles délogent les plantes déjà présentes dans le parc et altèrent l’écosystème. Nous surveillons et gérons ces espèces dans le but de réduire à un minimum leurs répercussions sur nos parcs.

Plantes non indigènes : Déraciner les envahisseurs

Milieux alpins

La santé des milieux alpins est l’un des trois indicateurs de la santé des écosystèmes, et nous mesurons cinq de ses paramètres pour l’évaluer. Nous soumettons chaque paramètre à une surveillance annuelle, de manière à pouvoir établir clairement si nos efforts de préservation et de remise en état du parc produisent les résultats souhaités. Ce travail de mesure nous aide à élaborer des plans et à prendre des décisions qui permettront au parc de rester intact pour les générations futures.

1) État de la végétation non indigène

Les espèces introduites représentent une immense menace pour la biodiversité. Elles délogent les plantes déjà présentes dans le parc et altèrent l’écosystème. Nous surveillons et gérons ces espèces dans le but de réduire à un minimum leurs répercussions sur nos parcs.

Plantes non indigènes : Déraciner les envahisseurs

2) État des populations de Picas

Le pica élit domicile dans des éboulis ou des moraines, bien haut dans la zone alpine.

Cette « meule de foin » est faite d’oxyrie de montagne
Cette « meule de foin » est faite d’oxyrie de montagne

Meules de foin

Il passe ses étés à ramasser de l’herbe et d’autres végétaux qu’il réunit en « meules de foin ». Ces piles de végétation lui procurent de la nourriture et l’aident à rester au chaud pendant l’hiver.

En tenant compte du nombre de meules de foin amassées et entretenues chaque année, nous pouvons déterminer si les populations de picas sont en hausse ou en baisse.


Apprenez-en davantage sur les petits mammifères dans le Parc national Banff

3) État des populations d’oiseaux chanteurs

Nous enregistrons les chants des oiseaux pour déterminer quelles espèces sont présentes dans le parc et quelle est la taille des populations de chaque espèce. Les hausses ou les baisses de population nous aident à mesurer les impacts d’agresseurs comme la perte d’habitat, la fragmentation, les phénomènes météorologiques extrêmes et le changement climatique. Ces oiseaux peuvent nous enseigner beaucoup de choses sur l’état de santé général de nos milieux alpins.

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4) État des populations de chèvres de montagne

Les chèvres de montagne sont de bons indicateurs de la santé des écosystèmes alpins car elles sont très sensibles aux perturbations humaines.

Apprenez-en davantage sur les chèvre de montagne

Levés aériens

Pour savoir comment se portent nos populations de chèvres, nous survolons certains secteurs du parc pour dénombrer les bêtes observées au-dessus d’une parcelle donnée.

Colliers de suivi

Les colliers posés au cou de certaines chèvres nous fournissent de l’information plus détaillée.

5) Cartographie

Nous avons recours à une technologie de cartographie spécialisée pour étudier les effets du climat sur le paysage et les zones de végétation.

Une approche écosystémique

Dans le parc national Banff, Parcs Canada a adopté une approche de gestion écosystémique qui lui permet d'accomplir son mandat, à savoir de maintenir l'intégrité écologique des écosystèmes du parc et de permettre aux visiteurs de profiter de ses ressources et de les apprécier. La gestion écosystémique procède d'une approche globale qui consiste à prendre des décisions dans le contexte de lécosystème dans son ensemble plutôt qu'en fonction de certaines espèces ou communautés. Les décisions de gestion se fondent sur les dernières données écologiques tirées des études scientifiques et du savoir traditionnel.

La gestion écosystémique s'articule autour du concept selon lequel les humains font partie intégrante des systèmes. Dans le parc national Banff, les écosystèmes ont été modifiés et influencés par les Autochtones 10 000 ans avant l'arrivée des Européens. Les activités que nous menons dans le parc et à l'extérieur de ses frontières continuent aujourd'hui de modifier les écosystèmes du parc. Nous travaillons en collaboration avec d'autres organismes et groupes et nous tenons compte des besoins socioéconomiques des gens qui vivent dans le parc et dans les environs.

De façon abstraite, la gestion écosystémique se trouve à mi-chemin entre le concept utilitaire de l'utilisation du territoire à des fins économiques et le concept romantique selon lequel les parcs doivent être laissés à leur état sauvage naturel, sans la présence de l'humain.


