Le rétablissement des lieux perturbés
Parc national des Lacs-Waterton
Restauration dans la forêt-parc des contreforts
Le parc national des Lacs-Waterton est le seul parc national au Canada qui protège l’écorégion de la forêt-parc des contreforts. Les écosystèmes de la prairie sont parmi les plus menacés du monde. Les écosystèmes de la fétuque et de la forêt-parc des contreforts en Alberta ont décliné en raison des cultures, du développement et des espèces envahissantes. Il reste entre 16 et 35 pour cent de la prairie indigène de la province, et il importe de préserver et de rétablir cet habitat important.
Plusieurs projets sont en cours dans le parc national des Lacs-Waterton en vue de végétaliser les endroits perturbés à l’aide de plantes indigènes, y compris les gravières mises hors services et les lieux récemment perturbés par des travaux de construction. Dans le cadre de ses projets de construction, les équipes des études d’impact et de la conservation des ressources de Parcs Canada collaborent de près en vue de réduire les perturbations du paysage de Waterton, principalement avant les travaux de construction. Elles élaborent des stratégies pour perturber le paysage le moins possible et, lorsqu’il est impossible d’éviter certains impacts, Parcs Canada dresse d’avance des plans de restauration.
Parcs Canada a recours à plusieurs stratégies pour contribuer à préserver un écosystème de prairie sain. La végétalisation, les brûlages dirigés et la lutte contre les plantes non indigènes sont tous importants, et sont souvent utilisés ensemble.
Restauration aux lacs Waterton
Parcs Canada restaure à l’heure actuelle six hectares de forêt-parc des contreforts dans le parc national des Lacs-Waterton. Pour rebâtir une prairie saine, l’une des premières étapes consiste à ramasser des graines de plantes indigènes, ce que font des employés et des bénévoles de Parcs Canada. Les graines sont alors semées directement dans le sol, ou on les fait pousser en mottes pour les planter plus tard. On a planté environ 20 000 mottes de plantes et de plantes à fleurs indigènes (herbacées) de 51 espèces à des sites de restauration dans le parc au cours des huit dernières années. Les projets de restauration comprennent également la gestion des plantes envahissantes.
Projets récents
- Traiter des parcelles de brome inerme, une plante envahissante, avec un mélange de brûlage dirigé et d’herbicide, puis en réensemençant
- Remblayer et couvrir une pente érodée d’abrivent de chanvre biodégradable et de terre végétale, puis planter et ensemencer pour aider à prévenir le retour d’espèces envahissantes
- Planter et ensemencer d’anciennes gravières dont la régénération naturelle est lente
- Utiliser l’ensemencement hydraulique (épandage d’eau de semence et de paillis pour faire pousser de l’herbe et prévenir l’érosion du sol) après les projets de construction
- Transplanter des plantes indigènes provenant des zones de construction prévues
Planter et ensemencer ne sont que deux éléments de la restauration. Avant et après les travaux de restauration, des biologistes surveillent l’état des lieux pour évaluer l’efficacité de différentes techniques. Cette surveillance nous permet de cerner tout problème pouvant nuire à la réussite d’un projet, notamment l’arrivée d’espèces envahissantes.
Parcs Canada privilégie la collaboration avec ses partenaires communautaires. La restauration d’écosystèmes peut être très complexe. En partageant les connaissances et les leçons de nos voisins, nous pouvons obtenir de meilleurs résultats. Nous travaillons ensemble pour améliorer la disponibilité de graines indigènes adaptées aux conditions locales, et nous appuyons d’autres projets de restauration de la prairie à l’extérieur du parc.
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