Résumé de la rétroaction du public sur les mesures de gestion proposées pour la vallée de la Maligne

Mars 2014

En 2013, Parcs Canada a annoncé son intention de préparer une stratégie de mise en œuvre ou un plan sectoriel pour la vallée de la Maligne. Dans le cadre du processus d’élaboration de la stratégie de mise en œuvre, Parcs Canada a organisé deux périodes de mobilisation du public et des Autochtones. 

1. La première phase a eu lieu en novembre 2013 et a consisté en un examen de l’Analyse de la situation dans la vallée de la Maligne.
2. Lors de la deuxième phase, en octobre 2014, les participants ont examiné les mesures de gestion proposées dans le Document de travail sur la stratégie de mise en œuvre pour la vallée de la Maligne.

Le présent rapport résume les commentaires qu’a reçus Parcs Canada durant la deuxième phase de mobilisation publique.

Quelque 8 000 personnes ont été mises au courant de la tenue du dialogue sur la stratégie de mise en œuvre pour la vallée de la Maligne en octobre 2014. Environ 120 ont eu l’occasion de faire leurs commentaires oralement durant les forums publics tenus à Jasper et à Edmonton, et de discuter, par exemple, des mesures proposées qu’elles appuyaient ou auxquelles elles s’opposaient, de mentionner d’autres mesures que devrait envisager de prendre l’Agence ou de proposer d’autres priorités. De plus, 32 personnes ont envoyé par écrit leurs commentaires et leurs suggestions sur les mesures proposées durant la période d’examen. Les commentaires reçus lors des forums publics et par écrit ont été regroupés; ils sont résumés dans les sections suivantes.

Commentaires sur l’amélioration de l’intégrité écologique

La majorité des mesures proposées pour améliorer l’intégrité écologique de la vallée de la Maligne ont reçu le soutien des répondants. Les trois mesures ayant été le plus favorablement reçues sont les suivantes :

1. Améliorer l’efficacité des communications sur l’observation de la faune.
2. Élargir le programme des gardiens de la faune.
3. Gérer l’accès à l’habitat essentiel du caribou à des fins récréatives en hiver.

Caribou

Commentaires reçus

• La conservation du caribou doit être une priorité pour Parcs Canada.
• Les activités récréatives hivernales dans la vallée de la Maligne doivent être pratiquées hors de l’habitat essentiel du caribou.
• Parcs Canada devrait fermer la route du Lac-Maligne en hiver pour aider au rétablissement du caribou.
• On se questionne sur les mesures de gestion proposées (p. ex. pendant combien de temps l’accès à des fins récréatives doit-il être interdit, quelles sont les chances d’une amélioration marquée).
• Il faut terminer les travaux de délimitation de l’habitat essentiel du caribou.
• Parcs Canada devrait surveiller la vitesse sur la route du Lac-Maligne pour assurer la sécurité du caribou.

Grizzli

Commentaires reçus

• Les mesures visant à réduire les risques de conflits entre ours et humains, par exemple le déplacement d’emplacements de camping et le maintien de lignes de vue claires, sont généralement bien accueillies.
• On se questionne sur l’efficacité de diffuser un avertissement permanent sur les ours aux collines Opal et sur les conséquences du non-respect de cet avertissement.
• Les contacts personnels (comme le programme des gardiens de la faune) pourraient s’avérer plus efficaces que des affiches comme outil pour encourager la conformité.
• On ne devrait pas beaucoup investir dans le sentier des Collines-Opal étant donné qu’il est situé dans un habitat important pour les ours.
• Les installations désuètes devraient être éliminées pour donner plus d’espace aux animaux sauvages.
• D’autres idées ont été suggérées pour l’utilisation future de ces installations (p. ex. le chalet de patrouille du Ruisseau-Beaver pourrait servir de lieu d’interprétation de l’histoire des gardiens).
• Il n’est pas logique d’éliminer des installations situées dans des goulots d’étranglement de la vallée de la Maligne, mais d’accepter par ailleurs une proposition de tentes-chalets. Aucune nouvelle installation ne devrait être ajoutée dans les goulots d’étranglement.
• Parcs Canada devrait limiter le nombre de visiteurs autorisés à emprunter le sentier Skyline, pour une journée comme pour une excursion avec coucher (surtout à l’automne).
• Parcs Canada devrait améliorer la gestion d’activités comme le vélo de montagne pour prévenir les conflits entre ours et humains.