Concepts de la gestion des terres par les humains
utilitaire écologique romantique
Postulats philosophiques La nature est au service de l'humanité L'humanité fait partie de la nature L'humanité est absente, ou moins importante que la nature
Attentes de l'humain Récolte/utilisation traditionnelle des ressources Éthique des terres, intégrité écologique, durabilité, santé Milieu sauvage, naturel, nature à l'état pur et noble
Paradigme de gestion Rendement soutenu Maintien de l'intégrité écologique Régulation naturelle
Indicateurs de l'écosystème Unités/hectare
dollars/année
touristes/parcongulés/hectare
Biodiversité
populations viables
appréciation des visiteurs
Absence de l'humain
évolution naturelle; impossible de fixer des buts ou des indicateurs
Qu'est-ce qu'un modèle d'écosystème?

Un modèle est une représentation de la réalité. Il peut prendre plusieurs formes : diagrammes, photos, petites reproductions d'objets et simulations par ordinateur. Les gestionnaires et les scientifiques des parcs ont mis au point des modèles pour représenter la structure, la fonction et l'interaction des nombreuses composantes biologiques et non biologiques des écosystèmes des parcs.

Ils seservent de ces modèles pour prédire comment les changements artificiels ou naturels qui surviennent dans une partie d'un écosystème influent sur le reste de l'écosystème.

Si les modèles ne peuvent pas reproduire fidèlement la réalité biologique complexe d'un écosystème, ils peuvent toutefois servir d'outils pour aider les gestionnaires des parcs à prendre des décisions de gestion au sujet de la végétation et de la faune des parcs, à relever les lacunes pour ce qui est des renseignements essentiels sur la structure et la fonction d'un écosystème donné et à cerner les besoins en recherches.

Un modèle pour expliquer la composition de la végétation

Dans le parc national Banff, les chercheurs ont mis au point un modèle conceptuel pour illustrer les principaux facteurs qui déterminent la composition de la végétation telle que nous l'observons dans le paysage. Ce modèle s'applique aux écorégions montagnardes et subalpines du parc. Il est très utile aux gestionnaires du parc, puisque c'est la composition de la végétation, de même que sa structure, qui détermine l'étendue de l'habitat et les sources d'alimentation à la disposition des animaux du parc. Enfin, ce modèle révèle de quelle manière l'activité humaine influe sur les principales composantes des écosystèmes.

Le climat et le feu : les principaux facteurs

Le climat constitue le facteur dominant qui détermine la composition de la végétation à l'échelle du parc et de l'écosystème élargi des Rocheuses. Le feu influe aussi grandement sur la végétation dans cette région car il morcelle la forêt en une « mosaïque » de peuplements d'âges et de types de végétation divers.


© Ian Syme

Variations à petite échelle

Au sein de chacune des vallées du parc, la communauté d'arbres, d'arbustes et de fleurs sauvages varie en fonction du relief, de l'altitude et de l'aspect du sol. De faibles variations touchant un petit secteur sont susceptibles de créer des microclimats où les conditions de croissance diffèrent de celles du climat dominant. La composition du sol peut également déterminer le type et la quantité de plantes qui poussent dans un secteur. Les agents perturbateurs à petite échelle, comme les vents, les avalanches, les insectes et les maladies, endommagent ou détruisent la forêt, la morcelant en « vides », qui contribuent à la création de la mosaïque végétale résultant du feu. L'influence humaine, à savoir la suppression des feux non voulus et le recours aux feux dirigés planifiés, joue également un rôle à cet égard.

Un modèle pour prendre des décisions de gestion

Pour étudier les changements qui se produisent à long terme dans l'écosystème de montagnes, les chercheurs du parc national Banff ont choisi cinq des éléments qui composent le modèle décosystème élargi, à savoir le peuplier faux-tremble, le wapiti, le loup, le feu et l'humain. En étudiant de près la connectivité de ces éléments par le passé et à l'heure actuelle, les chercheurs ont pu constater que les écosystèmes de montagnes ont évolué considérablement au cours du siècle dernier. En fait, ils croient que c'est la toute première fois en 10 000 ans qu'existent dans le parc les conditions qui prévalent actuellement dans le fond des vallées du parc.

