C'est une zone de nature sauvage là- bas!
Parc national des Lacs-Waterton
Si vous avez l’impression que l’hiver n’en finit pas, mettez-vous à la place d’un animal sauvage dans les Rocheuses!
Des coups de froid mordant suivis du souffle d’un chinook puis de toute cette neige!
Une couche de neige épaisse peut causer des difficultés pour certains animaux, comme le cerf et le wapiti, qui s’enfoncent dans la neige en raison de leurs petits sabots et de leur poids important.
Mais pour certains animaux, la neige épaisse peut être un avantage. Le lynx est pourvu de grosses pattes semblables à des raquettes qui lui permettent de « flotter » facilement sur les accumulations de neige épaisse pour trouver ses proies.
Les petits animaux qui vivent dans des cavités subnivales, comme le campagnol et la musaraigne, tirent avantage des propriétés isolantes de la neige et se déplacent tout l’hiver dans l’espace juste au-dessus du sol, là où la température se situe généralement juste au-dessus du point de congélation.
Une croûte dure à la surface de la neige, formée par un cycle de fonte et de gel ou par des vents extrêmes, peut faciliter les déplacements, mais elle pose de véritables difficultés pour certains animaux.
Les ongulés (comme le cerf et le wapiti) ne sont pas toujours capables de creuser dans la neige croûtée avec leurs pattes pour accéder au fourrage, et les prédateurs (p. ex., la martre, le renard et le coyote), qui se nourrissent des petits animaux des cavités subnivales, n’arrivent pas toujours à creuser pour atteindre leurs proies. Heureusement, le printemps est à nos portes!
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