Rencontrez Laurence, Écologiste et chef d’équipe

C’est une question difficile, car il y a tellement d’endroits et de paysages magnifiques dans tous les parcs où nous travaillons. L’été dernier, nous avons suivi un ruisseau en amont de la rivière Firth dans le parc national Ivvavik. Nous avons abouti à une chute d’eau entourée de fleurs éclaboussées par la bruine. Tout un spectacle!

Mon projet de maîtrise, réalisé en collaboration avec Parcs Canada, portait sur les interactions entre les bœufs musqués et les caribous. Les communautés sont préoccupées par l’impact des populations de bœufs musqués réintroduites sur la harde de caribous de la Porcupine, et ce projet examinait ces préoccupations, notamment l’utilisation de l’habitat et les répercussions des herbivores. J’ai adoré travailler dans le parc et avec des partenaires locaux.

Ce que je préfère dans mon travail, c’est de pouvoir passer du temps dehors. Surtout l’été, nous avons la chance de passer beaucoup de temps dans les parcs pour faire des travaux de recherche et de surveillance qui portent sur la qualité de l’eau, la densité de lemmings, le taux d’occupation des oiseaux de proie, la profondeur du pergélisol, l’habitat du caribou et bien d’autres parties importantes de l’écosystème.

À la base, la science pose des questions au sujet du monde naturel, et essaie de trouver une réponse. J’aime énormément les deux éléments de cette équation, c’est-à-dire réfléchir à des questions et faire le travail nécessaire pour y répondre. J’aime le fait que de plus en plus, nous pensons aux questions qu’il faut poser et à la façon de veiller à ce que les communautés autochtones obtiennent les réponses et à ce que le travail qu’ils souhaitent soit fait.