Les gestionnaires du parc se servent un modèle condensé pour prendre des décisions au sujet de la gestion de la végétation et des gros mammifères dans le parc. Ils espèrent ainsi rétablir et préserver son intégrité écologique. Les chercheurs ont porté leur choix sur ces cinq éléments parce qu'ils ont été largement documentés dans le cadre de travaux précédents, qu'ils sont de bons indicateurs de l'intégrité écologique, qu'ils ont grandement évolué depuis les deux derniers siècles et qu'ils ont un effet mesurable sur l'écosystème de montagnes.

Évolution de lécosystème du parc national Banff

Humains

Hier

  • Les Autochtones allumaient des feux fréquents mais de faible intensité dans le fond des vallées
  • Les feux des Autochtones ont accru la production des plantes comestibles et créé des espaces ouverts, recherchés par le gibier
  • La chasse pratiquée par les Autochtones a contribué à limiter le nombre d'ongulés à l'époque préhistorique

Aujourd'hui

  • Les Autochtones n'allument plus de feux dans le parc
  • On a recours à la suppression du feu et aux brûlages dirigés
  • Les lieux fortement fréquentés par les humains sont systématiquement évités par les loups et sont recherchés par les wapitis
  • L'accoutumance du wapiti à légard des lieux fortement fréquentés par les humains, dans les lotissements urbains, a entraîné la poussée démographique de cette espèce de même que le broutage excessif de la végétation

Feu

Hier

  • Des photos temporelles révèlent que les vallées montagnardes de Banff étaient beaucoup plus claires par le passé
  • Avant la création du parc, les feux de faible intensité étaient fréquents, survenant en moyenne tous les 40 ans ou moins

Aujourd'hui

  • La fréquence des feux a diminué considérablement, entraînant l'accumulation des matières combustibles sur le tapis forestier
  • Parce que les feux ont été supprimés, les arbres du parc sont plus grands et plus rapprochés
  • On constate une baisse notable des prairies, des arbustes, des types de forêts claires et des tremblaies

Wapiti

Hier

  • Les explorateurs qui ont parcouru les Rocheuses canadiennes en 1792-1873 ont signalé peu de wapitis
  • Très peu d'os de wapiti ont été trouvés dans les sites de fouille archéologique du parc comparativement aux autres ongulés
  • Les photos historiques révèlent peu déléments pouvant conclure au broutage par les wapitis

Aujourd'hui

  • Le wapiti constitue à l'heure actuelle l'espèce d'ongulés la plus commune dans les Rocheuses canadiennes
  • De nos jours, le wapiti compte pour environ la moitié du nombre total d'ongulés dans le parc national Banff
  • Par son broutage excessif, le wapiti contribue au dépérissement des tremblaies du parc

Loups

Hier

  • Les populations de loups ont été systématiquement réduites sous l'effet des mesures de contrôle entreprises des années 1850 aux années 1930 dans de vastes secteurs des Rocheuses canadiennes
  • À la fin des années 40, les loups avaient disparu du parc national Banff à la suite des mesures de lutte contre les prédateurs

Aujourd'hui

  • La population de loups a augmenté légèrement pour atteindre à l'heure actuelle entre 60 à 70 individus dans le parc national Banff et les environs
  • Les populations durables de loups sont essentielles, car elles limitent le nombre de wapitis
  • Le loup est menacé par la mortalité de la faune, par l'empiètement sur son habitat et par la disparition de son bassin de proies, causés par l'humain

Peuplier faux-tremble

Hier

  • Les génotypes de peuplier faux-tremble se sont établis dans le parc national Banff 10 000 ans après la fonte des glaciers
  • Depuis lors, les génotypes se sont régénérés par drageonnement à la suite de feux périodiques

Aujourd'hui

  • Les tremblaies du parc perdent de leur vigueur et de leur étendue en raison principalement du broutage excessif par les wapitis
  • Essence forestière gérée dans le parc, le peuplier faux-tremble est sur la voie de l'extinction écologique
Demain

Afin de préserver les communautés végétales représentatives du parc, comme l'exige Parcs Canada, nous devons procéder à une gestion écosystémique active et ainsi reproduire les effets qu'ont eu par le passé le brûlage et la chasse par les Autochtones, le feu et les relations prédateurs-proies dans la composition et la préservation de ces écosystèmes.


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