Premières Nations

Lieu historique national Rocky Mountain House

Au cours de leurs 76 années d’activité, Rocky Mountain House et Acton House ont commercé avec huit Premières Nations différentes. Située dans la région des forêts-parcs proches à la fois des montagnes et des prairies, Rocky Mountain House tirait profit à la fois de la présence des Autochtones et de celle des ressources de ces paysages variés.

Ktunaxa (Kootenays)
  • Établis principalement dans la vallée du fleuve Columbia, à l’ouest des Rocheuses.
  • En 1799, ils avaient une population d’environ 1 200 personnes.
  • Ils traversaient les cols Howse et Crowsnest pour atteindre les plaines où ils chassaient et commerçaient.
  • Les compagnies de commerce de la fourrure construisirent en ce lieu des postes de traite dans l’intention d’attirer les négociants Ktunaxa. Cependant, seule une petite bande de moins de 100 personnes a fait le voyage.
Piikani (Péigans)
  • Le plus important, le plus puissant et le plus riche des Nitsitapii (peuples de langue pied noir).
  • Leur population comptait probablement beaucoup plus de 3 000 personnes en 1799.
  • Ils chassaient dans les plaines en été et hivernaient dans les vallées de la Bow et de la haute Saskatchewan ainsi que des rivières Milk et Marias.
  • Ils étaient principalement des chasseurs de bisons, mais pendant une courte période, au début des années 1800, leur pratique intensive du piégeage des castors a contribué à la prospérité des postes de Rocky Mountain House.
Siksika (Pied Noirs)
  • Peuple de langue pied noir, chasseurs de bisons
  • En 1799, leur population s’élevait à 2 000 personnes.
  • Ils vivaient dans les plaines du nord le long de la rivière Battle.
  • Bon nombre de leurs lieux sacrés se trouvaient dans la vallée de la rivière Oldman et certaines de leurs bandes chassaient dans les montagnes de la région de Banff.
  • Ils faisaient la traite de la viande et de la peau de bison ainsi que de la peau de loup, mais préféraient se tenir à l’écart des Européens.
Kainai (Gens du Sang)
  • De langue pied noir, chasseurs de bisons.
  • Leur population était d’environ 2 000 personnes en 1799.
  • Ils vivaient dans la vallée du cours inférieur de la Bow, et de tous les Nitsitapii, leur mode de vie était probablement celui qui était le plus orienté vers les plaines.
  • Ils faisaient le commerce des peaux et de la viande de bison ainsi que des peaux de renard et de loup.
  • Le terme ka’ina’wa signifie « chefs nombreux ». Les négociants leur donnèrent le nom de « Gens du Sang » en raison de l’ocre rouge dont ils enduisaient leurs visages et leurs objets cérémoniels.
Atsina (Gros Ventres)
  • En 1799, leur population s’élevait à environ 1 800 personnes.
  • Ils vivaient le long du cours inférieur de la rivière Saskatchewan Sud.
  • Ils étaient généralement alliés aux Nitsitapii même s’ils appartenaient à un groupe distinct et parlaient une langue différente.
  • C’était un groupe de chasseurs de bisons entretenant des liens étroits avec les groupes autochtones des plaines du sud.
  • Les Nehiyawak et les Nakoda, mieux armés, repoussèrent les Atsina vers le sud jusqu’au Missouri et dès les années 1840, les Gros Ventres avaient cessé de visiter les postes de la CBH.
Tsuu T’ina (Sarsis)
  • Un petit groupe de 900 personnes tout au plus en 1799.
  • Ils parlaient la langue dénée, et commencèrent à migrer des forêts du nord vers les plaines du nord ouest au début du XVIIIe siècle.
  • Ils adoptèrent une économie fondée sur la chasse aux bisons, tout en conservant leurs traditions antérieures de pêche et de piégeage du castor. Vers la fin du XVIIIe siècle, les Tsuu T’ina étaient alliés aux Nitsitapii.
Nakoda (Stonies)
  • Leur population ne comptait que quelques centaines de personnes en 1799.
  • Ils vivaient dans les régions boisées et les contreforts nord et ouest de la rivière Saskatchewan Nord, ce qui faisait d’eux les voisins autochtones les plus proches de Rocky Mountain House et ses clients les plus fidèles.
  • Les Nakoda pratiquaient le piégeage du rat musqué et du castor mais étaient surtout des chasseurs de gros gibier. La viande d’orignal et de wapiti qu’ils fournissaient a nourri des générations de négociants européens à Rocky Mountain House.
Nehiyawak (Cris)
  • L’un des groupes autochtones les plus répandus en 1799, ils dominaient la plus grande partie de la vallée de la rivière Saskatchewan Nord.
  •  On ne sait pas à combien s’élevait la population de leurs bandes de l’ouest à cette époque, mais on sait qu’ils étaient importants non seulement en tant que trappeurs de castors, mais aussi comme intermédiaires entre les Européens et les divers groupes autochtones des deux côtés des montagnes Rocheuses. Ils allaient rarement à Rocky Mountain House, préférant négocier à Fort Edmonton ou à Fort Augustus.

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