Observation de la faune

Commentaires reçus

• La majorité des gens appuient une présence accrue des gardiens de la faune dans la vallée de la Maligne.
• On pourrait élargir le programme en faisant appel à des bénévoles (p. ex. gardiens des ours).
  • Un projet pilote de diffusion de messages radiophoniques sur les embouteillages causés par les animaux sauvages pourrait encourager les excès de vitesse puisque des automobilistes se dépêcheraient de se rendre là où des animaux ont été observés.
  • Parcs Canada devrait aménager une « station » ou un secteur d’observation de la faune, doté en personnel, où les visiteurs pourraient observer des animaux sauvages à distance au moyen d’une lunette d’approche.
  • On pourrait utiliser des infographies pour améliorer l’efficacité des communications (effet traumatisant).
  • La communication et l’application des règles d’observation de la faune (p. ex. rester dans les voitures ou autocars) pourraient être améliorées.

Régénération de l’habitat

Commentaires reçus

• Nous avons reçu peu de rétroaction sur la proposition de remise en état des milieux humides au lac Beaver, si ce n’est qu’il faudra tenir compte de la façon dont le barrage stabilise l’écoulement de l’eau en période de débit de pointe et de l’incidence que pourrait avoir son élimination sur la route du Lac-Maligne.
• Peu de gens appuient la réduction de la taille du terrain de stationnement du sentier Watchtower puisque les avantages écologiques seraient minimes par rapport au coût de remise en état du secteur.
• On a suggéré de remettre en état le terrain de stationnement situé du côté sud du ruisseau Beaver.

Intendance environnementale

Commentaires reçus

• Parcs Canada devrait évaluer la faisabilité d’offrir un service de transport en commun le long de la route du Lac-Maligne pour réduire le nombre de véhicules sur la route et dans les terrains de stationnement de même que les risques de conflits entre animaux et humains, les risques d’embouteillages causés par les animaux sauvages et l’empreinte carbone, ainsi que pour améliorer les programmes d’interprétation.
• Parcs Canada devrait promouvoir la navette existante offerte par la société Maligne Tours comme moyen de transport.
• Parcs Canada devrait mettre davantage l’accent sur les responsabilités des exploitants commerciaux en matière d’intégrité écologique au moment d’autoriser des projets d’aménagement.
• Parcs Canada devrait mettre en œuvre un programme de recyclage à la grandeur du parc.

Commentaires sur l’amélioration de l’expérience du visiteur le long de la route du Lac-Maligne

La majorité des répondants étaient d’accord avec la plupart des mesures proposées pour faire du trajet sur la route du Lac-Maligne une partie plus importante de l’expérience du visiteur. Les trois mesures ayant été le plus favorablement reçues sont les suivantes :

1. Préparer un dépliant ou une application sur la vallée.
2. Aménager de nouveaux sentiers pour des promenades ou des randonnées courtes.
3. Améliorer la signalisation routière.

Hausse de l’investissement dans six secteurs prioritaires le long de la route

Commentaires reçus

• La majorité des gens sont d’accord pour que l’on améliore les installations de base (toilettes, tables de pique-nique, etc.), que l’on offre des possibilités de courtes promenades et que l’on modernise les panneaux d’interprétation en six endroits clés accessibles en véhicule.
• On verrait d’un bon œil la hausse des investissements à l’aire de pique-nique du Ruisseau-Beaver et dans plusieurs autres voies d’arrêt situées entre le lac Medicine et le lac Maligne.
• On devrait envisager d’interdire l’accès des véhicules au point de vue situé à l’extrémité nord du lac Medicine (puisqu’il est dangereux de s’y arrêter et d’en repartir) et d’aménager plutôt un terrain de stationnement de rechange à un autre endroit.
• Parcs Canada devrait créer des sentiers de longue randonnée ou mieux promouvoir ceux qui existent déjà (p. ex. sentier menant au lac Beaver).
• On est d’accord pour que de nouveaux panneaux d’interprétation soient installés. Ceux-ci pourraient notamment parler des sujets suivants :
  • Histoire géologique (p. ex. formation du lac Medicine, débordement périodique du lac) et maquette topographique du lac Medicine
  • Personnages historiques comme les premiers pourvoyeurs et Mary Shaeffer, et autres récits historiques (p. ex. traversier du lac Medicine, aménagement de la route)
  • Récits autochtones (p. ex. histoire de Sampson Beaver, cartes de l’utilisation des plantes et des animaux par les Autochtones)
  • Origine du nom de différents lieux de la vallée (p. ex. île Spirit, aire de pique-nique Bruce)
  • Récits sur la faune (p. ex. aigles au lac Medicine, arlequin plongeur)

