Transcription
Un air de violon entraînant se fait entendre pendant que des motifs floraux multicolores apparaissent sur un arrière-plan noir.
Texte affiché : « LES MÉTIS DE ROCKY MOUNTAIN HOUSE »
On entend une musique de guitare traditionnelle. Des visiteurs s’approchent de l’enceinte d’un vieux fort. Un groupe de personnes marche le long d’une berge de galets. Un narrateur parle, debout dans un boisé, et on aperçoit dans l’image plusieurs grosses tentes blanches.
Texte affiché : « TRAVIS WEBER, COORDONNATEUR DE L’INTERPRÉTATION, LIEU HISTORIQUE NATIONAL ROCKY MOUNTAIN HOUSE »
Un montage présentant des interprètes en costume d’époque effectuant plusieurs tâches dans un camp de travail, de chasse et de trappe défile pendant qu’il parle.
TRAVIS WEBER, COORDONNATEUR DE L’INTERPRÉTATION, LIEU HISTORIQUE NATIONAL ROCKY MOUNTAIN HOUSE – Le lieu historique national Rocky Mountain House est l’endroit situé le long de la rivière Saskatchewan Nord où la Compagnie de la Baie d’Hudson et la Compagnie du Nord-Ouest ont construit des forts de 1799 à 1876. Ces compagnies traitaient avec neuf groupes autochtones distincts, huit Premières nations et les Métis. De nombreux types d’activités et de cultures y foisonnaient. Les gens y établissaient leurs campements, ils y passaient la nuit et ils y tenaient des cérémonies pour les échanges commerciaux. Le lendemain, il y avait un va-et-vient continuel d’Autochtones qui commerçaient avec des Européens.
Un narrateur parle depuis une berge gazonnée.
Texte affiché : « PAT MACDONALD, HISTORIEN ET AUTEUR »
Pendant qu’il parle, on voit une femme s’affairer près d’un feu, devant un tipi.
PAT MACDONALD, HISTORIEN ET ÉCRIVAIN – Ces postes étaient considérés comme le territoire des Pieds-Noirs. Les Cris agissaient le plus souvent en tant qu’intermédiaires et négociateurs. Et au milieu de tout ça, les Métis ont afflué en grand nombre. Ils étaient des gens d’affaires avertis. Ils approvisionnaient les postes en pemmican, en fournitures et en aliments.
Un narrateur parle, debout sur une plaine gazonnée, près de deux tipis.
Texte affiché : « WARREN FAY, INTERPRÈTE MÉTIS »
Des interprètes en costume d’époque exécutent des tâches traditionnelles dans un décor de camp de chasse et de trappe.
WARREN FAY, INTERPRÈTE MÉTIS – Dans notre partie de Rocky Mountain House, Parcs Canada a accompli un très bon travail de collaboration avec les Métis. Un nombre phénoménal de visiteurs sont venus pour en apprendre davantage sur les méthodes de piégeage, sur les fourrures et sur le raclage des peaux.
Un narrateur parle depuis le camp de chasse.
Texte affiché : « MARCIEN LEBLANC, TRAPPEUR MÉTIS »
On le voit montrer son travail de traite des fourrures aux visiteurs.
MARCIEN LEBLANC, TRAPPEUR MÉTIS – Nous renseignons les gens sur le commerce des fourrures et les voyageurs, nous expliquons le mode de vie des Métis, leur façon de tanner les peaux d’animaux et les types de pièges qu’ils employaient.
Entre les rayons d’une bibliothèque, un narrateur parle.
Texte affiché : « SCOTT STEPHEN, HISTORIEN, PARCS CANADA »
SCOTT STEPHEN, HISTORIEN, PARCS CANADA – Rocky Mountain House est l’un de mes exemples préférés de collaboration entre Parcs Canada et les organismes de notre collectivité. C’est l’histoire de gens qui se réunissent avec des collectivités et des familles pour donner une signification à un lieu.
Une narratrice parle, debout devant une tente.
Texte affiché : « PAM PICHE LASHMORE, PROFESSEURE DE DANSE MÉTISSE »
Pendant qu’elle parle, on voit un petit cimetière dans un grand champ.
PAM PICHE LASHMORE, PROFESSEUR DE DANSE MÉTISSE – Quand j’emprunte le sentier ici, au parc Rocky Mountain House, et que je vois ces vieux forts, je sens le passé et mes ancêtres revivre en moi. J’aime les arbres, j’aime la rivière et j’aime l’essence du passé.
Des interprètes en costume d’époque tirent du fusil et du canon dans un vaste champ, sous le regard des visiteurs. Un montage montre des visiteurs prenant part à diverses activités sur le site. On y voit notamment une jeune fille jouant sur une balançoire, la visite d’un troupeau de bisons et une famille descendant le long d’un sentier boisé. Un narrateur parle, debout dans le camp de chasse, et on voit les membres d’une famille transporter leurs sacs de couchage dans l’un des tipis.
