S’amuser, nettoyer, s’en aller
Parc national des Lacs-Waterton
Le feu de Kenow a entraîné des perturbations naturelles du paysage du parc national des Lacs-Waterton.
En temps normal, diverses plantes indigènes profiteraient de ces excellentes conditions de croissance et la forêt et les prairies se régénéreraient. Les espèces envahissantes prospèrent aussi dans les environnements perturbés, car elles ont peu de concurrents et/ou de prédateurs naturels pour limiter leur propagation.
Les écosystèmes qui ressemblent à ceux du parc national des Lacs-Waterton sont passés de forêts indigènes à des communautés de plantes non indigènes après des feux. Ceci pourrait se traduire par une baisse de la biodiversité et des conditions d’habitat moins favorables pour la faune et les humains.
Quelles sont certaines des plantes non indigènes préoccupantes dans le parc national des Lacs-Waterton?
- Petite bardane (Arctium minus)
- Brome des seigles (Bromus tectorum)
- Carvi commun (Carum carvi)
- Brome inerme (Bromus inermis)
- Campanule fausse-raiponce (Campanula rapunculoides)
- Centaurée maculée (Centaurea maculosa)
- Chardon vulgaire (Cirsium vulgare)
- Chardon des champs (Cirsium arvense)
- Liseron des champs (Convolvulus arvensis)
- Camomille jaune (Cota tinctoria)
- Cynoglosse officinale (Cynoglossum officinale)
- Vipérine commune (Echium vulgare)
- Euphorbe ésule (Euphorbia esula)
- Renouée du Japon (Fallopia japonica)
- Julienne des dames (Hesperis matronalis)
- Millepertuis commun (Hypericum perforatum)
Que fait Parcs Canada pour protéger les écosystèmes naturels contre les espèces de plantes envahissantes dans le parc national des Lacs-Waterton?
Le parc national des Lacs-Waterton possède un programme exhaustif, bien établi et innovateur de gestion des plantes non indigènes prêt à réagir aux nouvelles perturbations de plantes non indigènes envahissantes. Notre programme a trois objectifs principaux :
Prévention : Utiliser uniquement du matériel exempt de mauvaises herbes pour travailler dans le parc. Vérifier que la terre et le foin apportés dans le parc sont exempts de mauvaises herbes.
Détection précoce : On surveille les espèces non indigènes envahissantes partout dans le parc. Toute espèce qui menace l’intégrité écologique du parc est supprimée par diverses méthodes : contrôle mécanique, application d’herbicide et contrôle biologique. La prévention du rétablissement d’espèces envahissantes dans les secteurs contrôlés se fait en plantant des espèces indigènes concurrentes.
Gestion à long terme : Il existe un plan à long terme pour contenir ou éliminer la présence des espèces les plus envahissantes dans le parc. Par exemple, l’accent sur les infestations de centaurée maculée (Centaurea stoebe) vise à l’empêcher de se propager à partir des secteurs très infestés et de l’éliminer dans ses nouvelles zones. La plupart des ressources du parc sont affectées à la suppression de cette espèce, car elle se répand rapidement et remplace la végétation indigène par sa forte densité et sa production d’un composé chimique qui empêche les autres plantes de pousser près d’elle (allélopathie). En dépit d’importantes infestations de centaurée dans le parc depuis les années 1970, les infestations au bord des routes ont été supprimées dans la plupart des secteurs.
Ce que vous pouvez faire pour aider à protéger le parc national des Lacs-Waterton contre les plantes envahissantes
Plus d’information
Visitez le site Web S’amuser, nettoyer, s’en aller pour plus d’information à propos de ce programme (en anglais seulement).
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