Agrandissement du terrain de stationnement du mont Signal

Commentaires reçus

• La capacité de stationnement doit être augmentée.
• Un agrandissement détruirait-il l’habitat et dérangerait-il les corridors fauniques?
• Il convient d’étudier d’autres possibilités (p. ex. se servir du terrain de stationnement du belvédère du canyon Maligne comme d’un stationnement auxiliaire).

Planification du séjour, orientation et congestion

Commentaires reçus

• On s’entend pour dire qu’il faudrait améliorer la signalisation routière et les installations d’accueil de la vallée.
• Il faudrait toujours utiliser les mêmes noms pour la route, les belvédères et les aires de fréquentation diurne.
• On devrait aménager, à la hauteur ou à proximité du pont Moberly, un panneau montrant les principales attractions le long de la route et les distances les séparant (sur une carte de la vallée).
• On devrait envisager d’installer un point de repère emblématique à l’entrée de la vallée (comme la chèvre du mont Robson).
• Il serait bien d’ajouter à la signalisation routière des panneaux donnant le nom des sommets, l’altitude et le nom des cours d’eau, ainsi que d’installer des bornes kilométriques.
• La majorité des participants sont d’accord pour que soit préparé un dépliant faisant ressortir les principaux points d’intérêt de la vallée et rappelant les règles d’observation de la faune.
• On est d’accord avec la préparation d’une application, d’un fichier balado ou d’une visite audioguidée pour joindre les jeunes et les visiteurs qui ne parlent ni anglais, ni français. Ces produits pourraient être téléchargeables au Centre d’accueil, sur le site Web de Parcs Canada ou par l’entremise d’exploitants commerciaux.
• La plupart des participants sont d’accord pour que les abords de la route soient débroussaillés afin d’améliorer la sécurité des visiteurs, d’aider ceux-ci à repérer les belvédères et les aires de fréquentation diurne, et de réduire les conflits entre humains et animaux sauvages (en augmentant la distance séparant les animaux des automobilistes).
• On s’inquiète cependant de la possibilité qu’en débroussaillant les abords de la route, on encourage la prolifération de plantes non indigènes et attire davantage d’animaux vers le bord des routes, augmentant ainsi le nombre de conflits avec les humains.
• Peu de commentaires ont été faits sur la proposition d’effectuer une étude de la circulation pour établir la capacité des terrains de stationnement et les lieux de congestion, mais les participants ont mentionné plusieurs secteurs où le stationnement pose problème.
• Les problèmes de stationnement à la rampe de mise à l’eau publique du lac Maligne pourraient être atténués si l’on permettait aux plaisanciers de l’arrière-pays de garer leur véhicule le long de la route menant au chalet de patrouille pendant qu’ils se trouvent sur le lac.

Activités, programmes et services nouveaux

Commentaires reçus

• Certaines activités comme la géocachette doivent être gérées prudemment en raison de leur incidence sur le milieu naturel du parc et du risque que les adeptes sortent des sentiers.
• Les réservations par de petits groupes ne devraient pas limiter l’accès du public au belvédère du canyon Maligne.
• Des programmes d’observation du ciel nocturne pourraient faire augmenter la circulation après la tombée de la nuit et rehausser les risques de collisions entre véhicules et animaux sauvages.
• Les participants de visites « en coulisse » pourraient aider à recueillir des échantillons de poils de grizzlis ou travailler aux côtés de spécialistes de la conservation des ressources.
• Beaucoup d’autres programmes ont été suggérés, dont des ateliers de photographie d’animaux sauvages, des visites guidées par des interprètes en costumes d’époques et des promenades historiques guidées.