TRAVIS WEBER – Nous pouvons offrir aux visiteurs différentes activités qui peuvent remplir une journée entière. Nous avons un fort de jeu, une horde de bisons et environ trois kilomètres de sentiers pédestres qui serpentent un peu partout dans le lieu. L’un des projets que nous avons conçus pour le lieu est un camping patrimonial. Nous avons des tentes de trappeurs installées dans les bois et un village de trappeurs et, de l’autre côté, une zone qui ressemble davantage à une prairie où les gens peuvent camper dans des tipis.
Un narrateur parle depuis un boisé.
Texte affiché : « JOSEPH PIMLOTT, VICE-PRÉSIDENT, RÉGION 3, NATION MÉTISSE DE L’ALBERTA »
Un montage présente des visiteurs s’affairant à diverses activités, comme le démarrage d’un feu sans allumette ni briquet, la confection de capteurs de rêves, l’enroulage d’une banique sur un bâton et le partage d’un repas sur un feu de camp, pendant que le narrateur parle.
JOSEPH PIMLOTT, VICE-PRÉSIDENT, RÉGION 3, MÉTIS NATION OF ALBERTA – L’une des choses que je trouve cool dans ce projet, c’est qu’il faut se servir d’anciens chaudrons et poêlons et faire un feu à partir de rien.
TRAVIS WEBER – Ce qui rend ce lieu si spécial, ce n’est pas seulement sa beauté naturelle, mais aussi les gens qui y vivaient. Pour mieux les comprendre, il faut comprendre leur culture. Le but des ateliers est donc de plonger les gens dans cette culture; l’un d’entre eux porte sur les attrape-rêves, un autre est un jeu traditionnel et il y en a aussi un sur la façon de préparer la bannique.
TRAVIS WEBER – Je pense que ce camping patrimonial est plein de vie. Avec le temps, vous allez vivre diverses expériences et connaître de nouveaux projets, et chaque fois que vous viendrez, quelque chose aura changé et il y aura une nouvelle activité.
Assis dans un tipi, des enfants font de l’artisanat avec des perles alors que deux aînés discutent sur un banc dehors pendant que le narrateur parle.
JOSEPH PIMLOTT – Parcs Canada a joué un rôle important dans l’organisation de ce lieu. Ses responsables se sont assurés que la dimension culturelle est authentique et ils en ont discuté avec nos aînés. Ces collaborateurs sont une équipe formidable.
Un montage montre des visiteurs s’affairant à diverses activités dans l’enceinte du lieu historique.
TRAVIS WEBER – C’est ici que nous avons créé ce modèle de collaboration entre les Métis et les membres des Premières nations de la région. Et je crois que nous avons noué avec eux de très bonnes relations, des relations qui nous permettent d’offrir aux visiteurs un produit qui rend bien l’image des premiers habitants de ce lieu, soit les Autochtones.
Assise près d’un sentier dans un boisé, une narratrice parle.
Texte affiché : « MARLENE LANZ, PRÉSIDENTE, RÉGION 3, NATION MÉTISSE DE L’ALBERTA »
Une femme en costume d’époque joue du violon à l’extérieur d’une tente blanche.
MARLENE LANZ, PRÉSIDENTE, RÉGION 3, MÉTIS NATION OF ALBERTA – J’aimerais féliciter la direction du lieu historique national pour avoir reconnu les Métis et nous avoir aidés à garder la culture métisse bien vivante. Je suis vraiment heureuse que ce lieu existe.
Deux enfants jouent dans une grande barque à rames échouée. D’autres enfants participent à des démonstrations de tâches qui avaient traditionnellement cours dans un camp de chasse et de trappe.
Texte affiché : « DOREEN BERGUM, AÎNÉE, RÉGION 3, NATION MÉTISSE DE L’ALBERTA »
D’autres enfants participent activement à d’autres tâches traditionnelles.
DOREEN BERGUM, AÎNÉE, RÉGION 3, MÉTIS NATION OF ALBERTA – C’est pour que les jeunes nous perpétuent qu’il est si important de partager notre culture, notre musique, nos danses et notre cuisine. C’est pour qu’ils en soient fiers, qu’ils remontent à la source et qu’ils rétablissent l’équilibre entre le présent et le passé.
Une jeune fille suspend un capteur de rêve à une branche d’arbre, puis s’éloigne.
SOURCES :
Générique du début sur un air de violon d’Amelia Kaminski
Airs de violons, gracieuseté du Métis Fiddler Quartet
www.metisfiddlerquartet.com
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