Milieux alpins
Parc national Kootenay
La santé des milieux alpins est l’un des trois indicateurs de la santé des écosystèmes, et nous mesurons cinq de ses paramètres pour l’évaluer. Nous soumettons chaque paramètre à une surveillance annuelle, de manière à pouvoir établir clairement si nos efforts de préservation et de remise en état du parc produisent les résultats souhaités. Ce travail de mesure nous aide à élaborer des plans et à prendre des décisions qui permettront au parc de rester intact pour les générations futures.
Végétation non indigène | Picas | Oiseaux chanteurs | chèvres de montagne | Cartographie
État de la végétation non indigène
Les espèces introduites représentent une immense menace pour la biodiversité. Elles délogent les plantes déjà présentes dans le parc et altèrent l’écosystème. Nous surveillons et gérons ces espèces dans le but de réduire à un minimum leurs répercussions sur nos parcs.
État des populations de Picas
Le pica élit domicile dans des éboulis ou des moraines, bien haut dans la zone alpine.
Meules de foin
Il passe ses étés à ramasser de l’herbe et d’autres végétaux qu’il réunit en « meules de foin ». Ces piles de végétation lui procurent de la nourriture et l’aident à rester au chaud pendant l’hiver.
En tenant compte du nombre de meules de foin amassées et entretenues chaque année, nous pouvons déterminer si les populations de picas sont en hausse ou en baisse.
État des populations d’oiseaux chanteurs
Nous enregistrons les chants des oiseaux pour déterminer quelles espèces sont présentes dans le parc et quelle est la taille des populations de chaque espèce. Les hausses ou les baisses de population nous aident à mesurer les impacts d’agresseurs comme la perte d’habitat, la fragmentation, les phénomènes météorologiques extrêmes et le changement climatique. Ces oiseaux peuvent nous enseigner beaucoup de choses sur l’état de santé général de nos milieux alpins.
État des populations de chèvres de montagne
La chèvre de montagne est un bon indicateur de la santé des écosystèmes alpins, parce qu’elle est très sensible aux perturbations d’origine humaine.
Levés aériens
Pour savoir comment se portent nos populations de chèvres, nous survolons certains secteurs du parc pour dénombrer les bêtes observées au-dessus d’une parcelle donnée.
Colliers de suivi
Les colliers posés au cou de certaines chèvres nous fournissent de l’information plus détaillée.
Cartographie
Nous avons recours à une technologie de cartographie spécialisée pour étudier les effets du climat sur le paysage et les zones de végétation.
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