Panais sauvage

Lieu historique national du Canal-de-Chambly

Description

Le panais sauvage est une espèce exotique envahissante de la famille des ombellifères originaire d’Europe et d’Asie, dont la racine est comestible. Il est très abondant aux abords des routes, des pistes cyclables, des fossés agricoles et des chemins de fer. On le retrouve aussi dans les milieux ouverts comme les champs en friche, les terrains vagues, les berges de cours d’eau et les haies en bordure de champs. On le retrouve en grande densité au lieu historique national du Canal-de-Chambly!

Comment reconnaître le panais sauvage

Exemple de tableau avec des rayages du zèbre
FLORAISON Mai à octobre
FLEURS Ombelles de 10-20 cm, jaune
FEUILLAGE Feuilles en paires, contour dentelé, ressemble au céleri
RACINE En forme de carotte, 50-100 cm de profondeur
TIGE Verte, creuse et cannelée, 2-5 cm d’épaisseur, quelques poils
HAUTEUR DU PLANT De 40 à 200 cm
ÉLÉMENT ALLERGÈNE La sève dans les tiges, feuilles, fleurs et racines
RÉACTION Dermatites, brûlures de 1er degré pouvant atteindre le 2e degré

Propagation

Pollinisé par les insectes, un plant peut produire en moyenne de 300 à 1000 semences. Celles-ci sont disséminées principalement par le vent, les véhicules terrestres et en flottant sur les cours d’eau.

Impacts

Le panais sauvage peut créer des peuplements denses, nuisant ainsi à la biodiversité, aux plantes indigènes et aux plantes fourragères. La sève du panais sauvage renferme des toxines qui sont utiles pour protéger la plante contre les insectes et les herbivores. Ces molécules contenues dans la sève peuvent causer des irritations sévères de la peau chez les humains lorsque le contact est combiné à une exposition au soleil (photodermatite). La réaction peut survenir suite à un contact direct avec les fleurs, les feuilles, les racines ou les tiges, ou suite à un contact indirect avec la sève (vêtements, outils de jardinage). L’irritation apparaît généralement dans les 48 h après l’exposition sous forme d’ampoule ou de brûlure, pouvant créer des cicatrices ou des taches brunes persistantes à long terme.

Prévention et mesures de protection

Pour éviter d’entrer en contact avec la sève de la plante, plusieurs conseils peuvent être mis en pratique :

  • Apprendre à reconnaître et identifier l’espèce;
  • Demeurer sur les sentiers et éviter de piétiner la végétation en bordure de sentier ou de piste cyclable;
  • Bien se couvrir en portant des vêtements longs;
  • Inspecter et nettoyer les vêtements et les animaux de compagnie qui sont entrés en contact avec la sève;
  • Éviter de cueillir ou d’enlever des plantes dans les zones végétalisées.

En cas de contact avec la peau, il faut nettoyer l'endroit touché avec du savon, rincer abondamment à l'eau froide et ensuite se laver les mains. Il est important de se protéger la peau contre la lumière pour un minimum de 48 h après le contact. En cas de contact direct avec les yeux, rincez à l'eau abondamment pendant au moins 10 minutes et consultez un médecin. Si une réaction de photodermatite sévère survient, il peut être nécessaire de chercher de l’aide médicale.


Pour en savoir plus, visitez le site Internet Herbier du Québec

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