Restauration des habitats de l’île Fryer
Lieu historique national du Canal-de-Chambly
Parcs Canada et Nature-Action Québec unissent leurs forces pour protéger la biodiversité de l’île Fryer, située au sein du lieu historique national du Canal-de-Chambly. Cette collaboration vise spécifiquement la restauration des habitats riverains et aquatiques de l'île, offrant ainsi un environnement favorable à l'herpétofaune, comprenant les amphibiens et les reptiles, ainsi qu'à la faune aquatique qui y réside.
Installation de sites de ponte et plateformes de lézardage
Plusieurs sites de pontes ont été aménagés afin que les tortues peintes et serpentines de l’île Fryer puissent pondre leurs œufs. Ces sites sont importants pour la reproduction et la pérennité de ces espèces. En installant et protégeant ces sites, on aide à assurer la survie des tortues à long terme.
En plus d'améliorer la reproduction et la qualité de vie des tortues sur l'île Fryer, ces sites de ponte peuvent également servir de point de sensibilisation et d'éducation pour informer le public sur l'importance de la conservation des habitats naturels et de la biodiversité. Il est important de ne jamais s'approcher de ces sites afin de ne pas perturber l'écosystème et nuire aux tortues qui en dépendent.
Que veux dire lézarder pour une tortue?
Les tortues sont des animaux ectothermes, c’est-à-dire qu’elles dépendent de la chaleur extérieure pour maintenir leur température corporelle. Elles ont donc besoin de se mettre au soleil pour absorber sa chaleur. Nous appelons ce comportement le "lézardage". Normalement, elles utilisent des troncs d'arbres tombés dans l'eau ou des roches émergées lorsque le niveau d'eau baisse en été pour se réchauffer sous les chauds rayons du soleil. Cependant, les tortues ont de plus en plus de difficulté à trouver de tels endroits en raison des nombreux changements à survenir sur les rives; en aménagement des plateformes de lézardage, nos équipes viennent répondre à un besoin essentiel.
Le contrôle de la propagation d’espèces végétales exotiques envahissantes
Afin de limiter la propagation des espèces végétales exotiques envahissantes telles que le phragmite et le nerprun cathartique et ainsi accroître la biodiversité floristique et faunique, le retrait des espèces végétales exotiques envahissantes et une plantation de végétaux indigènes ont été effectués.
Ces projets ont été rendus possible grâce à une contribution du Programme Interactions communautaires lié au Plan d’action Saint-Laurent 2011-2026, et mis en œuvre par les gouvernements du Canada et du Québec, ainsi que grâce au Programme Affluents Maritime administré par le Fonds d’action Saint-Laurent et coordonné par le Regroupement des organismes de bassins versants du Québec, et grâce au soutien financier du gouvernement du Québec dans le cadre d’Avantage Saint-Laurent, la nouvelle vision maritime provinciale.
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