Rencontrez Shannon Landels
Parc national du Mont-Riding
Quels sont votre titre et votre rôle en tant que membre de l’équipe de Parcs Canada au parc national du Mont-Riding?
Je suis agente de gestion des ressources et je travaille surtout dans les domaines des espèces en péril et de la gestion des ressources culturelles. À l’heure actuelle, je passe beaucoup de temps à effectuer une analyse des espèces en péril dans le parc et à établir la priorité des mesures de gestion devant faciliter leur rétablissement. Outre mon plan de travail principal, je participe également aux interventions de l’agent de service (recherche et sauvetage, gestion de la faune, sécurité des visiteurs), et je mène d’autres travaux de surveillance et de recherche dans le parc, au besoin.
Avez-vous un endroit préféré au parc du Mont-Riding?
Mes deux endroits préférés sont l’emplacement de camping du lac Deep Est et un petit coin le long de la rivière Ochre que j’ai découvert cette année.
Quels sont le niveau de scolarité que vous avez atteint et le cheminement professionnel que vous avez suivi pour décrocher votre poste actuel?
J’ai commencé par obtenir un diplôme en archéologie et j’ai eu l’occasion de voyager à l’étranger, de vivre toutes sortes d’expériences et d’en apprendre davantage sur les endroits vraiment formidables qu’on trouve ici, au Canada. Par la suite, j’ai décidé de retourner aux études pour décrocher un baccalauréat ès sciences en biologie, et cela m’a mené à travailler à la Division de la recherche sur les contaminants aquatiques d’Environnement Canada. J’ai pu acquérir beaucoup d’expérience sur le terrain et me rendre aux Territoires du Nord‑Ouest pour la première fois, un rêve que j’avais depuis longtemps. Mon deuxième diplôme en poche, j’ai eu la chance d’être embauchée au parc national du Mont-Riding, au sein de l’équipe de l’évaluation environnementale, où j’ai travaillé durant trois ans. Je suis ensuite allée au parc national Wood Buffalo, où j’ai travaillé durant un an pour le programme de gestion des feux, avant de revenir au parc du Mont-Riding, où je suis maintenant agente de conservation des ressources.
Y a-t-il eu, dans votre vie, un événement ou une personne qui vous a marquée et vous a incitée à faire carrière en sciences?
Quand j’étais jeune, mon oncle m’a donné une grosse collection de cartes d’animaux; il y avait une carte pour presque chaque animal qui existe! Je suis devenue accro. Je passais des heures à les organiser par catégorie et à élaborer une liste d’espèces à voir et à étudier. Le meilleur aspect d’une carrière en sciences, c’est qu’il y a toujours plus à apprendre!
Quelle est l’expérience la plus mémorable que vous avez vécue sur le terrain?
En tant que passionnée des oiseaux, je n’oublierai pas de sitôt la fois où j’ai aperçu une grue blanche sur son territoire de reproduction au parc national Wood Buffalo. Pas loin derrière, j’ai déjà dû secourir une marmotte tombée dans le trou d’une toilette sèche. Ce fut mémorable, mais pour des raisons complètement différentes.
Au cours des cinq à dix prochaines années, que souhaitez-vous accomplir dans votre carrière à Parcs Canada?
J’aime vraiment mon nouveau poste à l’Agence, et j’espère consacrer les cinq à dix prochaines années à la mise en œuvre des plans à long terme qui sont en cours d’élaboration dans le cadre du Programme sur les espèces en péril. Après plusieurs transitions qui m’ont permis de vivre différentes expériences en début de carrière, je suis contente de pouvoir enfin occuper un poste qui me permettra de rester au même endroit pour un moment.
Avez-vous des passions ou des passe-temps en dehors de votre travail quotidien?
Outre l’observation des oiseaux (passion que j’ai la chance de pratiquer dans le cadre de mon travail), je me passionne pour le jardinage. Il est agréable d’avoir un passe temps qui fournit de bons aliments à savourer!
Quels sont vos livres ou films sur la nature préférés? Qu’aimez-vous de ces œuvres?
L’arbre, une vie de David Suzuki et Wayne Grady, et bien sûr la série documentaire Planet Earth.
Préférez-vous certaines espèces à d’autres? Si oui, pourquoi?
Le geai gris, ou mésangeai du Canada comme on l’appelle maintenant. Il ne fait pas que survivre à nos hivers : il s’épanouit durant la saison froide. Sa nidification commence dès février, alors qu’il fait un froid intolérable! C’est aussi un oiseau très curieux. Dès que l’on se promène à l’extérieur, les geais gris sortent des buissons et viennent voir ce que nous faisons, c’est comme être toujours en compagnie d’un ami!
Que diriez-vous sur la science à une fillette de 10 ans?
La route peut être longue, mais le chemin en vaut la peine. Je lui dirais de commencer par simplement intégrer les sciences à sa vie comme elle le peut. Rien n’empêche d’explorer le domaine même si on n’y trouve pas d’emploi dès le départ. Il existe une foule de programmes de science citoyenne et de nombreuses possibilités d’explorer soi-même le monde qui nous entoure. Transformez votre salle d’attente en salle de classe.
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