Données de base

Il existe trois groupes d'intervenants clés qui s'intéressent aux recherches archéologiques :

  • les responsables;
  • les spécialistes en archéologie;
  • les descendants et les autres personnes apparentées sur le plan culturel.
Responsables

Les responsables provinciaux ou territoriaux doivent systématiquement être mis au courant des projets prévus, dans le cas de l'exécution de prospections archéologiques usuelles. (La liste des responsables provinciaux figure en encadré aux pages 15 et 16.) Il est recommandé, mais non obligatoire, de transmettre un résumé du même rapport au directeur des Services archéologiques de l'Agence Parcs Canada (l'adresse est indiquée dans l'encadré).

Spécialistes en archéologie

Bien que ces experts et les « responsables » soient souvent les mêmes, il y a des cas où les responsables des permis peuvent, s'ils le souhaitent, exiger des chercheurs, sous peine de leur refuser le permis, qu'ils informent le département d'anthropologie de l'université la plus proche. La tâche d'informer les différentes parties désignées revient habituellement à l'archéologue responsable des recherches.

Descendants, etc.

Malheureusement, il est souvent arrivé que l'on déterre des biens et des restes des ancêtres de populations environnantes — à la consternation de ces dernières. Il y a même eu des cas d'exhumation de personnes dont on gardait encore un tendre souvenir. Cette pratique n'est pas acceptable42.

Les membres du milieu archéologique font valoir depuis longtemps43 qu'il faudrait consulter les groupes autochtones touchés au sujet de l'autorisation des fouilles. L'Agence Parcs Canada confirme elle aussi l'importance des personnes apparentées sur le plan culturel. L'Agence canadienne d'évaluation environnementale a maintenant adopté (1996) une position comparable, et pas seulement par rapport aux Autochtones (s'inspirant en cela de l'exemple de l'Agence Parcs Canada). Selon sa publication intitulée Loi canadienne sur l'évaluation environnementale—Document de référence sur les ressources du patrimoine physique et culturel (...) il faut tenir compte des préoccupations (...) des groupes culturels, ethniques ou autochtones dont le patrimoine est visé par le projet. Tous ces intervenants sont des sources importantes de connaissances locales ou traditionnelles. La Loi canadienne sur l'évaluation environnementale confirme les avantages découlant du fait de consulter le public et les autres intervenants dès le début d'un projet44. Certains sites renferment des ressources archéologiques dont la présence est connue, mais non visible à la surface, et qui, par conséquent, n'ont pas été répertoriés ou protégés correctement45.

Un spécialiste compétent peut même avoir des idées sur la manière de transformer une prospection archéologique en une opération de relations publiques fructueuse, en s'assurant la contribution des collectivités avoisinantes. Bien que le sujet puisse être à la fois difficile et délicat, il s'agit, considère-t-on, d'un élément important d'un travail de qualité.

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