Les femmes dans la gestion des feux de végétation
Parc national Pukaskwa
Plus tôt cette année, un nouveau collègue m’a demandé ce que c’est que d’être une femme dans un tel domaine traditionnellement dominé par les hommes, et s’il y avait beaucoup de femmes qui travaillent dans la gestion des feux de végétation au sein de Parcs Canada. En répondant à la question, j’ai regardé autour de moi et j’ai réalisé qu’il y avait des femmes à presque tous les paliers au sein du programme de gestion du feu de Parcs Canada ainsi que dans la plupart des postes au sein des équipes de gestion des incidents qui gèrent les gros incendies.
De plus, au parc national Pukaskwa, il y a un grand nombre de femmes qui occupent des postes en sciences écologiques et en gestion. J’étais très heureuse d’être en mesure de m’entretenir avec mon collègue au sujet des solides modèles féminins occupants des postes de gestion et sur le terrain à Parcs Canada.
C’est un fait reconnu depuis longtemps que les femmes sont sous‑représentées dans les domaines de la science, de la technologie, du génie et des mathématiques. Lorsque j’étais jeune, personne ne m’a explicitement découragé à devenir une pompière de végétation, mais cette option ne m’a pas été également présentée. Je suis tombée sur la lutte contre les incendies dans le cadre d’un emploi d’été pour payer mon université. J’ai adoré travailler à l’extérieur et j’ai apprécié les aspects de résolution de problèmes liés aux interventions d’urgence. Au fil des saisons des incendies, il est devenu de plus en plus clair que je désirais faire carrière dans la gestion des feux de végétation. Parfois, ce travail est sale et physiquement exigeant, comme tirer un tuyau le long de la ligne de feu sous la pluie ou grimper à flanc de montagne pour vérifier une conduite de gicleurs. Il y a les moustiques et les cloques, mais je trouve ce travail très enrichissant. À Parcs Canada, je peux utiliser le feu comme outil de gestion du paysage – pour créer des habitats fauniques, pour rétablir la santé de l’écosystème et pour réduire les risques de feux de forêt pour les collectivités. J’adore ce que je fais, mais parfois, il m’a été difficile de reconnaître mon propre potentiel à long terme parce que je n’avais pas vu d’autres femmes ayant une carrière à long terme dans la gestion des feux de végétation.
Au cours des dernières années, j’ai remarqué une augmentation de la couverture médiatique sur les enjeux liés à l’égalité entre les sexes et la diversité des genres ainsi qu’un dialogue plus ouvert au sujet de ces questions en matière de gestion des feux de végétation. Par exemple, en décembre 2016, une association de professionnels des services des incendies a publié un document de position intitulé « Sexual Harassment and Gender Discrimination in Wildland Fire Management Must Be Addressed » (Le harcèlement sexuel et la discrimination fondée sur le sexe dans la gestion des feux de végétation doivent être réglés). Puis, environ un an plus tard, les organismes de gestion des feux de végétation au Canada ont envoyé un rappel à propos de leur engagement à abolir la discrimination et le harcèlement dans la communauté canadienne de gestion des feux de végétation. À peu près à la même époque, une coopérative américaine populaire de consommateurs a publié une vidéo intitulée « Women in Fire » (Femmes en feu). Cette vidéo soulignait le travail d’un grand nombre de femmes dans des carrières liées à la gestion des feux de végétation et l’importance de montrer à tous, surtout aux enfants, que cette carrière est possible pour quiconque désire s’y consacrer.
Voir d’autres femmes exceller dans des rôles de leadership au sein des d’équipes de gestion des feux de végétation a contribué à me faire croire que je peux progresser dans cette profession; cela a fait passer mon dialogue intérieur de « je vais essayer » à « je fonce ». L’accroissement de la sensibilisation envers les défis liés à la diversité des genres parmi la communauté des services des incendies me donne bon espoir que ces changements positifs de cultures se poursuivront au cours des années à venir.
Voir d’autres femmes exceller dans des rôles de leadership au sein des d’équipes de gestion des feux de végétation a contribué à me faire croire que je peux progresser dans cette profession; cela a fait passer mon dialogue intérieur de « je vais essayer » à « je fonce ». L’accroissement de la sensibilisation envers les défis liés à la diversité des genres parmi la communauté des services des incendies me donne bon espoir que ces changements positifs de cultures se poursuivront au cours des années à venir.
Regardez Stephanie inspirer la prochaine génération au Canadian Bushplane Heritage Centre, à Sault Ste. Marie, en 2015: Nouvelle exposition incendiaire sur les brûlages!
<< Au fil de l'EAU
- Date de modification :