La vie à Compton
Lieu historique national Louis-S.-St-Laurent
© Parcs Canada / Collection maison Compton
Vers la fin du XIXe siècle, les immigrants qui s'installent à Compton proviennent surtout de la région voisine : la Beauce. D'autres viennent des villes situées à proximité. C'est le cas du père de Louis, Jean-Baptiste-Moïse St-Laurent, qui quitte Sherbrooke en 1878 pour s'installer au village
© Parcs Canada / Collection maison Compton
À son arrivée, Compton est en pleine effervescence . L'architecture et les infrastructures très anglaises témoignent du passé britannique du village. Véritable centre commercial truffé de boutiques d'artisans, Compton compte, à cette époque, cinq magasins généraux. Jean-Baptiste-Moïse loue l'un de ceux-ci et commence sa vie publique. Quelques années plus tard, au moment de son mariage, le magasin et les bâtiments connexes deviennent sa propriété.
© Archives nationales du Canada / coll. Dale C. Thomson, Montmigny & Cie, Québec / vers 1886
Parce qu'il est marchand général, Jean-Baptiste-Moïse devient rapidement une figure connue de Compton. Aussi, ne reste-t-il pas longtemps seul. En 1881, il unit sa destinée à celle de Mary Ann Broderick, une jeune fille de descendance irlandaise. De cette union naît, le 1er février 1882, Louis Stephen St-Laurent, le premier de six enfants.
Jusqu'en 1896, le jeune Louis vit avec sa famille à Compton. Chez les
St-Laurent, on parle en anglais à sa mère et en français à son père. Louis grandit donc dans un milieu bilingue où l'harmonie règne
entre francophones et anglophones. Cette expérience marquera d'ailleurs
toute sa carrière .
Autre atout : le caractère studieux de Louis. En 1896, il passe avec succès l'examen d'entrée au Séminaire de Sherbrooke.
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