Évaluation de la gestion des routes — Aperçu des résultats — Septembre 2022

Des données probantes montrent que des structures de gestion ont été mises en place pour l'exploitation des routes et les projets d'immobilisation, et que ces travaux ont été supervisés par les unités de gestion, les Services de génie routier, l'Unité des opérations de voirie et l'équipe de gestion des investissements.

Les priorités stratégiques du programme des routes étaient étroitement liées à la mise en œuvre de l'initiative d'investissement pour les infrastructures fédérales (IIF), qui a façonné les nouvelles structures organisationnelles et les nouveaux processus opérationnels.

À l'échelle opérationnelle, les rôles et responsabilités étaient généralement clairs, mais pas bien documentés. La répartition des responsabilités de niveau accru parmi les unités fonctionnelles n'était pas bien comprise par le personnel de l'Agence.

Étant donné que Parcs Canada n'a pas mis en œuvre une orientation stratégique nationale pour la gestion des routes, la conformité aux politiques n'a pas pu être évaluée. En l'absence d'une orientation stratégique, les unités de gestion appliquent un mélange de normes provinciales, de directives de l'Agence et de lois environnementales.

Plusieurs sources de données montrent que les activités liées aux routes étaient semblables dans l'ensemble des unités de gestion. Les quelques variations notées découlaient en grande partie de facteurs pratiques comme le terrain, la météo, et les types de routes gérées (p. ex. autoroute ou route d'accès). Des variations ont aussi été observées dans les dossiers d'entretien des routes et les pratiques de gestion de l'information.

À l'aide d'éléments de preuve, on a été en mesure de déterminer que Parcs Canada atteint les résultats escomptés ci-dessous :

• Communications : des stratégies sont en place pour informer les visiteurs et les voyageurs des conditions routières, des retards, des risques et des fermetures.
• Routes entretenues et réfectionnées : des améliorations importantes ont été apportées aux routes (en particulier les autoroutes) dans le cadre de l'initiative d'IIF.
• Répercussions environnementales et culturelles minimisées : des pratiques sont en place pour limiter les répercussions environnementales négatives. On a pu déterminer que des consultations et des séances de mobilisation ont eu lieu avec des collectivités autochtones.
• Diligence raisonnable : des exemples de pratiques exemplaires ont été notés dans des domaines comme la construction, la santé et la sécurité et la documentation relative à l'entretien.

Bien que nous ayons constaté que la sécurité et la fiabilité sur les routes sont des priorités opérationnelles partout dans l'Agence, les données sont insuffisantes pour pouvoir évaluer ce domaine.

Les analyses financières, qui sont appuyées par des constatations tirées d'études de cas, montrent que les routes ne disposent pas des ressources nécessaires pour répondre à la demande. Le programme d'inspection des routes ne reçoit pas un financement stable, ce qui limitera éventuellement la capacité de l'Agence à gérer efficacement, à investir dans l'entretien préventif et à réaliser des investissements stratégiques. Des données probantes montrent que les niveaux de financement des routes peuvent avoir une incidence négative sur la planification et la prestation de programmes destinés aux visiteurs, la gestion des biens et d'autres activités des unités de gestion.