La Rencontre de deux mondes

Lieu historique international de l'Île-Sainte-Croix

Entrepôt d'articles que les Européens utilisaient pour faire le commerce avec les peuples autochtones.
Entrepôt d'articles que les Européens utilisaient pour faire le commerce avec les peuples autochtones.
© Office national du film du Canada/Susan Tooke

Les chasseurs et les négociants des peuples passamaquoddy, malécites et mi'gmaq assurent la survie commerciale de la colonie du sieur de Mons. Grâce à leur connaissance directe du territoire, ces véritables entrepreneurs contrôlent l'approvisionnement en fourrures. Les Passamaquoddy, les Malécites et les Mi'gmaq qui ont déjà commercé avec les français, connaissent donc l'utilité des produits européens. Pour continuer à troquer les fourrures contre ces produits, ils concluent des alliances commerciales avec le sieur de Mons.

Les membres de l'expédition du sieur de Mons sont motivés par l'espoir de tirer d'énormes profits de la traite des fourrures. En Europe, la mode du chapeau de castor fait de la peau de castor un objet de commerce de grande valeur. En 1603, le sieur de Mons se voit accorder par Henri IV un droit exclusif de dix ans sur la traite des fourrures, et le titre de lieutenant général de l'Acadie, territoire s'étendant du 40e au 46e parallèle. Le sieur de Mons doit, en échange, entreprendre et payer les coûts de la colonisation du territoire. C'est ainsi que Henri IV concrétise sa vision de la colonisation outre-mer.


Prochain volet : Une colonie française en Acadie

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