Autres idées

Commentaires reçus

• Il faudrait augmenter le nombre d’employés œuvrant à la conservation des ressources en poste au lac Maligne.
• Un kiosque d’information mobile ou stationnaire pourrait être aménagé au lac Maligne afin de rehausser la présence de Parcs Canada et de réduire la nécessité pour les employés de la société Maligne Tours d’offrir de l’information aux visiteurs.
• Les communications posent problème au lac Maligne (absence de couverture cellulaire).
• On devrait monter des expositions d’interprétation au pavillon de jour du lac Maligne (un peu comme la Galerie des glaciers au Centre du Champ-de-Glace) et installer d’autres panneaux d’interprétation près du chalet du lac Maligne.
• Le cyclisme sur la route du Lac-Maligne devrait faire l’objet d’une promotion active, en particulier pour les saisons intermédiaires (p. ex. après la longue fin de semaine de septembre). On pourrait ajouter une piste cyclable à la route, interdire la circulation automobile à certains moments de la journée (p. ex. de 7 h à 10 h) ou pendant certaines saisons, ou produire un dépliant mentionnant les possibilités de vélo de montagne.
• Il faudrait améliorer les communications sur les fermetures de la route et revoir l’utilisation des barrières afin d’éviter de fermer toute la vallée lorsque seulement une partie de la route est visée (p. ex. déclenchement préventif d’avalanches).  

Commentaires sur l’amélioration de l’expérience du visiteur dans les réserves intégrales

Les points de vue sur les mesures proposées relativement aux réserves intégrales étaient en général plus variés que les points de vue sur les autres mesures, mais les trois mesures ayant été le plus favorablement reçues sont les suivantes :

1. Promouvoir les possibilités de raquette, de marche hivernale et de ski dans la vallée de la Maligne en dehors de l’habitat essentiel du caribou.
2. Déménager le terrain de camping Snowbowl.
3. Améliorer la zone de rassemblement et l’entreposage pour bateaux au lac Maligne.

Hausse de l’investissement dans les réserves intégrales les plus fréquentées et réduction de l’investissement dans les secteurs les moins fréquentés

Commentaires reçus

• Il existe de nombreux points de vue quant aux investissements que Parcs Canada devrait prioriser dans les réserves intégrales.
• On s’entend généralement sur le fait qu’il convient d’augmenter l’attention accordée à un grand nombre d’installations et d’éléments d’infrastructure.
• On craint qu’une hausse de l’investissement entraîne une hausse de la fréquentation, ce qui aurait une incidence sur l’expérience du milieu sauvage et l’intégrité écologique.
• Peu de gens souhaitent l’enlèvement des installations sous-utilisées de l’arrière-pays, pour trois raisons principales :
  • L’enlèvement des installations sous-utilisées, par exemple le terrain de camping du Ruisseau-Evelyn, pourrait limiter les possibilités offertes aux segments de marché que tente d’attirer Parcs Canada (utilisateurs qui ont peu d’expérience en milieu sauvage, familles).
  • Parcs Canada doit prendre en compte les besoins des utilisateurs chevronnés et offrir des possibilités aux gens qui cherchent le défi ou la solitude.
  • La hausse de la fréquentation d’un nombre limité de sentiers pourrait endommager ceux-ci et avoir des incidences écologiques négatives.
• Parcs Canada devrait continuer d’entretenir le camping Watchtower, puisqu’il se trouve sur une voie d’évacuation du sentier Skyline, et le camping Henry McLeod.

