Recherche prioritaires

Parc national des Îles-de-la-Baie-Georgienne

Domaines de recherche prioritaires

Le parc national des Îles-de-la-Baie-Georgienne chevauche deux biorégions et forme une zone protégée centrale au sein de la réserve de la biosphère de la baie Georgienne. Il protège 50 îles et propriétés d’une superficie totale de 14 km². Le parc abrite également 25 espèces en péril. Il est situé près de Honey Harbour, en Ontario, et n’est accessible que par bateau. 

L’île Beausoleil, la principale île du parc, a été désignée lieu historique national et protège un paysage culturel important. Le parc compte actuellement 13 sites archéologiques connus qui témoignent de l’activité humaine et de la colonisation sur l’île de la fin de la période paléoindienne jusqu’à nos jours.

Cypripède tête-de-bélier

Les domaines de recherche prioritaires du parc sont fonction des besoins énoncés dans le plan directeur actuel du parc (une mise à jour du plan directeur devrait être achevée en 2022), dans le Plan d’action pour espèces multiples ainsi que dans d’autres documents clés.

Domaines de recherche prioritaires :

  1. Utiliser le système de surveillance faunique MOTUS et ses fonctions de radiotélémétrie automatisée pour suivre le déplacement et le comportement d’oiseaux, de chauves-souris et de gros insectes, ainsi que pour faciliter la recherche et l’éducation à l’échelle du paysage en ce qui concerne l’écologie et la conservation des animaux migrateurs pour qui le parc sert d’habitat.
  2. Évaluer l’impact de la fluctuation du niveau de l’eau sur les communautés des milieux humides et sur l’habitat des espèces transitoires: faire l’inventaire de la structure de l’écosystème des terres humides, déceler les changements dans la structure des communautés de macrophytes et en évaluer l’influence sur l’habitat des reptiles, déterminer comment la relocalisation de l’écotone entre les taxons peut servir d’indicateur de la résilience des terres humides, et déterminer le lien entre les niveaux d’eau et l’inclinaison du substrat en ce qui concerne la présence d’un habitat convenable.
  3. Évaluer la phylogéographie et la génétique du paysage pour les espèces en péril, dont les serpents inscrits, afin de déterminer l’abondance actuelle, la zone d’occupation et les conditions de l’habitat, et la structure génétique de la population et les hibernacles des serpents.
  4. Évaluer les espèces d’oiseaux en péril pour effectuer une mise à jour (présence/absence et abondance), et relever les habitats potentiels pour pouvoir en accroître la conservation.
  5. Évaluer les répercussions des changements climatiques sur la conservation des espèces, en tenant compte de la dynamique de la biogéographie insulaire, détecter les changements au sein de l’herpétofaune, mieux comprendre le rôle et la fonction de la biodiversité, des espèces manquantes et des processus écologiques pour ainsi pouvoir choisir les options à intégrer dans une stratégie de conservation adaptative.

Veuillez lire les exigences de Parcs Canada en matière de permis de recherche pour en savoir plus sur le processus de délivrance de permis de recherche.

Partenaires autochtones

Parcs Canada collabore étroitement avec les groupes autochtones de partout au pays. Dans l’esprit de la réconciliation et de la reconnaissance des droits sur les terres et l’eau, les travaux de recherche effectués au parc national des Îles-de-la-Baie-Georgienne sont menés en collaboration avec le Cercle consultatif culturel composé de représentants des Premières Nations des Chippewas de Beausoleil, des Chippewas de Rama, des Chippewas de Georgina Island, de Wasauksing, de Potawatomi de Moose Deer Point et des Mohawks de Wahta, du Georgian Bay Métis Council et du Georgian Bay Native Friendship Centre.

Les projets de recherche peuvent également intégrer des composantes du savoir traditionnel autochtone, des visions du monde, de l’éthique, des valeurs et des processus autochtones. 

Appui aux chercheurs

  • Appui non financier de Parcs Canada : transport jusqu’aux sites de recherche (notamment aux îles, par bateau), espaces de bureau et de laboratoire, accès à une bibliothèque complète, conseils et orientation sur la conception de la recherche, prêt d’équipement et hébergement pour un nombre limité de nuits.
  • Ensembles de données pluriannuelles du site de données ouvertes du gouvernement du Canada : oiseaux forestiers nicheurs, salamandres cendrées, surveillance des parcelles permanentes du Réseau de surveillance et d’évaluation écologiques (RESE), niveaux d’eau, qualité de l’eau des milieux humides côtiers, phragmites envahissants et diverses ressources géospatiales. 
  • Autres domaines de recherche

    • Déterminer l’impact des fluctuations du niveau d’eau des Grands Lacs sur l’écosystème riverain de la baie Georgienne et élaborer un concept de corridor faunique côtier pour les diverses espèces qui s’y réfugient. 
    • Évaluer les cycles de fluctuation du niveau des Grands Lacs qui vont de court terme (6 à 22 ans) à long terme (25 à 60 ans). Cela peut également s’expliquer indépendamment des variables climatiques et d’autres facteurs anthropiques. Quelle géomorphie multispatiale dynamique peut permettre de calculer l’équilibre et de contribuer à la prévision des niveaux des lacs? 
    • Examiner la faisabilité et élaborer un cadre de surveillance de la faune hivernale à l’aide un drone doté d’un système infrarouge à vision frontale (caméra thermique) et d’une caméra vidéo à haute résolution pour surveiller potentiellement les déplacements de l’herpétofaune après l’hibernation. 
    • Élaborer un cadre pour assurer l’intégration efficace des facteurs physiques, biotiques et sociétaux afin de soutenir une approche de restauration écologique durable dans laquelle la science et les pratiques sont harmonisées sur le plan fonctionnel, une surveillance provisoire est possible et les pratiques de conservation sont durables.
    • Quand, où et comment renaturaliser le littoral afin de renforcer la résilience climatique grâce à un cadre comportant une résolution à plusieurs échelles spatiales.
    Personnes-ressource :

    Prabir Roy, Ph. D., coordonnateur de la recherche 

    Adresse : 901, chemin Wye Valley, C.P. 9, Midland (Ontario) L4R 4K6

    Courriel : Prabir Roy, Ph. D.

    Téléphone : 705-527-7256

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