Une histoire tapissée de fourrures

Lieu historique national du Commerce-de-la-Fourrure-à-Lachine

représentation d'un Voyageur traitant avec trois Amérindiens« Trader » de Leloir
© Collection Glenbow / Leloir / 67.10.20

Dès le début de la Nouvelle-France, le commerce de la fourrure occupe une place importante dans l'économie de la colonie. À l'époque, la fourrure est à la mode en Europe. On décore les vêtements avec des pièces de fourrure et on porte des chapeaux de castor.

Pour pallier la pénurie progressive des animaux à fourrure en Europe, les Français se tournent vers la Nouvelle-France. Au début des années 1600, c'est à l'embouchure du Saguenay que commence véritablement la traite des fourrures. Au cours des décennies, il faut se déplacer de plus en plus vers l'ouest pour trouver de bonnes fourrures. Au début des années 1800 (et des millions de fourrures plus tard), on découvre un Eldorado de fourrures dans le Nord-Ouest : la région du lac Athabasca, au nord des futures provinces de l'Alberta et de la Saskatchewan.

Entre-temps, à la suite de la guerre de Sept Ans, la Nouvelle-France passe sous l'empire britannique. Ainsi, après 1760, plusieurs immigrants britanniques s'installent au Canada. Bon nombre d'entre eux, Écossais en tête, investissent dans le pétrole de l'époque : la fourrure. Afin de maximiser les profits et de minimiser les dépenses, ces immigrants forment, en 1779, la Compagnie du Nord-Ouest.

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