Géologie

Réserve de parc national Nááts'įhch'oh

Les sommets escarpés et les vallées courbées de la réserve de parc national Nááts’įhch’oh fournissent de nombreux indices sur les processus géologiques qui ont été à l’œuvre à Shúhta (monts Mackenzie centraux) au fil du temps.

    Formation des sédiments et des montagnes
    geology fossils
    © Parcs Canada /Tess Espey

    La ramification nord est des montagnes Rocheuses, les caractéristiques géologiques de Shúhta mettent en évidence le début des origines et l’historique de sédimentation de la chaîne de montagnes. Des fossiles d’espèces aquatiques, ce qui indique que certaines parties de ce paysage étaient autrefois submergées, créant ainsi un environnement qui a préservé les corps des anciens organismes dans les sédiments à grain fin. Parmi les plus importantes découvertes de fossiles dans le parc, des spécimens de poissons datant de la période dévonienne (il y a environ 400 millions d’années) ont aidé les paléontologues à comprendre la façon dont les dents ont évolué chez les vertébrés. Les couches de roches sédimentaires ont plus tard été tordues et soulevées, ce qui a créé les montagnes que vous pouvez voir aujourd’hui. Les géologues continuent d’étudier les processus responsables de la pousser de cette région vers le haut; il s’agit d’un cas rare de formation montagneuse qui est loin de la limite la plus près entre les plaques tectoniques dans la croûte terrestre.

    Glaciers et pergélisol
    © Parcs Canada / Colin Field 

    La neige et la glace ont également joué un rôle dans la sculpture de ce paysage. Les vallées en U sont parmi les preuves les plus visibles de la glaciation, présentant la façon dont le mouvement des glaces a emporté les roches et les sédiments. Même si les énormes glaciers de la dernière période glaciaire se sont depuis longtemps retirés, il est encore possible d’observer les glaciers alpins sur les sommets du parc aujourd’hui. Ces couches de glace et de roches se déplaçant lentement sont responsables des caractéristiques comme les lacs, les arêtes et les dépôts de moraine.

    Le pergélisol modifie également le paysage de différentes façons. La réserve de parc national Nááts’įhch’oh a un pergélisol discontinu, ce qui signifie que les couches du sol sont gelées pendant toute l’année, à certains endroits, mais pas à d’autres. Les sols se dilatent et se contractent lorsqu’ils passent par les cycles de gel et de dégel, produisant des reliefs distinctifs comme les pingos (monticules à noyau de glace) et des zones bosselées ayant la forme de polygones. Les changements climatiques ont également entraîné la fonte de certaines zones de pergélisol, ce qui réduit la stabilité des sols. Parmi les preuves de ce phénomène dans ces zones, il y a, par exemple, ce que nous appelons « les forêts ivres » (des arbres penchés à des angles différents) et des glissements de sol humide.

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