Sentiers

• Tous les sentiers de la vallée devraient être accessibles à tous; Parcs Canada devrait rediriger les visiteurs de l’arrière-pays vers d’autres sentiers que le sentier Skyline et entretenir ou rallonger ceux-ci.
  Sur certains sentiers ou parcours, il conviendrait d’offrir uniquement des services de base ou peut-être même de n’offrir aucun service.
• Les prochains sentiers qui devraient faire l’objet de travaux sont le sentier Mary Schaeffer (en particulier le tronçon qui longe le lac jusqu’à la pointe) et les sentiers des Collines-Bald et des Collines-Opal.
• Sur le sentier Mary Schaeffer, à la pointe, il faudrait aménager une structure permettant de concentrer les visiteurs et d’éliminer la prolifération de sentiers menant au bord de l’eau.
• De nouveaux sentiers et de nouvelles installations connexes devraient être aménagés : sentier reliant le 6e pont au belvédère du canyon Maligne, deux nouveaux sentiers à partir du point de départ du sentier du Lac-Jacques, abri en appentis pour l’hiver dans la vallée du Watchtower).
• On s’inquiète de l’incidence écologique que pourraient avoir de nouveaux sentiers sur l’habitat et les déplacements de la faune, en particulier le grizzli.
• Parcs Canada devrait mieux planifier les sentiers dans la vallée en adoptant une démarche semblable à celle utilisée pour le projet d’amélioration des sentiers du confluent des trois vallées. La Jasper Trail Alliance pourrait collaborer à la planification et à l’entretien des sentiers, en particulier ceux que Parcs Canada n’entretiendra plus (p. ex. sentiers Watchtower et Henry McLeod).

Terrains de camping

• Il faudrait mieux concevoir et entretenir les toilettes, et mieux éduquer les campeurs sur les protocoles de gestion des déchets, d’élimination des eaux grises, etc.
• On pourrait miser sur une signalisation améliorée, sur des publications et sur des bénévoles (comme des gardiens des sentiers) pour sensibiliser les campeurs.
• Les réservations pourraient être mieux gérées (p. ex. en augmentant les droits exigés pour le camping) de sorte que, si des campeurs changent d’idée, ils puissent annuler leur réservation et libérer l’emplacement.
• D’autres suggestions ont été données pour les terrains de camping du lac Maligne : fournir du bois pour le feu, limiter le nombre de bateaux à moteur électrique, interdire les boissons alcoolisées (surtout dans les terrains de camping familiaux), rehausser la présence du personnel et promouvoir le glacier Coronet comme destination où passer la nuit pour les grands randonneurs ou les plaisanciers.
• Certaines personnes soutiennent le déménagement du camping du Ruisseau-Evelyn et du camping Watchtower, mais d’autres trouvent l’idée préoccupante (pour les raisons susmentionnées).
• Il faudrait conserver le camping du Ruisseau-Evelyn, mais le déménager dans un endroit plus sec.
• Les toilettes, au ruisseau Evelyn, devraient continuer d’être entretenues.
• Le camping sauvage devrait être autorisé là où des terrains de camping sont mis hors service.

Hausse des droits de camping au lac Maligne et sur le sentier Skyline

Commentaires reçus

• Certaines personnes soutiennent une hausse des droits, surtout si les nouvelles recettes ainsi produites sont réinvesties dans l’entretien de l’infrastructure de l’arrière-pays et si les motifs de la hausse sont clairement expliqués.
• Il serait acceptable d’envisager une hausse allant de 12 $ à 20 $ par personne par nuit.
• Parcs Canada devrait étudier les droits exigés sur d’autres sentiers semblables (p. ex. sentier de la Côte-Ouest, piste Chilkoot) et créer une structure de tarification différente pour les groupes.

Modernisation des possibilités de navigation de plaisance au lac Maligne

Commentaires reçus

• Les gens sont en général peu favorables à la hausse du nombre de croisières en bateau à moteur sur le lac Maligne, mais sont ouverts à l’offre d’excursions guidées et d’autres possibilités en embarcations non motorisées.
• On s’inquiète des dommages que pourrait causer le sillage des embarcations aux rives et de l’incidence d’une hausse du nombre de plaisanciers sur le caractère sauvage du lac et sur la faune.
• Parcs Canada devrait adopter le même processus que celui utilisé pour étudier la proposition de réaménagement de Maligne Tours afin d’évaluer de nouvelles propositions d’excursions guidées ou de location d’embarcations sur le lac.
• On se demande si le lac Maligne, vaste et froid, convient réellement à des expériences d’apprentissage du canot.
• La rampe de mise à l’eau actuelle pourrait être améliorée si on y ajoutait un deuxième quai ou si on redressait la voie d’accès et la rampe.
• Étant donné que la rampe de mise à l’eau est très utilisée, Parcs Canada pourrait envisager d’en aménager une nouvelle dans un autre secteur (p. ex. au sentier Mary Shaeffer).

Promotion de la raquette, de la marche hivernale et du ski dans des secteurs situés à l’extérieur de l’habitat essentiel du caribou

Commentaires reçus

• La promotion d’activités récréatives hivernale hors de l’habitat du caribou jouit d’un vaste soutien.
• L’offre d’activités hivernales pour débutants à l’extrémité nord de la vallée ne remplacera pas l’offre pour les gens qui recherchent une expérience en milieu sauvage de niveau intermédiaire ou avancé.

Projets possibles

• Nous avons demandé une rétroaction sur trois idées que Parcs Canada n’avait pas encore pleinement évaluées : le déménagement du camping Snowbowl vers un emplacement plus élevé et plus sec, l’aménagement d’abris sur le sentier Skyline et la hausse de la capacité des terrains de camping accessibles en bateau en bordure du lac Maligne.

Commentaires reçus

• Le déménagement du camping Snowbowl vers un endroit plus élevé et plus sec jouit d’un vaste soutien.
• Beaucoup moins de gens appuient l’aménagement d’abris permanents sur le sentier Skyline.
• De tels abris pourraient attirer des visiteurs qui ne sont pas autonomes.
• Il pourrait être acceptable de bâtir des abris très rustiques (p. ex. à armature en « A »).
• On pourrait installer des câbles pour bâches permanents plutôt que d’aménager des abris sur le sentier Skyline.
• Les avis sont divisés sur le mérite d’ajouter des emplacements aux terrains de camping existants au lac Maligne ou d’aménager plutôt un nouveau terrain de camping ailleurs.
• Parcs Canada devrait d’abord et avant tout se concentrer sur l’amélioration des terrains de camping existants, qui présentent des signes d’usure en raison de leur surutilisation.
• L’ajout de nouveaux emplacements aux terrains de camping existants pourrait nuire à l’expérience du milieu sauvage, et Parcs Canada devrait limiter le nombre d’emplacements à chaque terrain.
• L’aménagement d’un nouveau terrain de camping serait préférable à l’agrandissement des terrains de camping existants, mais on s’inquiète de l’incidence d’une telle mesure sur le grizzli.
• Les aires de pique-nique actuelles pourraient être transformées en terrains de camping.

Commentaires sur le renforcement des liens avec les Autochtones

Commentaires reçus

• La majorité des gens soutiennent les points du Document de travail qui ont trait à la participation des Autochtones dans la vallée : favoriser la participation des peuples autochtones, donner davantage d’information sur les récits et la culture des Autochtones, et faire mieux connaître les communautés qui entretiennent des liens traditionnels avec la vallée.

Commentaires sur la proposition de réaménagement de Maligne Tours

Beaucoup de gens ont commenté la décision de Parcs Canada de permettre à la société Maligne Tours de soumettre tous les éléments de sa proposition, sauf le lieu d’hébergement de 66 chambres axées sur le thème du patrimoine, au processus d’examen des projets d’aménagement. Les principales préoccupations soulevées (surtout axées sur la proposition de tente-chalet et, dans une moindre mesure, sur le labyrinthe sur le thème de la faune) ont été les suivantes :

• nécessité de modifier le plan directeur du parc pour permettre les tentes-chalets;
• utilisation de nouvelles terres hors du domaine à bail pour aménager les tentes-chalets et le labyrinthe;
• incidence sur la faune, en particulier les déplacements du grizzli;
• possibilité de perturbation de la beauté et du calme des lieux;
• établissement d’un précédent pour des demandes d’aménagement semblables ailleurs dans le parc.

Conclusion

Les commentaires que nous avons reçus durant la période d’examen public du Document de travail sur la stratégie de mise en œuvre pour la vallée de la Maligne donnent à entendre que la majorité des mesures proposées jouissent d’un vaste soutien. Les répondants ont donné une rétroaction vaste et précieuse qui aidera Parcs Canada à évaluer et à peaufiner les mesures proposées pour la vallée. Nous tenons à remercier tous ceux qui ont pris la peine d’assister aux forums publics ou de soumettre des commentaires par écrit.